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Le conte de fees du classicisme aux lumieres

Couverture du livre « Le conte de fees du classicisme aux lumieres » de Jean-Paul Sermain aux éditions Desjonqueres
Résumé:

Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, La Chatte blanche, La Belle et la Bête : autant de titres gravés dans nos mémoires. Par un coup d'audace, des hommes et des femmes de lettres s'emparèrent, en plein âge classique, de ces contes transmis de bouche à oreille pour les transformer en oeuvres... Voir plus

Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, La Chatte blanche, La Belle et la Bête : autant de titres gravés dans nos mémoires. Par un coup d'audace, des hommes et des femmes de lettres s'emparèrent, en plein âge classique, de ces contes transmis de bouche à oreille pour les transformer en oeuvres d'art. On leur reproche parfois d'être désuets, misogynes, moralisateurs ; on ne voit plus à quel point ils ont été novateurs, féministes, libertaires, nostalgiques d'une enfance avide de mirifique. Voici cet éventail de contes pour la première fois exploré dans toute sa diversité. On voit Perrault et ses amies exploiter le fantastique pour dénoncer l'oppression des femmes, Galland réunir les aventures merveilleuses et licencieuses des Mille et une nuits, ses confrères orientalistes accumuler les trouvailles, pédagogues et philosophes inventer des récits prodigieux. Tous créent un genre nouveau tissant des liens subtils avec le récit libertin, le roman gothique et le conte moral.
On découvre alors toute la force poétique de ces " compositions enchantées " qui conduisent à la pensée par le rêve, à l'émotion par l'artifice, au fantastique par le merveilleux.

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