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L'art de conserver

Couverture du livre « L'art de conserver » de Nicolas Appert aux éditions Menu Fretin
Résumé:

"Ma méthode, exempte de tous les inconvénients qu'on pouvait justement reprocher à toutes celles que l'on a employées jusqu'ici, a reçu la sanction d'une longue expérience ; elle est appuyée des témoignages de tous les gens de l'art les plus habiles, et du suffrage de nombreux consommateurs."... Voir plus

"Ma méthode, exempte de tous les inconvénients qu'on pouvait justement reprocher à toutes celles que l'on a employées jusqu'ici, a reçu la sanction d'une longue expérience ; elle est appuyée des témoignages de tous les gens de l'art les plus habiles, et du suffrage de nombreux consommateurs." Lorsque Nicolas Appert (1749-1841) publie en 1810 L'Art de Conserver, pendant plusieurs années, toutes les substances animales et végétales, il n'imagine pas offrir à l'humanité le «code source» d'une invention qui allait révolutionner l'alimentation mondiale: l'appertisation.

C'est en 1795 que Nicolas Appert met au point son invention. En 1802, il ouvre la première fabrique de conserve au monde à Massy, en banlieue parisienne. Fournisseur de la Marine, il sollicite le ministre de l'intérieur Jean-Pierre de Montalivet (1766-1823) qui lui accordera un prix de 12000 francs. «Comme la conservation des substances animales et végétales peut être de la plus grande utilité dans les voyages sur mer, dans les hôpitaux et l'économie domestique, j'ai pensé que votre découverte méritait un témoignage particulier de la bienveillance du gouvernement. J'ai en conséquence accueilli la proposition qui m'a été faite par mon bureau consultatif, de vous accorder un encouragement de douze mille francs», lui écrit-il. Nicolas Appert devant s'engager à publier à 6000 exemplaires et le mode d'emploi de sa découverte sans déposer de brevet.

Les Anglais s'emparent vite de cette invention et un certain Peter Durand dépose en août 1810 un brevet concernant divers récipients destinés à recevoir des produits appertisés dont la boîte métallique en fer-blanc. Si le fait de ne pas breveter son invention finit par ruiner Nicolas Appert, il le fit entrer au Panthéon des «Bienfaiteurs de l'humanité». Titre que lui accordèrent les Anglais eux-mêmes, sans doute pris d'un certain remords...

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