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L'automne est la dernière saison

Couverture du livre « L'automne est la dernière saison » de Nasim Marashi aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9791038701564
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans le brouhaha des rues agitées de Téhéran, Leyla, Shabaneh et Roja sont à l'heure des choix. Trois jeunes femmes diplômées, tiraillées entre les traditions, leur modernité et leurs désirs.
Leyla rêve de journalisme ou de devenir libraire. Son mari, pourtant aimant et attentionné, a émigré... Voir plus

Dans le brouhaha des rues agitées de Téhéran, Leyla, Shabaneh et Roja sont à l'heure des choix. Trois jeunes femmes diplômées, tiraillées entre les traditions, leur modernité et leurs désirs.
Leyla rêve de journalisme ou de devenir libraire. Son mari, pourtant aimant et attentionné, a émigré sans elle. A-t-elle eu raison de ne pas le suivre et de rester ? Shabaneh est courtisée par son collègue, qui voit en elle une épouse parfaite. Comment démêler si elle l'aime, si elle peut se résoudre à abandonner son frère handicapé, alors qu'elle en est l'unique protection ? Roja, la plus ambitieuse, travaille dans un cabinet d'architectes, et s'est inscrite en doctorat à Toulouse - il ne manque plus que son visa, passeport pour la liberté. Vraiment ?
La solution est-elle toujours de partir ?
En un été et un automne, elles vont devoir décider. D'espoirs en incertitudes, de compromis en déconvenues, elles affrontent leurs contradictions entre rires et larmes, soudées par un lien indéfectible mais qui soudain vacille, tant leurs rêves sont différents. L'automne est la dernière saison est une magnifique histoire d'amour et d'amitié, sensible et bouleversante, profondément ancrée dans la société iranienne d'aujourd'hui, et pourtant prodigieusement universelle.

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Avis (12)

  • PARTIR pour suivre des études et mener une vie libre, Quitter sa terre natale ,abandonner sa langue maternelle, laisser derrière soi sa famille, ses amis pour se retrouver étrangère dans le pays d'accueil, n'est pas une décision facile à prendre...
    Dans ce roman qui se déroule en Iran ,nous...
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    PARTIR pour suivre des études et mener une vie libre, Quitter sa terre natale ,abandonner sa langue maternelle, laisser derrière soi sa famille, ses amis pour se retrouver étrangère dans le pays d'accueil, n'est pas une décision facile à prendre...
    Dans ce roman qui se déroule en Iran ,nous suivons les trois amies, liées depuis l'université. Leyla, son mari est parti étudier au Canada, Shabaneh, liée à son jeune frère handicapé et Rodja, qui n'attend plus que son visa pour un départ proche pour Toulouse...
    C'est une belle histoire sur l'amour, l'amitié...

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  • Elles sont trois amies d’université dans l’Iran d’aujourd’hui, Leyla, Shabaneh et Radja.

    Leyla, journaliste, mariée à Misagh se retrouve seule et abandonnée lorsque son mari émigre au Canada. Leyla n’a pas voulu le suivre ou est-ce lui qui ne l’a pas désiré ? « Tu ne comprends rien a-t-elle...
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    Elles sont trois amies d’université dans l’Iran d’aujourd’hui, Leyla, Shabaneh et Radja.

    Leyla, journaliste, mariée à Misagh se retrouve seule et abandonnée lorsque son mari émigre au Canada. Leyla n’a pas voulu le suivre ou est-ce lui qui ne l’a pas désiré ? « Tu ne comprends rien a-t-elle répondu, en fait, Misagh ne voulait pas que je parte ». Il est vrai que Leyla n’a aucune envie d’émigrer et veut vivre sa vie, sa (petite) liberté dans son pays, l’Iran. Elle se retrouve désœuvrée lorsque son journal est fermé par le gouvernement, la déprime arrive et seul son poste dans un nouveau journal la sauve.

