Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat?
Le temps des vacances, qui rime souvent avec lecture, est le moment idéal pour s’abandonner à ces titres qui nous ont fait envie et que nous n’avons pas eu le temps de lire. Ils viennent de sortir en format de poche, un format idéal à glisser dans la valise ou le sac de plage.
Après le succès d'Immortelle randonnée dans lequel Jean-christophe Rufin nous racontait de façon désopilante son pélerinage à Compostelle, l'auteur nous livre avec "Le collier rouge", un roman court se situant en 1919, peu après la fin de la grande guerre pour nous offrir une réflexion humaniste et juste sur les valeurs qui constituent notre identité.Rencontre avec un écrivain dont la médecine demeure sa référence essentielle.
La guerre 14-18 est terminée. Morlac a été reconnu comme étant un vaillant combattant. Pourtant, il est emprisonné et un juge vient à sa rencontre pour le condamner ou le libérer. On ignore jusque la fin la raison pour laquelle il est retenu prisonnier. En attendant, son chien qui lui a été fidèle pendant tout le temps de la guerre, l'attends en dehors de la prison et aboie nuit et jour, à s'en faire mourir. Le juge cherche à rendre justice et on apprend la vérité petit à petit, notamment son penchant pour la révolution communiste. Une femme se cache aussi derrière toute cette histoire.
Petit roman facile à lire et bien émouvant à la fin.
L’histoire du collier rouge se passe dans un village de province, pendant l’été caniculaire de 1919, alors que la première guerre mondiale est terminée.
Trois personnages se dessinent :
- Jacques Morlac, considéré comme un héros de guerre et pourtant emprisonné dans la petite prison militaire du village. Il est le seul prisonnier.
- Guillaume, le chien fidèle, qui a suivi son maitre au moment où celui-ci a été enrôlé de force, quelques années auparavant. Guillaume attaché à un arbre devant les portes de la prison ne cesse d’aboyer, il attend son maitre.
- Commandant Lantier, militaire et magistrat bienveillant qui doit instruire le jugement de Morlac
Et puis, Valentine, seule personnage féminin, amoureuse de Morlac.
De l’affaire qui conduit Morlac en prison on ne saura rien avant la fin du roman.
Même si la guerre est terminée, elle est omniprésente. Le commandant Lantier est décidé à aider ce jeune homme et à accepter ses excuses et « on en parle plus ». C’est sans compter la ténacité de Morlac qui ne renie rien de ses actes. Va s’instaurer alors de longs interrogatoires, qui vont parfois prendre des allures de confidences. Morlac va se dévoiler petit à petit comme dans une thérapie, Lantier, de son côté va devoir comprendre pourquoi ce prisonnier si particulier met autant d’énergie à refuser la main tendue et à se faire condamner, Il doit comprendre pourquoi il manque autant de reconnaissance envers son chien qui ne l’a pourtant jamais abandonné.
Ces deux hommes, chacun à leur manière, sont à la fois lucides et ébranlés par la guerre, par la boucherie, les atrocités commises. Ils savent que des milliers d’hommes ont été envoyés au front pour rien, en sachant pertinemment qu’ils n’en reviendraient pas.
Lantier est un militaire, gradé aux principes vacillants.
Morlac est un homme cultivé, révolté aux principes révolutionnaires.
Guillaume est le plus fidèle qui soit, il est aussi le détenteur de la vérité.
Ce très beau roman a fait l’objet d’un film de Jean Becker en 2018, avec François Cluzet, Nicolas Duvauchelle et Jeager le chien.
Cette histoire, tirée d'un fait réel, est bien plus qu’un roman, c’est une poésie, une ode à la fidélité, à la loyauté et aux liens qui peuvent unir un animal à son maitre.
Très belle histoire de fidélité, loyauté soumis à bien des épreuves pendant la guerre.
Porté des valeurs qui vous tiraillent et vous rongent. Simplicité de style, élégant le récit nous emporte de la 1ère à la dernière ligne.
Pour moi, Jean-Christophe Rufin est une valeur sûre. Il me le démontre encore une fois avec ce court roman.
« Le collier rouge » est un livre très plaisant à lire, sur la fidélité de l’homme et de l’animal.
roman historique
Je découvre J.C Rufin avec ce livre ... une histoire originale
Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes.
j'ai été émue par le rôle du chien ... la fin aussi m'a bcp touchée ^^
une très belle histoire que je conseille à tous !
Un roman profond et émouvant.
Merci Kryan pour cette phrase qui éveille ma curiosité. J’en ai entendu parler à maintes reprises et je lis que pour toi aussi , ce roman a été marquant. Belles lectures . Prends soin de toi
Oui, je vous le conseille vivement. J'ai vu le film à sa sortie je l'avais trouvé bien. Mais le livre est encore mieux à mon avis. Vous me direz ce que vous en pensez. Merci pour votre commentaire.
Un film a été tiré du roman, en 2018, avec François Cluzet et Nicolas Duvauchelle. Personnellement je n'ai lu ni le livre, ni vu le film mais je commencerai par le roman, qui d'ailleurs me fait de l’œil dans ma PAL.
J'avais très envie de découvrir ce roman, en ayant entendu des éloges.
À la fin de la première guerre mondiale, un soldat est emprisonné pour outrance à la nation. Son chien l'attend dehors. Il aboie sa tristesse, son attente, sa fidélité jour et nuit au grand dam du geôlier.
Il s'agit d'un roman construit comme un huis-clos entre Jacques Morlac, Valentine, le chien Guillaume, le juge Lantier.
Au fil des pages le récit se dessine. Les liens entre les personnages se font. Entre enjeux politiques, trame amoureuse, destin des soldats durant la première guerre mondiale, l'histoire nous embarque dans ce petit village français du Berry et au-delà des frontières.
Lorsque la guerre déshumanise l'être humain et que les animaux sont doués de plus de sentiments. Un hymne à la vie, à l'amour.
Un court roman. Moi qui aime les romans fleuves pour me laisser le temps de m'imprégner, j'avoue être un peu resté sur ma faim. Mais comment ne pas succomber à cette histoire sur la fidélité et à la si belle plume de Jean-Christophe Rufin que j'aime beaucoup.
Si ce n'est pas celui que je préfère de l'auteur, j'ai tout de même aimé ma lecture.
Excellent ouvrage ! on a du mal à le quitter !
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Merci Dominique. Je pense que c'est un livre qui te marquera.