Second volume de la trilogie "Fondation", ce texte écrit dans les années cinquante n'a pas pris une ride. C'est vraiment un des classiques de la science-fiction, basé sur une idée originale qui n'a guère eu de postérité chez d'autres auteurs, peut-être parce qu'elle fut traitée dès le départ à la perfection. Comme le faisait remarquer un critique littéraire, les grands écrivains ne sont pas ceux qui ouvrent des portes, mais ceux qui les ferment. Une fois qu'ils ont traité un sujet, plus personne n'ose plus s'y attaquer (exemple: Proust et "A la recherche du temps perdu".)
Deuxième épisode de la saga Fondation. La Fondation fait face à deux nouvelle crises, dont une que Hari Seldon n'avait pas prévu. On suit donc comme dans le précédent opus des personnages toujours aussi attachants et qui tente alors que tout espoir de sauvegarder la Fondation est perdu de faire face à la crise et d'en sortir encore plus fort.
Je reste toujours autant impressionné par la vision de l'auteur sur le futur, surtout pour les années 50. L'écriture est toujours aussi fluide et facile à lire. Le récit ne comporte aucune lourdeur et c'est avec une grande facilité que l'on dévore ce roman, avec une déception à la dernière page, oui une petite déception, parce que c'est trop court. Je n'ai plus qu'une hâte, celle de lire le troisième épisode que ce roman nous annonce déjà comme étant palpitant.
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