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Le Chat Tome 19 : le chat passe à table

Couverture du livre « Le Chat Tome 19 : le chat passe à table » de Philippe Geluck aux éditions Casterman
  • Date de parution :
  • Editeur : Casterman
  • EAN : 9782203062399
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Depuis qu'il est redescendu parmi nous (par minou ?) après avoir endossé le rôle de Dieu, Le Chat revient à sa préoccupation première : nous mettre les zygomatiques en feu. Le Chat balance et flingue à tout va : il passe à table, crache le morceau, met les bouchées doubles et n'y va pas avec le... Voir plus

Depuis qu'il est redescendu parmi nous (par minou ?) après avoir endossé le rôle de Dieu, Le Chat revient à sa préoccupation première : nous mettre les zygomatiques en feu. Le Chat balance et flingue à tout va : il passe à table, crache le morceau, met les bouchées doubles et n'y va pas avec le dos de la cuillère. Avec ce dix-neuvième opus en forme de coffret, Geluck nous offre le meilleur de sa production inédite des quatre dernières années. Dessins, strips et gravures jamais publiés dans la presse nous dévoilent l'inépuisable créativité de cet auteur prolifique dont la liberté de ton n'a jamais été aussi grande qu'aujourd'hui. Selon le tempérament de chacun, Le Chat passe à table se déguste ou se dévore. Une fois de plus, Le Chat ne recule devant aucun procédé pour nous plier en deux, car, comme il le dit très justement : la faim justifie les moyens.

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Avis (2)

  • Le chat passe à table est le 19 ème tome des aventures du chat. Si l’univers de Philippe Geluck est de notoriété mais que l’on ne sait pas encore plongé dedans alors, on a cette impression d’avoir reçu un beau et surprenant cadeau. Dans un superbe coffret illustré par Philippe Geluck et réalisé...
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    Le chat passe à table est le 19 ème tome des aventures du chat. Si l’univers de Philippe Geluck est de notoriété mais que l’on ne sait pas encore plongé dedans alors, on a cette impression d’avoir reçu un beau et surprenant cadeau. Dans un superbe coffret illustré par Philippe Geluck et réalisé par les éditions Casterman (toute une histoire d’amour entre eux offerte), on découvre deux beaux albums à dévorer sans s’étouffer car humour garantie et sans limite ! Les deux albums présentés sont au format à l’italienne, larges et de petite hauteur, idéal pour le coffret sans nul doute. Rien à redire d’ailleurs sur ses deux albums cartonnés, de véritables bijoux de textes et dessins. Et le summum, c’est le bonus intégré dans le coffret, la gazette du chat, née sous forme numérique en novembre 2012 que l’on peut recevoir gratuitement sur demande via le site de Geluck (http://www.geluck.com/)

    Tout est calculé pour plaire aux lecteurs et aux fans. Le coffret surprise, le bonus de la gazette, le journal officiel du chat et les deux albums à découvrir.
    Deux albums tout aussi géniaux l’un que l’autre, à la fois complémentaires et bien distincts.

    -Il n’y a pas un chat

    - Le chat est parti.

    Déjà les titres parlent en eux-mêmes de leur originalité et de leur côté unique. Comme une sorte d’apogée du talent de Philippe Geluck. De toute façon que son chat soit là ou non, il a déjà sa place réservé parmi les grands artistes (dessinateur, humoriste...). L’oeil averti du lecteur-fan remarquera que les couvertures des deux albums ne sont pas anodines, elles se complètent avec finesse et déjà l’humour décalé de Geluck y a sa valeur. Ne nous dit-on pas ici à la manière illustrée qu’on en ressortira pas indemne, pliée en deux de rire, les larmes qui sait aux coins des yeux, bien rouges au niveau des joues et suppliant d’en avoir encore une part de ce gâteau humoristique si original ? Geluck est le maître de la situation, jamais à court d’idées et toujours généreux avec ses lecteurs.

    Geluck et son chat ne respecte rien et pourtant, on a envie de dire « encore » et on aime et respecte ce qu’ils font et nous offre sans sourciller.

