Avec L'Armurier, joyeuse parodie de western mâtinée de Feydeau, Claude Kayat nous donne l'occasion de rire.
James Boswell, le plus grand inventeur et fabricant d'armes des Etats-Unis, décide d'arrêter toute production. L'armurier en a assez des morts, de la guerre, de l'hypocrisie sociale, des convenances. Et si James était devenu fou ? Shérifs, gangsters, nordistes et sudistes le harcèlent pour qu'il revienne sur sa décision. Rien à faire. Et voilà le lecteur entraîné, sur un rythme endiablé, dans les cabales qui veulent ramener James à la raison.
Un grand bol de fraîcheur, de comédie, dans un monde livré à la guerre.
Un condensé de bonne humeur.
Ce récit oscille entre les genres du western au vaudeville et nous offre réflexion, rires et sourires tout à la fois.
Une fable, une farce, l’histoire d’un armurier qui, sous le poids de sa conscience décide un jour d’arrêter sa production.
Un récit qui, sous ses apparences de pitrerie, amène la réflexion sur les hypocrisies de nos sociétés.
Bien écrit et d’un vocabulaire très riche, ce livre est à faire figurer sur les listes à lire de nos ados. Je gage qu’il pourrait en réconcilier plus d’un avec la lecture tant son ton est plaisant.
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