Branle-bas de combat dans la petite commune pyrénéenne de Fogas : l'Auberge des Deux Vallées vient d'être rachetée par un couple d'Anglais.Les habitants vont-ils devoir troquer foie gras, garbure et cassoulet contre boeuf bouilli, fish & chips et infâme jelly ? Sus à l'envahisseur ! Ni une ni deux, le maire, fou de rage, convoque d'urgence un conseil municipal, mais les querelles internes ne font que jeter de l'huile sur le feu...Français et Britanniques sauront-ils trouver un terrain d'entente à la table des négociations ?
Dans ce premier tome de la série "Les chroniques de Fogas" intitulé "L'auberge", Julia Chapman nous plonge au coeur de la petite commune de Fogas, nichée dans les Pyrénées françaises. L'arrivée inattendue d'un couple d'Anglais venant racheter l'Auberge des Deux Vallées vient semer la confusion parmi les habitants. le maire Serge Papon, furieux de ne pas avoir pu vendre l'auberge à son beau-frère, tente de mettre des bâtons dans les roues des nouveaux propriétaires.
C'est alors que Christian Dupuy, l'adjoint au maire, entre en scène. Déterminé à faire prévaloir son sens de la justice et de l'équité, il met en place une stratégie pour contrer les manigances de Serge et sauver l'auberge. Tout en jonglant avec les rivalités politiques et les intrigues personnelles, Christian tente de préserver l'harmonie et la solidarité qui règnent au sein de la communauté de Fogas.
Julia Chapman parvient à nous captiver grâce à son style d'écriture fluide et humoristique. Les personnages, qu'ils soient gentils ou méchants, sont bien développés et apportent une touche d'authenticité à l'histoire. Entre paysages enneigés, tempêtes hivernales et rebondissements inattendus, l'auteure réussit à créer une atmosphère à la fois chaleureuse et mystérieuse.
"L'auberge" est une lecture divertissante et captivante, mêlant habilement humour, suspense et solidarité. Julia Chapman parvient à nous transporter dans l'univers pittoresque de Fogas, où les traditions se mêlent aux enjeux modernes. Un premier tome prometteur qui laisse présager de belles aventures à venir pour les habitants de cette charmante commune des Pyrénées.
Chronologiquement, "L'Auberge" est antérieure à la série des "Détectives du Yorkshire" mais découverte par le public français (ou du moins francophone) après. On sent dans l'écriture une structure narrative chère à l'auteure qui fait sa marque de fabrique: milieu rural plutôt montagnard dans lequel l'élevage prend une place non négligeable, personnages typiques et bien campés, intrigue principale sur fond de scandale (ou de complot local) dont le dénouement intervient à la toute fin du roman et historiettes annexes pour chacun des protagonistes... On assiste donc à la mise en place d'une sorte d'épisode pilote, à la naissance d'une saga dont le concept sera développé (avec succès), enrichi et rapatrié en Angleterre, Paul et Lorna - les personnages principaux - annonçant en quelque sorte le tandem Samson O'Brien et Delilah Metcalfe.
L'épisode développe une réflexion sur les préjugés et les clichés encore bien présents dans nos sociétés concernant "l'autre" surtout s'il est étranger, et décrit de façon quasi chirurgicale la bassesse et la médiocrité dont certains notables font trop souvent preuve.
Merci à Babelio pour cette très agréable lecture.
Branle-bas de combat dans la petite commune pyrénéenne de Fogas : l'Auberge des Deux Vallées vient d'être rachetée par un couple d'Anglais.
Les habitants vont-ils devoir troquer foie gras, garbure et cassoulet contre bœuf bouilli, fish & chips et infâme jelly ? Sus à l'envahisseur ! Ni une ni deux, le maire, fou de rage, convoque d'urgence un conseil municipal, mais les querelles internes ne font que jeter de l'huile sur le feu...
Français et Britanniques sauront-ils trouver un terrain d'entente à la table des négociations ?
Julia Chapman est connue pour sa série de cosy mystery « Les détectives du Yorkshire » que je n’ai pas encore eu le temps de découvrir.
Ici c’est tout autre chose : pas de crime, pas d’enquête à mener, mais une histoire de village. Ce roman est le premier tome d’une nouvelle série.
Je me suis plongée dans l’ambiance d’un petit village de l’Ariège, perdu au fond d’une vallée où le maire veut faire capoter un nouveau projet dans sa bourgade.