    Shabaneh vit dans son monde, le nez dans les bouquins. Elle est incapable de savoir, avant de décider, si elle aime ou pas, si elle veut épouser ou non Arsalkan son collègue, très pressant. Elle a un prétexte tout trouvé, son petit frère Mahan, handicapé mental léger que sa mère rejette. Et puis, il n’a pas beaucoup d’ambitions « Il est buté et orgueilleux. Il n’a aucune véritable ambition, aucun rêve, aucune imagination. Dans cent ans, sa vie sera exactement la même »

    La troisième Rodja est la plus heureuse des femme. Elle est acceptée pour passer un doctorat à l’université de Toulouse. Commence alors pour elle le long et sinueux parcours de la demande de visa. Pour elle il est aucunement question de rester à Téhéran. Peut-être les sinuosités administratives pourraient en décider autrement.

    Entre Leyla qui ne veut pas partir et Rodja qui ne veut que cela se pose la question de l’exil, du départ avec sont lot d’abandons, de solitude, de peur.

    Nasim Marashi pose son regard sur la jeunesse éduquée d’Iran qui hésite, partir ou rester, courir après des chimères, des projets ou faire comme leurs mères et élever leurs enfants. Le fossé se creuse entre leurs mères et elles « On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore de celui de nos filles. Notre cœur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. le corps et l'esprit nous tirent chacun de son côté, on est écartelées. Si nous n'étions pas ces monstres, à l'heure qu'il est, on serait chacune chez soi à s'occuper de nos enfants. »

    Comme beaucoup de jeunes femmes, l’entrée dans l’âge adulte signifie la fin de certains rêves ou chimères, de l’insouciance et la venue de la raison « Shabaneh, tu sais, on est adultes maintena nt. Les grands rêves et les idées folles, c’est fini. Que crois-tu que ce soit la vie ? C’est juste une poignée de petites choses ordinaires. Si nous devons être heureuses, ce sera avec petites choses-là. ». Le roman montre l’universalité de cet état d’esprit.

    Je regrette que la vie politique iranienne ne soit évoquée que par des sous-entendus, mais pour être publié en Iran, peut-être fallait-il édulcorer. A nous de soulever les manteaux et regarder dessous. Le mot manteau, toujours écrit en italique, pour moi, traduit la chape qui entoure les iraniennes. Toujours sortir avec ce "manteau" cacher ce que les hommes aimerait tant voir. Ce livre amène une autre réflexion ; et si rester en Iran était une forme de résistance ?

    Un premier roman fluide, d’une lecture aisée, agréable.

    Merci Geneviève

    https://zazymut.over-blog.com/2023/04/nasim-marashi-l-automne-est-la-derniere-saison.html

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  • Il y a Leyla, dont le mari Misagh vient de partir travailler au Canada et qui a subit une dépression suite à ce départ. Une fois remise, elle trouve du travail dans un journal de Téhéran.

    Il y a Shabaneh, dont le petit frère Mahan est handicapé. Elle est courtisée par Arsalan, mais peine à se...
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    Il y a Leyla, dont le mari Misagh vient de partir travailler au Canada et qui a subit une dépression suite à ce départ. Une fois remise, elle trouve du travail dans un journal de Téhéran.

    Il y a Shabaneh, dont le petit frère Mahan est handicapé. Elle est courtisée par Arsalan, mais peine à se décider.

    Il y a enfin Rodja qui a rendez-vous à l’ambassade avec la Shabestari pour obtenir un visa d’étudiant afin de partir en France.

    Toutes trois se connaissent de l’Université de Génie mécanique où elles ont fait leurs études.

    Disons-le tout de suite, j’ai eu du mal avec le style sec et factuel de l’auteure qui ne m’a pas permis de m’attacher aux trois filles.

    J’ai découvert trois jeunes femmes qui rêvent, et qui sont à ce moment de l’existence où elles doivent faire des choix.

    J’ai aimé qu’elles aient envie de dire certaines phrases, mais prononcent au final d’autres mots plus policés.

    J’ai été étonnée de lire le mot manteau en italique, sans doute parce que les iraniennes utilisent ce mot français. Et j’ai été étonnée que les trois femmes portent attention à ce fameux manteau qu’elles doivent obligatoirement porter pour sortir. A contrario, le voile ne semble pas être un problème.

    J’ai aimé leur amitié, leurs cachoteries, leurs réunions autour de repas qui sentent bon les épices et les aromates.

    J’ai aimé la ville de Téhéran en arrière-plan : bruyante, embouteillée et poussiéreuse.

    J’ai eu de la peine pour leurs mères respectives qui tentent comme elles peuvent de les aider mais que j’ai sentie dépassées.

