Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le cerf-volant

Couverture du livre « Le cerf-volant » de Laetitia Colombani aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

Après le drame qui a fait basculer sa vie, Léna décide de tout quitter. Elle entreprend un voyage en Inde, au bord du Golfe du Bengale, pour tenter de se reconstruire. Hantée par les fantômes du passé, elle ne connait de répit qu'à l'aube, lorsqu'elle descend nager dans l'océan indien. Sur la... Voir plus

Après le drame qui a fait basculer sa vie, Léna décide de tout quitter. Elle entreprend un voyage en Inde, au bord du Golfe du Bengale, pour tenter de se reconstruire. Hantée par les fantômes du passé, elle ne connait de répit qu'à l'aube, lorsqu'elle descend nager dans l'océan indien. Sur la plage encore déserte, elle aperçoit chaque matin une petite fille, seule, qui joue au cerf-volant.
Un jour, emportée par le courant, Léna manque de se noyer. La voyant sombrer, la fillette donne l'alerte. Léna est miraculeusement secourue par la Red Brigade, un groupe d'autodéfense féminine, qui s'entraînait tout près.
Léna veut remercier l'enfant. Elle découvre que la petite travaille sans relâche dans le restaurant d'un cousin, qui l'a recueillie et l'exploite. Elle n'a jamais été à l'école et s'est murée dans un mutisme complet. Que cache donc son silence ? Et quelle est son histoire ? ...
Aidée de Preeti, la jeune cheffe de brigade au caractère explosif, Léna va tenter de percer son secret. Jadis enseignante, elle se met en tête de lui apprendre à lire et à écrire. Au coeur de ce monde dont elle ignore tout, commence alors une incroyable aventure où se mêlent l'espoir et la colère, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l'éducation...
La rencontre inoubliable et réparatrice entre une femme, une jeune fille et une enfant au milieu d'une Inde tourmentée.

Donner votre avis

Avis (25)

  • Lena frappée de plein fouet par la tragédie quitte la France pour l'inde. Les rares fois où elle sort de son hôtel c'est pour voir la mer. Lors d'une de ses sorties elle va faire la rencontre d'une enfant guidant son cerf volant dans le vent. Cette rencontre va changer sa vie. Laetitia...
    Voir plus

    Lena frappée de plein fouet par la tragédie quitte la France pour l'inde. Les rares fois où elle sort de son hôtel c'est pour voir la mer. Lors d'une de ses sorties elle va faire la rencontre d'une enfant guidant son cerf volant dans le vent. Cette rencontre va changer sa vie. Laetitia Colombani nous livre un récit authentique, poignant, sur la condition des femmes en Inde, sans éducation, victime de violences et tant asservies que leur vie ne leur appartient pas. Sa connaissance du pays font de ce roman un voyage au cœur de cette société où Lena viendra planter la graine de l'espoir.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • J'ai bcp aimé ce livre, qui ressemble au livre La Tresse de la même autrice : bcp d'humanité, d'espoirs et de désillusions mais une touche d'optimisme.

    J'ai bcp aimé ce livre, qui ressemble au livre La Tresse de la même autrice : bcp d'humanité, d'espoirs et de désillusions mais une touche d'optimisme.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • 16.08.2022 #76ème
    Retour en Inde avec « le Cerf Volant » de Laëtitia Colombani où l’on découvre rapidement que c’est une suite de « la Tresse » (cf 14.08.2022 #75ème)

    Léna, après vingt rentrées scolaires, dernièrement en collège à Bouguenais en banlieue nantaise, est en voyage en Inde où...
    Voir plus

    16.08.2022 #76ème
    Retour en Inde avec « le Cerf Volant » de Laëtitia Colombani où l’on découvre rapidement que c’est une suite de « la Tresse » (cf 14.08.2022 #75ème)

    Léna, après vingt rentrées scolaires, dernièrement en collège à Bouguenais en banlieue nantaise, est en voyage en Inde où elle fuit un événement qui a changé sa vie. François devait faire le voyage avec elle, c’était un de leurs projets. Pourquoi n’est il pas la ? Sont ils séparés ? Est il décédé ? Il faudra attendre la page 112 pour savoir….

