Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Le psychiatre Krafft-Ebing utilisa le mot « masochisme » pour nommer ce qu'il considérait comme une pathologie. L'oeuvre de Sacher-Masoch fut marquée par des scènes de son enfance, terreau fertile de son « masochisme » : les récits de sa nourrice, dans lesquels les femmes jouent un rôle prédominant ; sa tante humiliant et cravachant son époux ; ou fessant le jeune Léopold surpris en position de voyeur ; des prostituées ricanantes, des vagabonds enchaînés et passés à la schlague, tous les jours, sous ses fenêtres. Mais en réduisant l'homme à un concept, Krafft-Ebing a sans doute contribué à faire oublier l'oeuvre. C'est grâce au travail remarquable du philosophe Gilles Deleuze que Sacher-Masoch est aujourd'hui reconnu comme un grand écrivain.
Dans Le Droit du plus fort, au cours d'une partie de chasse, le chasseur et le gibier ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Surtout si la proie apparente est une jeune femme sauvage qui ne s'offre qu'au mâle dominant.
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