En effet, un couple d’Anglais a racheté l’auberge à vendre afin de l’exploiter et d’amener un peu plus de vie dans ce petit village reclus. Mais cela va à l’encontre des plans tordus du maire qui va se démener pour réduire à néant les espoirs de Lorna et Paul.
Sauf que le maire avait oublié un détail : la solidarité des habitants qui progressivement vont voir clair dans son jeu !
L’ambiance est chaleureuse, l’humour est présent tout comme les retournements de situation et autres caricatures. L’intrigue mélange les vicissiitudes de l’administration française, les intrigues, les sentiments, l’humour franco-britannique.
La plume de Julia est très agréable à lire, et on sent que cette installation dans une auberge a été inspirée par ses 6 années dans les Pyrénées où elle a tenu elle-même une telle institution.
Mais cette histoire est gentillette, un peu tiède mais sympathique. Cela m’a fait penser aux romans d’Henri Troyat que j’avais lu étant jeune. Une belle découverte, mais qui n’est pas exceptionnelle.
Genre : Feel-good
Avis : SYMPATHIQUE
Format : Poche
Quand des anglais rencontrent les habitants d’un village Ariégeois…
Dans les Pyrénées ariègeoises, l’auberge des deux vallées qui avait fermé, vient d’être rachetée par des anglais. C’est une catastrophe culinaire annoncée et surtout une grande injustice, aux yeux des habitants, puisque c’est le beau-frère du maire Serge Papon qui devait l’acquérir. Face à tout un village, Paul et Lorna vont vivre des mois difficiles mais Christian Dupuy, l’adjoint, sera peut-être celui qui se mettra en danger pour les aider dans leur combat. Mais que peuvent faire quelques personnes contre l’administration et tout un village ?
Julia Chapman ayant elle-même tenu un restaurant avec son époux, ce roman fait état de situations qu’elle a dû connaître même si certaines situations sont exagérées pour coller à l’histoire et au suspense bien mis en place dès les premières pages. Le fond est censé donner le reflet des accueils en France profonde, des petits arrangements entre responsables, des difficultés rencontrés par les nouveaux arrivants ; chaque lecteur aura sa propre opinion sur le sujet.
L’histoire est sympathique, le style d’écriture fluide et facile, l’humour présent et grinçant parfois, mais surtout, ce qui rend ce roman attachant, c’est la trame « sauce à l’anglaise » qui donne un ressort inattendu à une affaire qui aurait pu être terne. Les personnages sont bien catégorisés, il y a les gentils et les méchants. Ces derniers ne reculent devant rien pour gagner mais les autres érigent la solidarité en raison de vivre. Il y a aussi un peu de fantastique avec un mari que j’ai eu un peu de mal à situer !
Ce roman baigne dans une atmosphère particulière faite de ruralité âpre et d’entraide chaleureuse, surtout quand la tempête hivernale qui nous livre une montagne majestueuse et sauvage s’invite dans le récit.
Si vous aimez les romans à « ambiance », les coups de griffe des étrangers, l’humour corrosif et les grands sentiments, ouvrez ce roman à côté d’un bon feu de bois et vous passerez un bon moment. C’est le premier tome d’une trilogie, les personnages sont installés, vous pourrez les retrouver dans les prochains mois.
Je remercie Mon poche et Virginie pour le service presse non rémunéré de L’auberge – Les chroniques de Fogas.
Lorna et Paul Webster, un couple d’Anglais décide d’acheter une auberge dans le village de Fogas en Ariège.
La population locale ne voit pas d’un bon œil leur arrivée : comment la cuisine anglaise peut être, un jour prétendre valoir la Française !? Voilà la principale inquiétude des habitants !
Certains villageois, mal intentionné, ne vont pas hésiter à mettre des bâtons dans les roues à ce sympathique couple, qui pensait enfin trouver le bonheur dans ce paisible village !
J’ai voulu découvrir ce roman surtout pas curiosité, car j’adore la série “Les détectives du Yorkshire“.
L’auteure nous fait découvrir une multitude de personnages plus ou moins sympathiques.
En lisant ce roman, j’avais la sensation de me retrouver dans un petit village typique du fin fond de la France, avec ses histoires, commérages et guéguerres d’égaux, mais aussi d’employés qui dépassent largement leurs fonctions premières. Un secret n’est jamais gardé secret bien longtemps…
Ce roman est une belle histoire de solidarité qui va unir tout un village.
Un roman positif, plein de bonne humeur et fraîcheur.
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