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Le fils

Couverture du livre « Le fils » de Philipp Meyer aux éditions Albin Michel
Résumé:

Vaste fresque de l'Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.


Eli, enlevé... Voir plus

Vaste fresque de l'Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.


Eli, enlevé par les Comanches à l'âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'oeuvre de son arrière-grand-père.Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l'Histoire, et une exploration fascinante de la part d'ombre du rêve américain. « Meyer est un impressionnant et remarquable conteur, de ceux qui vous font tourner les pages sans même que vous vous en rendiez compte. » Richard Ford

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Articles (1)

  • Eté 2015, les 10 romans à lire absolument !
    A redécouvrir : été 2015, les 10 romans à lire absolument !

    Chaque année révèle ses surprises et bien heureusement les pépites foisonnent !Un bon cru que celle-ci où les auteurs confirmés nous ont surpris, d'autres ont acquis leur notoriété en recevant de nombreux prix, certains sont carrément époustouflants par leur talent ou leur œuvre colossale. Prenez le temps de les lire, vous ne serez pas déçus !

Avis (34)

  • De 1936 à nos jours, la saga des McCullough. Du patriarche Eli, dit Le Colonel, à son arrière-petite-fille, Jeannie la femme d’affaires, en passant par son fils Peter, le cow-boy et surtout la honte de la famille. Trois générations, trois personnalités et à travers leurs parcours, c’est toute...
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    De 1936 à nos jours, la saga des McCullough. Du patriarche Eli, dit Le Colonel, à son arrière-petite-fille, Jeannie la femme d’affaires, en passant par son fils Peter, le cow-boy et surtout la honte de la famille. Trois générations, trois personnalités et à travers leurs parcours, c’est toute l’histoire du Texas qui se dessine. De 1936, année de la naissance d’Eli et de l’indépendance du Texas jusqu’à nos jours où une Jeannie au crépuscule de sa vie doit affronter les démons du passé familial. Leur saga commence donc avec Eli qui, à treize ans, voit sa famille se faire massacrer par les Comanches qui l’enlèvent et finissent par l’intégrer à leur tribu. Pendant trois ans, il est comanche, il chasse, il manie l’arc, il scalpe. Quand il revient à la civilisation, il s’engage chez les Rangers et combat avec les confédérés. Après la guerre, il pose enfin ses valises et se reconvertit en éleveur. De ses trois fils, c’est Peter qui reprendra les rênes du ranch. Mais Peter n’est pas Eli. Peter est épris de justice, Peter est non violent, Peter est inadapté au monde qui l’entoure. Dans cette époque où l’on tue pour une parcelle de terre, où l’élevage est moribond, remplacé par la prospection pétrolière, Peter fait tache. Mais il se tait et vit sous le joug de son despote de père. Sa rébellion tardive entraînera des conséquences tragiques sur sa descendance. Et sa descendance, c’est Jeannie, la fille de son fils Charles. Elle a grandi dans un monde d’hommes, en vénérant son arrière-grand-père et, quand elle hérite de la fortune familiale à tout juste dix-neuf ans, elle est d’abord décontenancée. Mais le choc passé, elle deviendra une femme d’affaires intuitive, une reine du pétrole prête à tout pour porter haut le nom des McCullough.

