Cette mise hors-la-loi du Fisc s'adresse à Philippe Parini, Directeur général des Impôts, mais est aussi destinée aux Français. Pour bien des raisons. Il en est une, capitale, découlant du non respect par nos responsables politiques et par la Direction générale des Impôts, de l'article XIV de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, celui de la péréquation (répartition équitable des impôts et charges entre tous les citoyens en fonction de leurs facultés / ressources) superbement ignoré par ces responsables. A lui seul ce principe devrait bouleverser des pans entiers de notre législation fiscale et sociale.
Philippe Parini, et ses prédécesseurs à la tête de la Direction générale des Impôts, sont doublement responsables de la situation quasi dramatique que nous connaissons, pour n'avoir pas réussi à y remédier et avoir avec superbe délibérément ignoré des solutions qui auraient permis d'en venir à bout. Le gâchis s'évalue, financièrement en dizaines puis en centaines de milliards d'euros, économiquement dans la non création de centaines de milliers d'emplois et, à terme, dans l'éradication du chômage.
Des conseils prodigués aux contribuables, celui de refuser tout contrôle fiscal tant que celui des faux chômeurs n'aura pas été engagé, semble le plus urgent sinon le plus pertinent.
Ancien inspecteur des Impôts puis avocat fiscalité, l'auteur fait la démonstration que le Fisc est loin de s'acquitter de sa mission. En même temps qu'il souligne sa responsabilité dans la situation actuelle, il apporte à tous les contribuables la certitude qu'ils ne sont pas aussi désarmés qu'ils le pensent face à l'administration fiscale.
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