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L'amour nous fait rêver, il peut nous rendre fou. En parler a davantage été l'apanage des poètes que celui des scientifiques. Mais John Bowlby fait exception à cette règle. Ce pédopsychiatre- psychanalyste anglais a consacré sa vie à étudier le phénomène, et à se battre pour qu'il soit reconnu comme essentiel à l'équilibre de chacun de nous. Il a ainsi créé la théorie de l'attachement.
Cet ouvrage raconte comment John Bowlby a élaboré cette approche qu'il a voulue scientifique. Il offre un panorama des découvertes les plus récentes dans ce domaine, qui concerne aussi le développement du cerveau. L'attachement est ainsi défini comme un instinct qui rapproche au départ le bébé de sa mère, afin qu'elle fasse attention à lui et lui permettent de survivre, puis qui est modelé par les relations de l'enfant avec ses proches jusqu'à l'adolescence. Mais loin de se limiter aux premières années, c'est un instinct qui préside aux comportements humains la vie durant : cet amour qui nous façonne régit nos relations avec autrui, ainsi que notre image de nous-mêmes, et il est à l'origine de nombre de nos émotions au quotidien, des plus douces aux plus violentes.
Cette théorie est parfois encore controversée, malgré les avancées majeures qu'elle a permises. Sans doute est-il difficile d'admettre qu'à leur insu les parents n'agissent pas toujours au mieux pour le bien-être de leurs enfants, et que cela a des conséquences pour eux toute leur vie, ainsi que pour leurs descendants. La question devient alors un enjeu de société, car l'attachement est au coeur de la paix sociale.
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