Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde depuis l'incendie qui a coûté la vie à ses parents. Sous le joug de son frère Kurt, un chrétien fondamentaliste, elle travaille comme serveuse dans leur restaurant et le soir, se rêve en héroïne de romans. Lors d'une escapade secrète en forêt, elle fait la rencontre de Leon, un garde forestier tout juste installé en Tasmanie. Les deux jeunes gens se donnent alors une mission extraordinaire : sauver les diables de Tasmanie de l'extinction.
Au coeur de paysages somptueux, le combat inoubliable d'une jeune fille pour protéger la nature et se sauver elle-même.
Karen Viggers revient avec un grand roman, véritable hommage aux beautés naturelles de l'Australie, et nous livre une formidable histoire d'amitié et de solidarité.
Un très beau roman qui se situe dans la Tasmanie rurale.
La vie est dure, la pauvreté est présente, les coups partent vite et la maltraitance est ordinaire.
En toile de fond, l'écologie pour préserver ces grandioses forêts mais aussi la nécessité pour les bucherons de couper les arbres pour survivre ; les choix sont difficiles.
Les personnages sont intenses et la plupart attachants.
L'écriture est élégante et le rythme posé.
Malgré la rudesse de l'histoire, je me suis sentie apaisée pendant ma lecture.
Une belle découverte.
Ce livre vous mènera en Australie au cœur d'une bourgade de bûcherons de Tasmanie, dévoilant des histoires de vies parfois lourdes de secrets telle que celle de Miki sous l'emprise de son frère depuis que ses parents ont péris dans l'incendie de leur maison. Celle aussi de Léon nouvellement arrivé et qui cherche à se faire un chez lui. Ce livre vous apprendra aussi beaucoup sur les animaux et les végétaux. L'écriture est fluide mais j'ai parfois eu l'impression que certaines phrases se répétaient malgré une belle intrigue.
Pour moi ce fût un petit coup de coeur.
Je l'ai choisi pour son résumé sur l'Australie (Tasmanie) et l'implication dans l'écologie.
Ce qui est intéressant dans cette narration ce sont les différents points de vue pour une même action. Des personnages aux profils justement différents. C'est ce qui fait la richesse de ce roman.
Néanmoins, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue. Etant habituée à plus d'action. L'écriture est fluide et facile à comprendre.
Je recommande cette lecture aux jeunes filles adolescentes voulant lire autre chose que de la SF ou de bit-lit. Essayer c'est l'adopter !
Un magnifique roman qui aborde brillamment beaucoup de thèmes comme la préservation de la nature, la liberté, l'amitié, le harcèlement… Je me suis tout de suite attachée aux personnages, le roman transmet des messages, on ressort de cette lecture pas tout à fait identiques qu'en y entrant. De très belles pages sur les pouvoirs de la littérature aussi.
Un très beau roman que j'ai dévoré. Encore une fois, Karen Viggers sait nous enchanter avec sa magie des mots. Elle sait nous transporter dans la belle région de Tasmanie où les forêts semblent magnifiques.
On sent une auteure proche de la nature, des animaux, on la sent sensible à l'environnement. Loin d'être lourd, elle sait à travers ses personnages faire passer son message : la nature est belle, apaisante, il faut la protéger.
J'ai beaucoup aimé les personnages de l'histoire. Ils ont tous quelque chose de touchant.
Il y a d'abord Léon qui s'éloigne de sa famille et décide de s'installer dans une nouvelle ville. Son intégration est difficile malgré tous les efforts qu'il fait. La relation qu'il entretient avec son grand-père est très belle. Avec ses parents, on touche le thème des violences conjugales qui est aussi très bien abordé. Enfin, il y a son amitié avec Max, le petit voisin qui est complexé et harcelé. Encore une fois, le sujet est bien traité.
Enfin, il y a le personnage de Miki, une jeune fille sensible, généreuse qui subit la tyrannie de son frère. Sous prétexte qu'elle est sous sa tutelle, il l'enferme dès qu'il s'absente.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Il y a deux scènes fortes, je dirais même haletantes, dans ce roman qui relancent encore davantage la lecture.
Je conseille très fortement ce roman.
Voilà un"feel-good" qui nous fait voyager jusqu'en Tasmanie:un dépaysement total dans une contrée splendide qui,hélas!,connaît les mêmes problèmes écologiques que le reste du monde .Les diables de Tasmanie sont malades,et les bûcherons déforestent à tout va. Pourtant Miki devra sa re-naissance à la beauté de cette forêt,à la majesté d'eucalyptus, à son amour de la faune et la flore,son émancipation à la lecture...Léon,le nouveau garde-forestier, va l'épauler.Le livre se dévore aisément,tant la narration s'avère fluide,cela fleure les bons sentiments:les méchants seront punis!
