Il a quelques années, la parution du Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates fut assez vite un succès. Si j’avais été, comme tout le monde je crois, très intriguée par ce titre étonnant, je ne m’étais pas jetée dessus pour autant.
À l’époque, je me drapais dans ma nouvelle idée...
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Il a quelques années, la parution du Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates fut assez vite un succès. Si j’avais été, comme tout le monde je crois, très intriguée par ce titre étonnant, je ne m’étais pas jetée dessus pour autant.
À l’époque, je me drapais dans ma nouvelle idée de la lecture à travers des textes exigeants, et bien souvent éprouvants. Finalement, je me suis peu à peu éloignée des « lectures plaisir » que j’avais pu avoir jusque là.
Aussi, après des années à découvrir des bouquins et des auteurs un peu plus pointus, voire carrément perturbants (coucou David, coucou Gabriel !) j’éprouve le besoin de souffler un peu et d’alterner avec des textes au moins aussi chouettes, mais aussi plus légers et moins sombres (coucou Henri Pick !).
Bref, pendant deux jours, je me suis plongée dans cette histoire de patates !
Je vais être honnête, ce qui m’a poussée à passer le cap c’est de découvrir que le livre allait être adapté et que le film allait sortir le 13 juin sous le titre « Le cercle littéraire de Guernesey ». À noter que même si j’ai regardé la bande annonce, je ne savais pas spécialement à quoi m’attendre pour le bouquin.
J’ai été agréablement surprise par le parti pris des auteures, à savoir de tout écrire sous la forme épistolaire. Toutes les pages sont donc le fruit des échanges entre tous les protagonistes de l’histoire.
Cette histoire parlons-en !
Nous sommes à Londres, en 1946, la Seconde Guerre Mondiale se termine et l’Europe panse ses plaies. Pendant le conflit, Juliet Ashton, notre héroïne, publiait régulièrement des chroniques dans un journal pour apporter du baume au cœur à ses concitoyens. Le récit commence au moment où ces petits billets ont tous été réunis dans un livre, édité par l’un de ses vieux amis Sidney Stark. Nous faisons la connaissance de Juliet au moment où elle part en tournée faire la promotion de son ouvrage.
Si ce voyage est très plaisant, ce qu’elle veut vraiment, c’est rentrer dès que possible pour s’atteler à l’écriture de son prochain livre.
Comme le hasard (ou le destin ?) fait plutôt bien les choses, elle trouve à son retour chez elle une lettre d’un certain Dawsey Adams, habitant l’île de Guernesey, qui a en sa possession un exemplaire d’un livre ayant appartenu autrefois à Juliet. Au détour de sa missive, l’homme dévoilera notamment appartenir à un club de lecture : Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates.
Vous vous en doutez, Juliet ne résistera pas à l’envie d’envoyer à son tour un courrier à Dawsey afin de tout savoir sur ce fameux club.
Dès lors, les échanges se poursuivront, entre Juliet et tous les membres du cercle (Dawsey, Isola, Eben, Amelia…) mais aussi avec Sidney, son éditeur, ou encore Sophie, la sœur de ce dernier (et meilleure amie de la jeune femme).
Pour décrire ce livre, je me permettrai d’emprunter à mon cher papa sa formule fétiche : « C’est gentillet ! ». La différence c’est que quand il dit ça, c’est souvent à la fin d’un épisode de Joséphine Ange Gardien ou bien de Belle et Sébastien
Bonjour Sophie, je suis justement en train de le lire !