    Une citation :

    On n’est plus du même monde que nos mères mais on n’est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers ce passé et notre esprit vers le futur. (p.217)

    L’image que je retiendrai :

    Celle des infusions de bourrache que les mères font à leurs filles pour les déstresser.

    https://alexmotamots.fr/lautomne-est-la-derniere-saison-nasim-marashi/

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  • En premier lieu, je remercie sincèrement l’équipe de Kube et les éditions Zulma grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman via une opération Book Club.

    L’histoire se déroule en Iran et nous suivons alternativement, trois jeunes femmes et amies durant deux saisons seulement, l’été, puis l’automne....
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    En premier lieu, je remercie sincèrement l’équipe de Kube et les éditions Zulma grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman via une opération Book Club.

    L’histoire se déroule en Iran et nous suivons alternativement, trois jeunes femmes et amies durant deux saisons seulement, l’été, puis l’automne. Leyla ouvre la marche. Son mari qu’elle aimait et adulait est parti pour le Canada. Elle n’a pas voulu le suivre, persuadée qu’il renoncerait à son départ pour elle. Depuis, son cœur est en miettes et elle déprime, n’a plus goût à rien. Shabaneh, quant à elle, est rêveuse, toujours la tête plongée dans un roman. Elle est ingénieure dans un cabinet. Arsalan est l’un de ses collègues de travail et souhaite l’épouser. Shabaneh est partagée, elle n’est pas sûre de l’aimer et se sent rapidement prise au piège. Cette femme m’a profondément émue. Elle porte sur elle le poids de nombreux malheurs et s’oublie elle-même. Elle s’occupe énormément de son frère, Mahan, atteint de handicap mental et dont leur mère ne tolère pas sa seule vue… Enfin, il y a Rodja, celle qui s’est inscrite en Doctorat en France et qui a fait une demande de visa étudiant. Une démarque bien plus ardue qu’il n’y paraît.

    J’ai été touchée par ce récit choral porté par des femmes. Nasim Marashi parvient à nous faire ressentir le poids du régime iranien en ne l’évoquant jamais clairement. Elle mentionne juste un bombardement. Elle réussit à nous en faire prendre conscience dans l’ambiance générale du roman. Les femmes conduisent, étudient, travaillent mais il y a un tel fossé avec les hommes iraniens. Elles sont hautement diplômées mais occupent des postes nettement inférieurs à ceux des hommes. On ressent aussi le poids des traditions, le mariage, la famille, du qu’en dira-t-on. Et puis, il y a la censure, celle du journal dans lequel travaille Leyla, tel un miroir à l’auto-censure de Nasim Marashi lorsqu’elle a écrit son roman.

    Ces trois femmes évoluent en quelques mois. Durant l’été (première partie), elles sont en proie aux doutes, aux hésitations, aux rêves avortés et aux désillusions. On ressent une profonde tristesse, une mélancolie voire même une forme de résignation. A l’automne, elles ont mûri, fait des choix et deviennent maîtresses de leur propre destin, dans une mesure toute relative.

    Pour conclure, ce roman est une très belle découverte et un portrait réaliste de la jeunesse iranienne tiraillée par l’envie de partir et par la peur de tout quitter.

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  • Leyla, Shabaneh et Rodja.
    Trois jeunes femmes, trois facettes de l’enfermement en Iran.
    Les trois femmes se sont rencontrées durant leurs études à l’université et se soutiennent dans une entrée douce-amère dans la vie adulte avec en arrière-plan, l’Iran dont la jeunesse se consume dans une...
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    Leyla, Shabaneh et Rodja.
    Trois jeunes femmes, trois facettes de l’enfermement en Iran.
    Les trois femmes se sont rencontrées durant leurs études à l’université et se soutiennent dans une entrée douce-amère dans la vie adulte avec en arrière-plan, l’Iran dont la jeunesse se consume dans une impasse désillusionée.

    Il y a Leyla qui n’arrive pas à faire le deuil de son mariage et peine à trouver un nouveau sens à sa vie. Tout flotte depuis que Misagh est parti.

    Shabaneh, la douceur même, coincée entre une mère dépressive et violente, son cadet handicapé qu’elle adore et redoute de devoir laisser derrière elle, livré aux fureurs et désespoir de leur mère face à un père aimant et doux mais en présent en pointillé. Elle qui a toujours fait le tampon dans un triangle dysfontionnel peine à trouver sa voix, à s’affirmer et s’apprête à entrer bon an mal dans une relation qu’elle n’a pas pas vraiment choisie et qui la malmène avant même d’avoir commencé.