Le lecteur passe d'excellents moments ,romanesques et écologiques.
"Les livres nous montrent d'autres destins...sont capables de nous ramener dans le passé ou de nous transporter dans le futur.Ils élargissent nos esprits...nous montrent de nouveaux mondes.C'est ça,la fiction.Son pouvoir est considérable."
Après le succès de "La mémoire des embruns" Karen Viggers dévoile ici une ode à la nature et à la liberté dans un récit au cœur des forêts d'eucalyptus en Tasmanie.
Dans un petit village rural de bûcherons, c'est l'histoire de Miki, Léon et Max, en quête d'indépendance, qui se battront à tour de rôle pour gagner chacun leur indépendance.
Miki dix-sept ans, vit isolée avec son grand frère Kurt suite au décès tragique de leurs deux parents lors de l'incendie de leur ferme. Séquestrée dans leur restaurant, elle travaille sans relâche sous la coupe de son frère tyrannique. Mais avec ses sorties hebdomadaires, le sombre et ombrageux Kurt semble lui cacher bien des choses. Captive et en proie à des désirs de nature et d'émancipation, Miki rencontrera Léon, le nouveau garde forestier de la commune, lors d'une courageuse sortie clandestine. Avec des valeurs similaires, leur amour incontesté pour la faune et la flore les rapprochera et les solidarisera dans leurs combats respectifs. Démarrant une nouvelle vie, le sensible et empathique Léon se démènera de son coté pour se faire accepter dans une communauté aux convictions inverse aux siennes. Il prendra sous son aile le jeune, et attendrissant Max, dix ans, un brave gamin victime de harcèlement.
Une histoire d'amitié, de solidarité, et de protection de cet extraordinaire nature dans un contexte de surexploitation des forêts où violences et persécutions se mêleront à une lutte entre écologistes et familles d'ouvriers.
Malgré des personnages de qualité, attachants, passionnés de lecture, de culture et d'évasion avec lesquels Karen Viggers rendra hommage à la littérature, le reste des protagonistes sera souvent stéréotypés.
L’écriture est simple, les phrases sont courtes, le style est lent avec notamment une très longue mise en place, pour une accroche qui n'a pas opéré sur moi malheureusement.
L'auteur nous sensibilise sur des problématiques actuelles telles que l’écologie, le respect de notre univers et aussi d’autrui dans un message fort où la nature occupe une place importante.
"Miki voulait aussi naître au monde et rencontrer des gens. Avoir une chance de faire leur connaissance. D'être indépendante. De tomber amoureuse. De se tromper. Mais elle voyait quand tout cela pourrait arriver. Pour l'instant, elle devrait trouver son bonheur dans les livres."
Encore une fois, Karen Viggers réussit à illustrer l’importance de la nature en tant que telle mais aussi en tant que pansement pour les hommes. Dans le bruissement des feuilles, on est plongée dans une petite ville de bucherons en Tasmanie. On suit les différents habitants et en particulier Miki, Léon et Max. Miki tient le fast food de la ville sous la tutelle de son grand frère Kurt qui la séquestre. Léon est un nouvel arrivant qui veut s’éloigner de sa famille et vient d’obtenir un poste de garde forestier, le métier le plus détesté des gens du coin. Max a 10 ans, c’est le voisin de Léon, un brave gamin qui n’a pas la vie facile. Dans cette ville, rien n’est facile pour personne mais la nature, aussi bien arbres qu’animaux va être le facteur clé au changement de vie. C’est une très belle histoire qui montrent que s’intéresser et prendre le temps de faire des choses a priori ordinaire peut apporter beaucoup. Le changement, l’intégration, l’acceptation de soi tout ce qui fait que l’on puisse aimer sa vie passe par des petits riens : aller voir son grand père à la maison de retraite, mettre une sucrerie en cadeau, jouer au footy, l’enseigner, prêter un livre… Et en parallèle de ces petits gestes ordinaires, nos personnages évoluent et s’apaisent ou se rebellent grâce à la nature que se soit via une balade, une volonté de protection, admirer des diables de Tasmanie ou prendre soin d’un chien. C’est une très belle fresque sur le quotidien dans un village reculé avec une ode à la nature qui est rendue vivante grâce aux descriptions très visuelle qui parsème le récit.
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