    Quel roman époustouflant ! A la fois saga familiale, fresque historique et sociale, western, roman d’aventures, Le fils est le grand roman du Texas, territoire à l’histoire compliquée, mexicain, indépendant pour finir américain. On y croise des cow-boys, des Indiens, des vaqueros, des Anglos, des Mexicains, des hommes prospères, des pauvres hères. C’est une terre que l’homme a volée, a conquise, a peuplée, surpeuplée, a creusée, a épuisée. C’est une terre où l’on réglait ses comptes à coups de fusil ou d’une flèche plantée en plein cœur, où l’on réussissait en volant son voisin, en enterrant son ennemi, en corrompant les shérifs et les juges. C’est à travers le destin des McCullough que Philipp Meyer raconte la conquête de l’ouest qui s’est faite dans le sang et les larmes. Le fils est un livre violent, car l’homme est un animal barbare qui viole, pille et détruit. On le lit avec avidité, porté par son souffle épique, et on le referme avec un sentiment de tristesse. Tristesse pour toutes les vies brisées qu’il a fallu pour faire d’une famille de pionniers des rois du pétrole. Tristesse pour les Indiens qui ont dû quitter les plaines fertiles pour se voir parqués dans des réserves. Tristesse pour les Garcia, les voisins mexicains des McCullough qui ont payé de leurs vies l’ambition du Colonel. Tristesse pour les Comanches décimés par les maladies des blancs. Tristesse pour Eli, jeune homme téméraire et sympathique devenu un patriarche despotique. Tristesse pour Peter, ses remords, ses fantômes et son amour impossible. Tristesse pour Jeannie trop ambitieuse pour aimer ses enfants, trop bouffie de sa propre importance pour ouvrir son cœur. Tristesse pour les bisons, les cow-boys, les grandes plaines, le Texas et le rêve américain.
    Des paysages à couper le souffle, des personnages inoubliables, une épopée magistrale !

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  • Ouuhh là quel livre magnifique - une fresque historico-familiale époustouflante.
    Je me doutais que j’allais accrocher… Après des débuts difficiles car l’histoire est racontée par plusieurs personnages à plusieurs époques on est pris dans la tourmente de cette saga magnifique mais ô combien...
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    Ouuhh là quel livre magnifique - une fresque historico-familiale époustouflante.
    Je me doutais que j’allais accrocher… Après des débuts difficiles car l’histoire est racontée par plusieurs personnages à plusieurs époques on est pris dans la tourmente de cette saga magnifique mais ô combien douloureuse.
    Voilà une épopée familiale qui raconte les Etats-Unis et leur construction sur fond de violence, racisme, de bons contre les méchants.
    Bref laissez-vous enlever par les indiens et traversez les contrées sauvages du Texas en même temps que les 150 années sur lesquelles s’étire ce récit.
    Après cette belle leçon d’histoire j’ai refermé le livre en me disant :
    • Quelle violence
    • Que de racisme
    • Il va être difficile de lire le prochain livre avec autant d’intérêt
    Alors je recommande, mais attention il y a parfois des passages sanglants, les têtes tombent ou perdent leur scalp !
    N’hésitez pas immergez-vous et n’hésitez pas à vous référer à l’arbre généalogique en début de livre. Il permet de bien se repérer dans la chronologie.

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  • Très belle œuvre qui retrace la saga d’une famille très riche dans un Texas cruel, violent mais réel. Une épopée époustouflante de la conquête des blancs face aux indigènes..

    Très belle œuvre qui retrace la saga d’une famille très riche dans un Texas cruel, violent mais réel. Une épopée époustouflante de la conquête des blancs face aux indigènes..