    Rodja, elle, se démène pour continuer ses études à l’étranger. Ce qui signifie travailler comme une acharnée et annoncer la nouvelle de son départ à une mère enfermée dans son deuil qui se raccroche à ses enfants. Et puis il y a ce départ contrecarré qui la replonge dans l’impasse de sa vie téhéranaise.

    Quand ce n’est pas la famille ou le poids du passé familial, les conventions sociales, la situation socio-professionnelle des protagonistes, c’est le manque de perspectives économiques et professionelles qui s’occupe de contrecarrer les rêves d’émancipation de la jeunesse iranienne.

    Ce roman nous laisse, lecteurs et personnages, sur notre faim, coincés dans une réalité frustrante. Au lecteur d’espérer une suite dans laquelle les trois protagonistes parviennent à s’extirper d’une manière ou d’une autre de leur huis-clos. Difficile de se résoudre au demeurant, à laisser ces protaganistes sympathiques au point mort. Difficile de ne pas lire cette fiction comme un témoignage de ce que signifie être jeune en Iran aujourd’hui: vivre acculé entre traditions, oppression et un futur qui ne contient plus aucune promesse. C’est entrer dans la vie adulte en renoncant à rêver, à sa liberté, et rester dans un entre-deux aliénant, dans la salle d’attente de la vie, à perpétuité.

    On se prend à rêver que la révolte actuelle contre l’opression d’un régime barbare et inique libérera le peuple iranien de son joug et offrira à sa jeunesse la liberté. Peut-être, alors, Nasim Marashi reprendra-t-elle la plume pour nous raconter ces lendemains qui chantent et que nous leur souhaitons plus que jamais.

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  • Tout d’abord merci à lecteurs.com de m’avoir adressé ce livre. C’est toujours un réel plaisir d’être retenue et de recevoir un livre.
    Nasim MARASHI nous raconte l’histoire de trois amies iraniennes. Trois jeunes personnes, modernes, cultivées qui veulent être libres. Hésitation, renoncement,...
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    Tout d’abord merci à lecteurs.com de m’avoir adressé ce livre. C’est toujours un réel plaisir d’être retenue et de recevoir un livre.
    Nasim MARASHI nous raconte l’histoire de trois amies iraniennes. Trois jeunes personnes, modernes, cultivées qui veulent être libres. Hésitation, renoncement, culpabilité sont les axes principaux exploités par l’autrice. Dans un Iran entre théocratie et démocratie (livre écrit en 2015) les trois femmes se projettent dans un ailleurs. Un ailleurs qu’elles semblent difficilement trouver tant leurs hésitations sont grandes.
    Le sujet m’intéressait vivement, d’autant plus que la condition des femmes dans les pays musulmans est un sujet sensible et délicat. Ici, les trois amies ressemblent à toutes les jeunes femmes actuelles. On n’a même peine à croire qu’elles puissent vivre leur vie aussi librement. Enfin librement selon leur culture.
    J’ai bien aimé le côté vivant du récit. Les déplacements en voiture dans la ville, on s’y voit ; les échanges avec le frère handicapé, on a l’impression qu’ils se déroulent sous nos yeux, les dialogues avec la maman, on les a eus nous aussi….
    Si Nasim Marashi maitrise bien le sujet et rend les situations tout à fait crédibles j’ai été déçue par le style. Celui-ci bien trop décousu à mon goût m’a souvent perdue…. J’avoue avoir eu du mal parfois à situer les personnes qui gravitent autour des trois amies.

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  • L’heure des choix.

    Trois amies et deux saisons - trois femmes tentant de remettre de l’ordre dans leurs vies.

    Leyla se retrouve seule et dépressive, après que son mari Misagh soit parti pour le Canada., la laissant désemparée par cette rupture, sans travail, sans but et se laissant...
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    L’heure des choix.

    Trois amies et deux saisons - trois femmes tentant de remettre de l’ordre dans leurs vies.

    Leyla se retrouve seule et dépressive, après que son mari Misagh soit parti pour le Canada., la laissant désemparée par cette rupture, sans travail, sans but et se laissant aller.