    En attendant elle évite les lieux touristiques, ne visite pas les temples et autres sites remarquables de l’Inde mais s’isole et essaye de reprendre goût à la vie face à la mer. Lors d’une baignade où de violents courants traitres l’ont à demi noyée, elle fait la connaissance d’une petite fille, 10 ans, muette, et un groupe de jeunes filles et leur cheffe Preeti.

    Léna se prend d’affectation pour cette petite Holy, qui n’est autre que Lalita la fille de Smita, qui « travaille », est exploitée, dans le restaurant de cousins qui ont bien voulu la recueillir au décès de sa mère. James et Mary ont changé de religion, changé de nom pour ouvrir cette petite gargote de cuisine locale, des poissons qu’il pêche au risque de sa vie et qu’elle cuisine seule devant les fourneaux.

    Preeti, 20 ans, donne des cours d’autodéfense et avec sa « Brigade rouge » patrouillent pour venir en aide aux fillettes et femmes agressées, en faisant parfois justice elles mêmes.

    Léna va petit à petit donner des cours d’anglais à Holy puis à Preeti et rêver de pouvoir ouvrir une classe pour les intouchables.

    Le parcours est difficile, les traditions trop ancrées, les négociations âpres !
    « Les enfants sont sources de revenus. Ils triment dans les moulins à riz, dans la poussière et le bruit assourdissant des broyeurs, dans les ateliers de tissage, les sites de briques à four, les mines, les fermes, les plantations de jasmin, de thé, de noix de cajou, les verrerie, les usines d’allumettes, de cigarettes, les rizières, les décharges à ciel ouvert. Ils sont vendeurs, cireurs de chaussures, mendiants, chiffonniers, ouvriers agricoles, tailleur de pierre, conducteur de vélos. l’Inde est le plus grand marché de main-d’œuvre enfantine au monde.
    Les filles sont contraintes de rester à la maison, elles s’occupent de leurs frères et sœurs, cuisinent, vont chercher de l’eau, du bois, font le ménage, la vaisselle, les lessives, tout au long de la journée. » Puis elles sont mariées à 12 ans à des cousins de 20 ou 30 ans et elles deviennent à leur tour mères de 5 enfants…

    Encore un beau voyage mais difficile vu les conditions de survie de ces castes.
    Comment ne pas baisser les bras quand il faut batailler pour essayer de changer les choses, amener les enfants à s’instruire….

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • "Le cerf-volant" ou l'histoire d'une professeure qui vient de vivre un drame, qui va tenter de retrouver goût à la vie en se retirant quelques semaines en Inde et qui va se mettre en tête de pouvoir scolariser les enfants d'un village pauvre de ce pays.
    Il est question de résilience, de...
    Voir plus

    "Le cerf-volant" ou l'histoire d'une professeure qui vient de vivre un drame, qui va tenter de retrouver goût à la vie en se retirant quelques semaines en Inde et qui va se mettre en tête de pouvoir scolariser les enfants d'un village pauvre de ce pays.
    Il est question de résilience, de féminisme, de combats contre les préjugés et d'éducation.
    L'Inde est racontée avec ses contradictions, le poids des traditions, la violence faite aux femmes, les castes, la faim ou le travail des enfants.
    L'écriture est simple, un peu ronronnante.
    Les personnages sont engagés mais j'ai eu du mal à m'attacher à eux.
    Même si certains sujets, comme la conséquence des règles sur la scolarité des jeunes filles, sont intéressants, ils restent, comme dans "La tresse", trop survolés.
    Un roman agréable mais qui, selon moi, manque de profondeur au vu des thèmes poignants abordés.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Laetitia Colombani emmène son lecteur dans un voyage au nord est de l’inde. Et ce n’est pas un voyage touristique…
    Institutrice en France, Léna quitte son pays pour l’Inde, à la suite du décès brutal de son mari. C’est le pays qu’il rêvait de visiter.
    Sur la plage, elle est sauvée de la...
    Voir plus

