Un enfant est enlevé à la maternelle. L’enlèvement est relié dans un premier temps à celui d’une autre enfant qui avait été retrouvée morte. Avec l’aide de Vincent, le mentaliste rencontré dans le premier tome, l’unité formée par des policiers un peu particuliers dont Mina, maniaque et addict au gel hydro alcoolique craignant tout contact, va découvrir le lien du premier enlèvement avec d’autres crimes. Derrière cet enlèvement, c’est un projet assez fou qui se révèle. Si l’enquête a été passionnante et troublante car il s’agit d’enfants, j’ai adoré découvrir la vie de chaque enquêteur. Les auteurs nous plongent totalement au sein de l’équipe en nous inscrivant dans l’équilibre que chacun tente de tenir entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle Le duo formé par Vincent et Mina ainsi que l'ambiguïté de leur relation offre un nouveau tome formidable. Deux personnages atypiques qui nous font rire, nous perturbent, nous touchent et nous embarquent totalement dans leur univers, l’enquête. Au-delà de l'enquête, c'est toute la galerie des personnages et leur complexité qui rend la lecture addictive. Un pavé dont on ne peut que dévorer les pages.
Ce polar captive tant par le sujet de l'enquête:le meurtre d'enfants que par la propre histoire des policiers et enquêteurs!J'aime toujours autant l'auteure et l'ajout d'un mentaliste produit une pointe d'originalité.Mais,j'avoue que tous ces raisonnements m'ont paru parfois fastidieux!!!!Du rythme,que diable,716 pages c'est beaucoup à digérer...
Deux ans après les évènements de la Boîte à magie, la détective Mina Dahbiri, le mentaliste Vincent Walder ainsi que leurs multiples névroses font de nouveau équipe afin de lutter contre une série de meurtres d'enfants savamment mis en scène.
Comme dans le tome précédent, les personnages principaux et secondaires, avec leurs qualités, leurs défauts et leurs manies, occupent une place très importantes dans l'intrigue. Toute l'équipe de Mina est de retour, avec un nouvel arrivant qui apporte une touche de nouveauté bienvenue. J'ai beaucoup apprécié de suivre leur vie quotidienne et leur évolution, parfois agréablement surprenante. Malgré la lourdeur de la course contre la montre qu'ils tentent de remporter, l'ombre d'une secte malveillante et l'ambiance oppressante de cet été de canicule, l'humour est toujours présent avec des dialogues et des situations cocasses. Même si l'enquête est indépendante de celle de la boîte à magie, je conseille de lire le premier tome avec celui-ci car la vie personnelle des personnage est aussi importante que la partie policière.
L'enquête, malgré quelques longueurs, est prenante, bien construite et se lit bien. Délaissant le milieu de la magie, elle nous emmène dans le monde des sectes, mettant en scène comment les gens se font embrigader et comment on peut manipuler presque n'importe qui avec les bonnes techniques. J'ai apprécié cette lecture et l'univers de Mina et Vincent, même si j'ai deviné qui était le coupable assez rapidement.
Crime d’enfant, certainement le plus abjecte de tous les crimes.
J’avais lu le premier opus de cette nouvelle série, La boite à magie, et de fait j’ai retrouvé un certain nombre de personnages déjà connus. Mais je dirais qu’on peut très bien lire cette seconde enquête sans avoir l’impression d’avoir loupé quelque chose.
On retrouve donc Mina et son équipe d’enquêteurs à savoir Ruben, Julia, Peder, Christer, le chien Bosse et un nouvel arrivant Adam. On retrouve pareillement les manies et obsessions des uns et des autres.
Mina va refaire appel au mentalisme Vincent Walder car elle se trouve confrontée à ce qui pourrait bien s’avérer être une série de meurtres d’enfants de 5 ans dans la région de Stockholm.
L’histoire s’ouvre sur la disparition du petit Ossian Walthers que son papa, Fredrick ne trouve plus en venant le récupérer à l’école maternelle de Södermalm. Les encadrants, Tom et Jenya n’ont pas remarqué qu’une femme l’aurait attiré vers sa voiture. Dès la disparition de l’enfant, l’équipe d’enquêteurs a peur de la ressemblance d’une disparition similaire, 1 an avant, de la petite Lilly Meyer, retrouvée assassinée 3 jours plus tard. Les mises en scène des enlèvements ainsi que celles des crimes sont travaillées à la perfection.
Commence alors une course contre la montre bien compréhensible tant la notion d’un nouveau désastre affole toutes les personnes gravitant autour de l’affaire en cours.
Les personnages principaux évoluent au fil du temps et ça ne gêne en rien, mais je dirais que c’est peu fréquent et un peu déstabilisant dans les polars.
Le personnage du mentalisme révèle d’intéressants artifices et moyens pour progresser dans la recherche du coupable. Pour rendre ce personnage attrayant, les auteurs lui ont rajouté un handicap supplémentaire : de nouveaux ennemis en lien avec son passé, plus précisément son enfance.
Ce ne sera qu’au bout de plus de 700 pages que l’on aura droit à l’identité du meurtrier et à la raison des crimes. Et encore, puisqu’il persiste quelques zones d’ombre ! On sent bien que les deux auteurs, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus, ont encore des cordes à leur arc pour les prochains thrillers.
J’avoue que je me demande toujours et encore comment deux auteurs arrivent à écrire un polar à quatre mains. Dans tous les cas, ici c’est bien écrit ; j’ai eu beau scruter, on ne décèle qu’ils sont deux à manoeuvrer le gouvernail. Réellement j’admire cela.
Une nouvelle fois de la bonne et glaçante enquête suédoise.
Le culte est le deuxième tome de la série Vincent et Mina
Deux ans se sont passés, et la vie des deux héros a continué tant bien que mal, séparément.
Mina fait à nouveau appel à Vincent pour aider son équipe à élucider l’enlèvement et le meurtre de trois enfants de 5 ans. Il s’ensuit une course contre la montre pour arrêter le ou les assassins avant que d’autres meurtres ne soient commis.
On découvre en parallèle les secrets de Mina, et le mystère s’épaissit concernant le passé de Vincent. La vie privée et les failles des personnages secondaires sont également largement abordés.
Tous les personnages sont attachants. L'intrigue est prenante, émouvante, parfois glauque et triste et nous emmène cette fois-ci dans le milieu des sectes.
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