    Shabaneh ne sait pas choisir, ne l’a jamais su alors quand un de ses collègues de travail souhaite se rapprocher d’elle, elle veut lui dire non mais n’ose que dire oui. Sa seule certitude est qu’elle ne peut pas abandonner son frère à sa mère, violente et méchante.

    Rodja a, au contraire, toujours maintenu le cap sur son objectif : réussir ses études et partir d’Iran, passer son doctorat en France. Il ne lui reste plus que son visa à obtenir et à gérer les pleurs de sa mère, à la fois heureuse mais aussi désespérée de se retrouver sans elle.

    Ce roman est, si je ne me trompe pas, ma première lecture iranienne, c’est également le premier roman de son autrice.

    Il offre une plongée très intéressante dans la société iranienne actuelle. Offrant trois beaux portraits de femmes qui semblent empêtrées dans les mauvais choix et les déceptions. Pas facile d’assumer sa voix lorsqu’on ne sait pas qui l’on est vraiment et ce que l’on souhaite, lorsqu’on est aussi l’objet des attentes familiales.

    Ce qui est également très réussi, c’est que cette histoire pourrait être transposée dans tous les autres pays. Son propos sur la vie qui fuit à toute vitesse et pas forcément comme on le souhaiterait, contre laquelle on peut juste essayer de s’adapter en permanence, est universel.

    J’ai également apprécié l’amitié entre ces trois femmes qui est très bien décrite, et même si les hommes sont en arrière-plan de ce roman, j’ai trouvé les personnages masculins très bien construits.

    La plume est belle, habile pour jouer des flash-back et nous révéler les pans d’ombre de l’histoire des personnages.

    Ce roman est une belle réussite et je vous le conseille !

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  • Leila, journaliste au service de la culture, ne se remet pas d’avoir laissé partir son amour et semble sombrer dans une dépression. Shabaneh, ingénieure, courtisée par Arsalan dont elle ne sait pas si elle est amoureuse et dont elle aurait préféré qu’il n’entre pas dans sa vie. Rodja acceptée en...
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    Leila, journaliste au service de la culture, ne se remet pas d’avoir laissé partir son amour et semble sombrer dans une dépression. Shabaneh, ingénieure, courtisée par Arsalan dont elle ne sait pas si elle est amoureuse et dont elle aurait préféré qu’il n’entre pas dans sa vie. Rodja acceptée en doctorat à Toulouse ne demande qu’à vivre son rêve français et n’attend plus que son visa pour le réaliser.

    Voilà trois drôles de dames, brillantes, à la réussite sociale assurée, avec des rêves pleins la tête, des ambitions, des envies d’ailleurs, d’autre chose. Voilà trois jeunes femmes iraniennes à l’aube de leur vie, à l’heure des choix qui graveront leur vie future. Toutes trois soudées, prêtent à prendre leur destin en main. Toutes trois éprises de liberté, elles veulent se battre, se défendre pour se réaliser, mais tout n’est pas si simple. Entourées de leur famille, imprégnées de leur passé générationnel, fortes de l'éducation qu'elles ont reçue et conscientes des conséquences qui découleront de leur choix, elles auront deux saisons pour décider.

    L’histoire se passe à Téhéran mais pourrait se passer dans n’importe quelle autre ville du monde, dans n’importe quelle couche de la société tant Le dilemme entre partir ou rester, est universel. Cette histoire est avant tout un plaidoyer pour l’amitié, une amitié à toute épreuve, c’est un hommage à toutes celles qui sont présentes quand rien ne va, celles qui rient des bonheurs des unes et qui essuient les larmes des autres.
    Tiraillées entre le passé et le futur, entre vivre ses rêves ou y renoncer. Faut ’il laisser les siens pour vivre, et s’il suffisait simplement d’être heureux avec des choses ordinaires.

    Nous entrons avec« l’automne est la dernière saison » dans l’univers des rêves et des désillusions. Nasim Marashi, avec des mots choisis, nous invite à porter un regard bienveillant et solidaire sur la difficulté des femmes à exister par-delà l’oppression. Les récentes manifestations en Iran sonnent comme une révolte, un réveil de la colère et nous rappellent que l’accès à la liberté est toujours un combat.
    Un grand merci à lecteurs.com.

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