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Le fils de la maison ; être adolescent à Paris pendant les années de Gaulle-Bardot

Couverture du livre « Le fils de la maison ; être adolescent à Paris pendant les années de Gaulle-Bardot » de Jean Larriaga aux éditions Mokeddem
  • Date de parution :
  • Editeur : Mokeddem
  • EAN : 9782916903064
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Jean Larriaga est né à Paris en 1945. Après un bac philo, il devient monteur de films, puis assistant metteur en scène à la Gaumont. En 1971 il écrit et réalise son premier film pour le cinéma: La Part des lions avec RobertHosein, Charles Aznavour, Michel Constantin, Raymond Pellegrin et Elsa... Voir plus

Jean Larriaga est né à Paris en 1945. Après un bac philo, il devient monteur de films, puis assistant metteur en scène à la Gaumont. En 1971 il écrit et réalise son premier film pour le cinéma: La Part des lions avec RobertHosein, Charles Aznavour, Michel Constantin, Raymond Pellegrin et Elsa Martinelli. Il dirige Piéplu et Villeret, Denner et Leslie Caron, Guiomar et Victor Haïm dans des comédies qu'il réalise pour FR3. Le théâtre lui vient par son jardin secret : la radio. Piéplu portera à la scène son Extra à Paris et dans toute la France.
Fils de Boulanger-pâtissier, Jean Larriaga note :... dans la boulangerie de mes parents qui était comme un théâtre ouvert sur tout un quartier, j'ai emmagasiné très tôt une foule d'observations sur les gens et un quotidien que j'ai envie de faire décoller.

Être adolescent à Paris pendant les années De Gaulle-Bardot 1959. Le temps du microsillon, du Nouveau Franc, d'un Président, Charles de Gaulle, et d'une star, Brigitte Bardot, dont celui-ci dira : Elle rapporte plus d'argent à la France que la régie Renault Désir d'être et de paraître de deux adolescents parisiens, Pierrot, fils de boulanger-pâtissier, et Jean-Michel, fils d'hôtelier, dans un monde d'adultes, de tabous, de non-dit, et de petites révoltes... qui annoncent Mai 68.
Une littérature 68hard grandement populaire et nostalgique d'un Paris...
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EXTRAIT Minuit sans filles. Salopes ! Les garçons burent aux salopes du monde entier pour entamer leur réveillon en tête-à- tête. Il y avait largement à manger pour deux tellement Jean-Michel s'était plaint qu'il aurait faim. Sa grand-mère, montée se coucher, lui avait réservé un copieux repas de fête et offert son cadeau, un mini-transistor Hitachi. Tournant la bague des stations, Jean-Michel en cherchait une qui déménage. Mais il n'y avait partout que des messes.
Tous deux détestaient les chansons de Noël, surtout ces gros tubes mielleux, châtrés de rythme et de batteurs. Quand Jean-Michel tomba sur Max Roach et Coltrane en 58, il mit le son à fond et ils gueulèrent : Sauvés ! Ils retrinquèrent. Entre le scotch, le rouge et le cham-pagne rosé acheté par Pierre, ils con-jureraient la nuit chrétienne à coups de mélanges. Je commencerai 60 en beauté ! Jean-Michel qui n'avait rien dit lui paria qu'il n'y arriverait pas... Parce que les vendeuses de la rueTronchet ne baisaient pas avant d'être mariées et de faire des gosses. Même coiffées comme B.B, la copiant, copiant son sex-appeal, elles avaient le cul coincé, serré, bouclé.
Tu fais chier, je la baiserai !
On parie le dernier Art Blakey ?

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