Palerme, de nos jours, dans les coulisses d'une chaîne publique. Une dépêche tombe sur le bureau du directeur du JT, Michele Caruso : le jeune Manlio Caputo est inculpé du meurtre de sa fi ancée. Banal fait divers ? Non, car le père de Manlio est député. Le clignotant danger s'allume pour Michele. La liberté de la presse est soluble dans la marmite des alliances électorales. Surtout quand s'y ajoutent un jeu d'influences au Parlement régional de Sicile, une valse des fauteuils et, humaine faiblesse, quelques amours clandestines inattendues. Fidèle à son ironie moqueuse, Camilleri dissèque la machine médiatico-politique qui s'étend au-delà du cas italien.
Tout était bien parti, l'intrigue avait tout d'un excellent Camilleri, mais à force de multiplier les personnages, les histoires secondaires, mêler les milieux (politico-mediatico-bancaire), l'histoire principale perd en clarté et en vraisemblance. Même le maestro n'a pas réussi à lui donner le souffle, le suspens et la dramatique nécessaires à en faire une réussite.
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