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Les spécialistes du bouddhisme et les historiens de la médecine indienne n'ont pas manqué de relever les étroites relations entre le bouddhisme et la médecine, et de souligner leurs buts communs. Le Bouddha, comme le médecin, ne se propose-t-il pas de mettre fin à la douleur ? Le bouddhisme est-il pour autant une doctrine médicale, une "médecine de l'âme" ? Inversement, quel impact le bouddhisme, en tant que système philosophico-religieux ayant développé une éthique originale, a-t-il eu sur l'art de guérir ? Existe-t-il une médecine bouddhique ?
La question des influences réciproques du bouddhisme et de la médecine n'avait pas, jusqu'à présent, fait l'objet d'une étude spécifique. Or le sujet est d'autant plus complexe que l'époque contemporaine a contribué à l'obscurcir un peu plus. La doctrine de la réincarnation, la non-violence, sont autant de croyances bouddhiques fondamentales qui, au contact de l'Occident, se sont trouvées en rapport avec des problèmes aussi actuels que l'euthanasie ou l'acharnement thérapeutique. Or il n'est pas sûr que la médecine moderne et l'éthique bouddhique parlent le même langage. Ainsi, des concepts d'origines et de significations différentes se trouvent-ils traduits par les mêmes mots. Afin d'éclaircir la question, cet ouvrage se propose de retourner dans l'Inde ancienne, aux sources du bouddhisme. Il s'agit de comparer les corpus religieux du bouddhisme des origines avec les traités relatifs à l'Ayurveda, la médecine traditionnelle pratiquée en Inde à cette époque.
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