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Le bonheur plus fort que l'oubli

Couverture du livre « Le bonheur plus fort que l'oubli » de Colette Roumanoff aux éditions Michel Lafon
Résumé:

" Lorsque j'ai compris que Daniel était atteint d'Alzheimer, je me suis sentie déboussolée mais je n'ai pas renoncé au bonheur, même si au début il semblait s'être enfui loin de nous. Dix ans plus tard tout me paraît plus simple : le seul fil d'Ariane qui permet de se tirer de tous les pièges... Voir plus

" Lorsque j'ai compris que Daniel était atteint d'Alzheimer, je me suis sentie déboussolée mais je n'ai pas renoncé au bonheur, même si au début il semblait s'être enfui loin de nous. Dix ans plus tard tout me paraît plus simple : le seul fil d'Ariane qui permet de se tirer de tous les pièges que la pathologie dresse sous nos pas est justement celui qui mène au bonheur partagé. Aucun autre n'est fonctionnel. Seul le bonheur assure la collaboration active du patient dans la vie quotidienne, une collaboration précieuse et irremplaçable. Retrouver le sourire, rendre le sourire. Est-ce un travail ? Est-ce une fatigue ? Non, c'est plutôt un savoir-faire et un savoir-être, qui se cultivent au même titre que toutes les activités humaines. Il ne faut jamais perdre de vue que la maladie d'Alzheimer est une maladie de la gestion de l'information. Trop d'informations fait bugger le cerveau et une absence d'informations utiles l'empêche de fonctionner. Entre les deux il y a de la place pour aménager le bonheur des patients. "

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Avis (1)

  • Un témoignage sans fard qui offre un regard sans concession mais aussi plein d'amour. Une bulle d'oxygène qui fait du bien dans un paysage littéraire et scientifique qui a très souvent tendance à chercher à cloisonner les "patients" qui deviennent "malades" avant d'être, d'abord, eux-mêmes. Ici,...
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    Un témoignage sans fard qui offre un regard sans concession mais aussi plein d'amour. Une bulle d'oxygène qui fait du bien dans un paysage littéraire et scientifique qui a très souvent tendance à chercher à cloisonner les "patients" qui deviennent "malades" avant d'être, d'abord, eux-mêmes. Ici, Colette Roumanoff ne cherche pas, loin de là, à idéaliser son quotidien et celui de son mari mais elle exprime son chemin vers l'acceptation. Un sentier qui n'est pas sans embûches, sans anicroches mais qui laisse entrevoir le bonheur : celui de l'amour pur et simple de l'instant présent. Enfin, j'ai beaucoup apprécié la manière dont Mme Roumanoff offre aux lecteurs le récit de souvenirs vécus par son couple mais toujours dans un équilibre et avec une justesse qui la place bien loin du simple voyeurisme.

    Un tel livre devrait être un incontournable dans la bibliothèque des professionnels concernés mais il trouvera aussi sa place dans celle des patients et de leurs proches qui, peut-être, grâce à lui pourront franchir un pas vers la compréhension, l'acceptation et surtout s'autoriser à entrevoir un bonheur possible.

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