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Le crépuscule des idoles ; ou comment on philosophe avec un marteau

Couverture du livre « Le crépuscule des idoles ; ou comment on philosophe avec un marteau » de Friedrich Nietzsche aux éditions Books On Demand
Résumé:

Ce titre (Le crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau) aux accents wagnériens est emblématique de la pensée nietzschéenne. Pratiquant la philosophie à coups de marteau, Nietzsche cherche avant tout à précipiter la fin d'un monde et le déclin de ses croyances. Depuis... Voir plus

Ce titre (Le crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau) aux accents wagnériens est emblématique de la pensée nietzschéenne. Pratiquant la philosophie à coups de marteau, Nietzsche cherche avant tout à précipiter la fin d'un monde et le déclin de ses croyances. Depuis Socrate, l'homme théorique, soucieux d'édifier des systèmes conformes aux exigences de la raison, semble avoir triomphé de l'homme tragique, assumant, à l'instar de Dionysos, les contradictions de la vie. Ainsi, la philosophie, la morale puis la science, au fil des siècles, sont parvenues à bâtir de remarquables constructions théoriques visant à occulter le caractère incertain et protéiforme du devenir et à satisfaire le goût commun des hommes pour l'ordre et la cohérence. La religion du progrès, notre foi en la Providence, les inventions de la philosophie de l'Histoire, le credo scientiste sont autant d'expressions d'un seul et même besoin de fictions consolatrices. Dans un style étincelant et apocalyptique, Nietzsche nous fait ici clairement pressentir l'effondrement d'un monde. Un ouvrage très "fin de siècle" pour les amoureux du soleil couchant.--Paul Klein (Babelio) Extrait :
De tout temps les sages ont porté le même jugement sur la vie : elle ne vaut rien... Toujours et partout on a entendu sortir de leur bouche la même parole, une parole pleine de doute, pleine de mélancolie, pleine de fatigue de la vie, pleine de résistance contre la vie. Socrate lui-même a dit en mourant : « Vivre c'est être longtemps malade : je dois un coq à Esculape libérateur. » Socrate en avait assez !

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