    Philippe Geluck sait sans problème et avec un génie incroyable marié humour de bas étage et humour engagé et très intellectuel. Il peut en quelques sortes passer du coq à l’âne avec bravoure et humour, subtilement. Son jeu d’humour passe par des jeux de mots subtils, des aphorismes maitrisés, des illustrations qui plaisent à la fois aux enfants et aux adultes, suffit de constater les rires entre une mère et son fils dans une maison au moment de la lecture du soir ! Et quelle complicité cela nous apporte ! On se sent détendu et plus proche que jamais de l’auteur et on se dit on aimerait bien lui serrer une paluche de chat pour le remercier de son génie et du bon moment passé avec lui en sa compagnie.... de chat. Miaou !!
    On oublie pas non plus les effets de surprises voulues dans les albums comme les numéros de pages parfois remplacés par des petites phrases qui ajoutent une touche d’humour avec des jeux de mots, le parler belge, des détails sur l’auteur et on s’en régale car bien sûr, il faut avoir l’oeil comme si soudain on ajoutait une pièce au puzzle. Ingénieux ce rajout.

    On en aimerait se cultiver et s’intéresser plus à la politique grâce à lui. Alors, oui, on en ressort pas indemne pour notre bon plaisir et on avoue qu’on aime quand rien est vraiment respecté et qu’on trépigne du pied comme des enfants pas sages du tout pour avoir une suite des aventures du chat... Illico presto ? Non, on sera patient... Quoi que ! En attendant, on dévorera le passé bibliographique de Geluck si ce n’est pas déjà fait. Dans ce cas, rendez-vous sur l’actualité de son site pour se mettre quelque chose bien vite sous la dent.

    Paroles de chat.



    Le bonus : la gazette du chat

    Enfin un journal où même la mort est un délice, où l’horoscope ne fait plus baisser le moral. Une joyeuse équipe autour du chat et de Philippe Geluck nous démontre qu’un journal peut être agréable à lire et que les faits divers sont gorgés d’un humour noir. Tout peut faire rire mais il faut du talent et de la maîtrise pour le faire.

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  • Le Chat revient donc fidèle à lui-même et pas à son maître, on le sait bien, contrairement à un chien ! Il revient donc avec ses légendaires, n'ayons plus peur des mots désormais, à notre époque où leur galvaudage est quasiment un exercice obligatoire pour tout présentateur télévisuel ou...
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    Le Chat revient donc fidèle à lui-même et pas à son maître, on le sait bien, contrairement à un chien ! Il revient donc avec ses légendaires, n'ayons plus peur des mots désormais, à notre époque où leur galvaudage est quasiment un exercice obligatoire pour tout présentateur télévisuel ou journaliste qui se respecte. Historique, la France qui bat l'Allemagne, euh, non, pardon, ça c'est utopique. Pouf, pouf. Historique donc, la France qui bat le Brésil -au foot évidemment, que les non-sportifs veuillent bien me pardonner cette ellipse ; je connais des hommes et des femmes qui ont fait l'histoire -enfin, quand j'écris "je connais", c'est une façon de parler, je ne les connais pas de visu ni même bibliquement, je connais leurs noms et parfois même leurs faits d'armes- qui doivent se retourner dans leurs tombes où qu'elles soient, eux et elles ou leurs actions sont historiques, pas un sportif qui met la baballe dans un but fut-il gardé par un autre sportif ! Mythique, le septuple vainqueur du Tour de France, avant bien sûr que sa statue ne soit rongée par les substances illicites et interdites -sans commentaire superfétatoire de ma part !

    Bon, je disais avant de m'emporter et de laisser libre cours à mon désespoir de (ré)entendre un jour les intervenants des médias user d'un français approprié et mesuré, un langage idoine, que Le Chat revenait avec ses légendaires mauvaise foi, immodestie, gourmandise, absurdité et philosophie (comment ça c'est un pléonasme ?), mauvais goût, provocations, ... P. Geluck fait cette fois-ci moins dans le dessin d'actualité et/ou politique, même si l'un d'entre eux représentant une salle d'un café d'une ville gérée par le FN devrait faire parler de lui. Bon, vous le savez, j'aime Le Chat depuis longtemps et même si certains dessins me parlent moins, si d'autres font flop, je suis très bon public, parce qu'en plus, dans le lot, il y en a tout un tas qui marche très bien. Il est fort justement écrit en couverture : "Je l'avoue, je ne respecte rien." Moi non plus, alors, égratigner un peu Le Chat, c'est normal. Qui aime bien châtie un peu quand même mais pas trop, parce que bon, faut pas exagérer.

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