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  • A l’exception de celui de l’Allemand travailleur et compétent, c’est une quantité de mythes qui sont dépoussiérés, « dysonnés » pour ne pas dire dynamités par ce roman formidable.
    Commençons par celui des gentils Indiens, poursuivons avec celui des valeureux Texas Rangers ou bien celui des...
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    A l’exception de celui de l’Allemand travailleur et compétent, c’est une quantité de mythes qui sont dépoussiérés, « dysonnés » pour ne pas dire dynamités par ce roman formidable.
    Commençons par celui des gentils Indiens, poursuivons avec celui des valeureux Texas Rangers ou bien celui des convois de bétail partis d’Abilene pour traverser le continent sous la garde de ces si romantiques cow-boys sifflant dans leur harmonica de belles mélodies le soir au bivouac. Oublions aussi le mythe glorieux de la « Frontière », des révolutions mexicaines de Villa et Zapata, de la solidarité entre voisins, renonçons à ceux de l’amour maternel, du respect filial, des gentilles vieilles dames, des fils aimants leur père et des pères fiers de leurs fils. Jusqu’à Dolores, la fidèle gouvernante mexicaine de la famille, qui n’a que peu à voir avec l’affectueuse Mamma Ruth d’Autant en Emporte le Vent. Tous ces archétypes ne peuvent résister à la peur, à la dureté des sentiments, à la violence des événements, à l’implacable cruauté de ce récit.
    Autour d’Eli, un personnage de légende, enlevé et élevé par une bande de Comanches à douze ans, après avoir vu sa sœur et sa mère violées, mutilées puis assassinées comme son jeune frère, ce sont plus de cent-cinquante ans d’histoire texane qui défilent, de l’Indépendance texane aux deux Guerres mondiales en passant par la Guerre de Sécession. Le Colonel, comme il se fait appeler, qui vivra centenaire est devenu un redoutable chef de clan aussi impitoyable que ses débuts dans la vie. Admiré et respecté de ses amis comme de ses ennemis, il emprunte un peu des héros de l’Ouest que furent Davy Crockett ou Kit Carson. Chevaux sauvages, bétail, coton, pétrole, rapines et vols, pendaisons expéditives, mœurs indiennes, guerres tribales, expansion américaine, recul mexicain, génocide indien, tout est magistralement décrit et dépeint dans de magnifiques panoramas dont la majesté est sporadiquement éclaboussée de brutales explosions de violence qui aident à comprendre que cet état soit, aujourd’hui encore, un peu à part.
    « Pour revenir à l'assassinat de JFK, ça ne l'avait pas surprise. Il y avait alors des Texans encore vivants qui avaient vu leurs parents se faire scalper par les Indiens. »
    Au bout de la chaîne familiale, il y a Jeanne Anne, l’arrière-petite-fille du fondateur de la tribu, un personnage attachant, qui connaît l’amour, fonde une famille, perd presque tout et finit par se révéler la forte femme à laquelle échoit au final la responsabilité du domaine et le redoutable rendez-vous avec l’histoire tragique de sa famille. Face au patriarche, comme l’indique le titre du roman, il y a son fils. Le Fils, seul personnage capable, en s’opposant au Colonel, de tenter de substituer à la violence la raison, à la cruauté l’empathie, à la haine l’amour. De quoi se sentir bien seul.
    Au-delà de la passionnante opposition de caractères et de l’histoire qui défile dans la fureur, il est impossible de ne pas penser à la leçon contenue en filigrane. La violence reste constitutive de l’espèce humaine, ceux qui refusent de se battre périssent, tout comme ceux qui ne se battent pas assez bien ; les dominants d’aujourd’hui seront les dominés de demain, les civilisations aussi brillantes soient-elles auraient tort de se penser immortelles car il y a toujours de nouveaux barbares pour les détruire, comme l’auteur le précise dans la préface en citant Edward Gibbon.
    « Les vicissitudes de la Fortune, qui n’épargnent ni l’homme ni son plus bel ouvrage (…), ensevelissent villes et empires dans une même tombe. »
    Il paraît qu’on fait rarement un bon roman avec des personnages lisses et des histoires édifiantes. Celui-ci est assurément un excellent roman !

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  • Quelle saga ! Quelle plongée dans l’Amérique profonde ! Plus exactement dans le sud des États-Unis, près de la frontière mexicaine, dans ce Texas conquis sur des Indiens qui l’avait pris à d’autres peuplades auparavant… Les verts pâturages, les terres vierges si appréciées des troupeaux de...
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    Quelle saga ! Quelle plongée dans l’Amérique profonde ! Plus exactement dans le sud des États-Unis, près de la frontière mexicaine, dans ce Texas conquis sur des Indiens qui l’avait pris à d’autres peuplades auparavant… Les verts pâturages, les terres vierges si appréciées des troupeaux de bisons ont été souillées par le pétrole et l’argent-roi, tout cela pour un résultat connu seulement à la fin du livre…