    Laetitia Colombani emmène son lecteur dans un voyage au nord est de l’inde. Et ce n’est pas un voyage touristique…
    Institutrice en France, Léna quitte son pays pour l’Inde, à la suite du décès brutal de son mari. C’est le pays qu’il rêvait de visiter.
    Sur la plage, elle est sauvée de la noyade par une petite fille, Lalita, qui prévient les secours. Suite aux décès de ses parents, la petite ne parle plus et vit chez un restaurateur, son oncle, qui l’exploite.
    Seul moment de plaisir pour elle : faire voler son cerf-volant sur la plage. Un cerf-volant fait de bric et de broc, souvent le seul loisir des enfants pauvres.
    Lalita fait partie des Intouchables, des Dalit. Quand elle a été recueillie par son oncle et sa tante, ils ont changé de religion, de prénoms : Lalita est devenue Holly et eux, James et Mary. Ils espéraient ainsi échapper à la discrimination. Et ainsi Lalita a vraiment perdu tous ses repères.

    Léna est émue par le sort de la petite fille et décide de lui apprendre à lire et à écrire, avec l’aide d’une cheffe de bande, Preety, qui vient en aide aux femmes agressées.
    Ainsi, comme son cerf-volant, Lalita aura la possibilité de sortir de la misère qui semble inéluctable.
    Elle finit par créer une école, mais un drame va perturber profondément les personnages.

    J’ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Laetitia Colombani.
    - Une description de l’Inde, où la misère, les discriminations sociales et sexistes sont particulièrement flagrantes.
    « Ce pays, dont on vante la splendeur, la culture et les traditions, serait-il un monstre à deux têtes ? Est-il possible qu’il soit le théâtre de tant d’injustices ? Que les droits des femmes et des enfants y soit à ce point bafoué ? »
    - La force des ces trois portraits féminins ( comme dans « La tresse »),
    où chacune cherche à se reconstruire après un drame personnel en secourant les autres.
    « Elle ne sait ce qui la touche le plus : le silence de l’enfant ou ce deuil impossible à porter, étrange écho au sien. La gosse a perdu tout ce qui la rattachait au passé : son père, sa mère, son village, sa maison, jusqu’à sa religion et son prénom. (…)
    Léna est elle aussi une rescapée. Elle a connu l’enfer et continue chaque jour à le traverser.
    - L’humanité et l’empathie de ces deux femmes pourtant si différentes et de cette petite fille de 10 ans. Les mots sonnent juste et le lecteur partage la révolte de Laetitia Colombani :
    « Au fil du temps, les mentalités n’ont guère changé : les intouchables demeurent des parias, des êtres impurs bannis de la société. Et les filles sont considérées comme inférieures aux garçons. Naître femme et Dalit est ainsi la pire des malédictions. (…) Ces filles qu’on ne doit pas toucher, on n’hésite pas à les violer. (…) Ici, le viol est un sport national. Et les criminels ne sont jamais punis : les plaintes donnent rarement lieu à des poursuites, surtout quand les criminels sont de basse extraction. »

    Peut-être qu’en étant une lectrice, on est plus touchée par le message de l’auteure. Il n’empêche que Laetitia Colombani remplit son objectif : toucher et révolter profondément le lecteur face aux situations des Intouchables et des femmes.
    Sous forme de roman, un témoignage fort et puissant.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • C'est le troisième roman que je lis de cette auteur et j'ai retrouvé ici le thème des femmes modestes, qu'elles vivent en France ou à l'étranger. J'ai un peu moins apprécié ce roman que celui des Victorieuses, certains passages m'ont semblé plus lents, un peu répétitifs, même si l'idée de départ...
    Voir plus

