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Bien que Ping Lu soit un des écrivains les plus connus de Taiwan - romancière, essayiste, elle enseigne également à l'université de Taipei - elle a eu du mal à publier ce livre dans son pays et il ne le sera pas en Chine communiste. Elle n'est pas « politiquement correcte » sur un sujet qu'on n'a pas le droit d'aborder : l'amour, quand la politique s'en mêle. Et vice-versa.
Il s'agit du très romanesque dernier amour de Sun Yat-Sen, le père de la révolution chinoise, mort en 1925, pour sa jeune et très belle deuxième épouse, Song Quingling. Après une vie pleine d'aventures, il avait rencontré au Japon cette ravissante fille d'une richissime famille chinoise (une de ses soeurs épousera Tchang Kai-Chek, une autre le principal banquier de la révolution) et s'en était immédiatement épris. Elle allait partager pendant neuf ans les aléas de son parcours - et se retrouva veuve à 34 ans à peine.
C'est leur tumultueuse vie commune - puis les années de solitude qui allaient suivre que nous raconte ce roman. Après avoir été passionnément aimée, avoir assisté et participé aux combats de son mari, qu'allait devenir la belle Quingling ? Romancière, mais historienne aussi, Ping Lu nous entraîne dans les amours clandestines qu'elle connut ensuite - forcément clandestines, la veuve de Sun Yat-Sen ne pouvait s'afficher avec personne - et la vie étrange qu'elle a passée pratiquement recluse dans un palais de Pékin. Elle y est morte en 1981. Un voile se lève sur ces presque soixante années.
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