    Le fils, second roman de Philipp Meyer, m’a emporté là-bas, sur ces terres immenses dont je n’ai qu’une vague idée. L’auteur jongle sur plusieurs périodes mais reste dans la famille McCullough dont le fils qu’on appelle Le Colonel, est le personnage principal.
    Malgré tout, ils sont trois à se partager le récit et leur histoire se mêle, s’entrecroise et l’arbre généalogique placé au début du livre est bien utile pour s’y retrouver. Le Colonel s’appelle Eli McCullough avant d’être nommé Tiehteti par les Comanches et ses aventures sont, de loin, les plus passionnantes, surtout dans sa période indienne qui débute par un drame effroyable et se poursuit dans le sang et les souffrances avant de prendre un tour beaucoup plus agréable lorsque le garçon réussit à se faire accepter et respecter par la tribu dans laquelle il vit.
    Philipp Meyer fait preuve d’une connaissance approfondie des us et coutumes indiennes, précise bien les noms des diverses tribus et leurs relations. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, rien n’est uniforme et ce roman permet bien de comprendre comment leurs terres ont été conquises et comment ils ont été pratiquement exterminés, même si le sang a coulé des deux côtés.
    De son côté, Peter McCullough tient son journal. Il est un des trois fils d’Eli et c’est lui qui gère le domaine acquis par son père, lui qui était le moins préparé des trois. Son récit se passe au moment de la Première guerre mondiale et s’attache surtout aux rapports avec les Mexicains venus chercher du travail ou vivant déjà sur des terres dont ils sont peu à peu chassés. Peter est un sentimental. Il a vraiment un cœur et ce qu’il écrit dans son journal me touche beaucoup, surtout si je compare avec les idées du Colonel et des autres membres de la famille.
    Enfin, l’auteur parle de Jeanne Anne, appelée aussi Jeannie. Elle est la petite-fille de Peter et ce qu’elle vit couvre les années 1940, le règne du tout pétrole, avec les conséquences des actes passés vis-à-vis de la famille Garcia qui donnent l’occasion à l’auteur d’ajouter un personnage important.
    Dans cette saga, que de massacres, que de vies supprimées, abrégées pour posséder toujours plus ! Quel gâchis d’une nature magnifique, généreuse. L’homme est un prédateur, un destructeur, un ravageur et Philipp Meyer en fait une splendide démonstration. Ce livre est une leçon de vie, d’histoire de civilisations qui en effacent d’autres, détruisent, s’installent, se développent puis périclitent d’avoir trop grandi, eu trop d’appétit, véritable leçon pour aujourd’hui.

    Un grand merci à Simon pour cette superbe lecture !

    Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • On se laisse emporter par ce western un peu comme le dernier Audiard, on s'y croirait, la réalité est dure, un très beau livre qui fait voyager dans le temps et les paysages. Une fois commencé, on ne le lâche plus!

    On se laisse emporter par ce western un peu comme le dernier Audiard, on s'y croirait, la réalité est dure, un très beau livre qui fait voyager dans le temps et les paysages. Une fois commencé, on ne le lâche plus!

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  • Longue et grande fresque familiale violente sur la conquête des terres et des corps.

    Longue et grande fresque familiale violente sur la conquête des terres et des corps.

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  • En lisant le synopsis, je me suis dit que j'allais adorer ce roman. J'aime beaucoup les sagas familiales. Oui, mais en fait non. Ce roman n'était pas pour moi. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. C'était pourtant très intéressant et bien documenté. Chapeau à l'auteur. Les points de vue...
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    En lisant le synopsis, je me suis dit que j'allais adorer ce roman. J'aime beaucoup les sagas familiales. Oui, mais en fait non. Ce roman n'était pas pour moi. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. C'était pourtant très intéressant et bien documenté. Chapeau à l'auteur. Les points de vue différents des trois personnages principaux qui vivent à trois époques différentes étaient très intéressants. Je salue vraiment le travail de l'auteur pour ce qui est de la recherche et de l'écriture. La vie des indiens et leurs coutumes, c'est comme si on y était. La chaleur étouffante du Texas je l'ai ressentie. Mais pour le reste je n'ai pas accroché.

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