    C'est le troisième roman que je lis de cette auteur et j'ai retrouvé ici le thème des femmes modestes, qu'elles vivent en France ou à l'étranger. J'ai un peu moins apprécié ce roman que celui des Victorieuses, certains passages m'ont semblé plus lents, un peu répétitifs, même si l'idée de départ du livre est altruiste. Par contre, ce roman est vraiment dépaysant et instructif, on apprend beaucoup de choses sur la vie en Inde et les traditions de ce pays.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Après un drame personnel, Léna s’envole pour l’Inde avec un besoin absolu de changer d’air. Pourtant les jours se ressemblent dans l’âpreté de la chambre d’hôtel où tout rime avec mélancolie. Un matin, alors que Léna souhaite se baigner, la jeune femme se fait emporter par les vagues et manque...
    Voir plus

    Après un drame personnel, Léna s’envole pour l’Inde avec un besoin absolu de changer d’air. Pourtant les jours se ressemblent dans l’âpreté de la chambre d’hôtel où tout rime avec mélancolie. Un matin, alors que Léna souhaite se baigner, la jeune femme se fait emporter par les vagues et manque de se noyer. Une fillette alerte la Red Brigade, un groupe d’auto-défense féminine, pour venir la secourir. Avec l’aide de Preeti, la cheffe de la brigade, Léna souhaite retrouver l’enfant, la remercier pour son acte et lui offrir quelque chose. Mais qu’offre-t-on à une petite fille exploitée dans un restaurant, qui ne sait ni lire ni écrire et victime des traditions de son pays ?

    La première de couverture du roman de Laetitia Colombani concorde tout parfaitement avec son intrigue, du noir pour les zones d’ombre, du jaune pour l’espoir. En somme, l’envie de voir les choses changer dans une société bien loin de nos préceptes. L’auteure dresse un roman fluide et léger tout en abordant des problématiques conséquentes sur la condition des enfants en Inde mais également celle des femmes et leur éducation souvent mise de coté au profit des taches ménagères. Ce quotidien, elle l’illustre intensément à travers le voyage de Léna, cette femme occidentale nantaise qui se heurte violement à cette réalité avec l’espoir de changer les choses à son échelle.

    Cependant, il ne faut pas se méprendre, ce récit engage positif, belles rencontres et émotions mais ce n’est pas un feel-good. Derrière cette sororité portée par toutes les femmes de ce roman, l’auteure laisse transparaître une pensée profondément complexe et féministe à décrypter à travers chaque personnage : la Red Brigade qui se bat pour les droits des femmes dans un pays où la notion même de féminisme est bafouée par les habitants et les castes, Léna et son rêve de créer une école au cœur des quartiers pauvres, ou encore Lalita, cette petite fille interdite d’éducation pour travailler dans un restaurant. Des causes nobles illustrées dans les yeux des personnages qui engagent une réflexion profonde sous la douceur des amitiés naissantes.

    La culture indienne n’en reste pas moins mise en valeur derrière ces problématiques rappelant parfois les pérégrinations de Nicolas Bouvier sur les traces de l’ailleurs. La plume dynamique de Laetitia Colombani entraîne le lecteur à travers ces rêves d’évolution aux senteurs de safran et de curry, au brouhaha des voix qui se mêlent ou au grondement des moteurs de scooters. Le cerf-volant détonne, suscite l’émotion par ces voix féminines portées haut et fort pour dénoncer les injustices et s’abandonner à la liberté.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • " ils lèvent les yeux vers elle et soudain, le silence se fait, un silence si profond que l'on pourrait entendre un insecte voler. Dans le ventre de Léna, le papillon accélère la cadence. Elle prend alors une grande inspiration.
    Et la leçon commence."

    Un roman sur la vie qui continue....
    Voir plus

    " ils lèvent les yeux vers elle et soudain, le silence se fait, un silence si profond que l'on pourrait entendre un insecte voler. Dans le ventre de Léna, le papillon accélère la cadence. Elle prend alors une grande inspiration.
    Et la leçon commence."

    Un roman sur la vie qui continue. Malgré tout.

    Je mets trois et demi.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.

Récemment sur lecteurs.com