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Enfin ! Largo Winch est de retour. Cette dix-neuvième aventure commence par une explosion au cœur de Londres. Et ce n’est que le début d’un enchaînement de faits et de rencontres, destiné à rapprocher une très belle femme du milliardaire le plus convoité du monde. Largo tombe amoureux. Mais sait-il qu’il est au cœur d’une vaste manipulation où tous (et toutes) ne sont pas ce qu’elles prétendent être ? A la fin de ce premier tome, nous sommes laissés au tournant de l’histoire, quand nous avons pris conscience que les comploteurs sont doublement manipulés. Parviendront-ils à leurs fins, à savoir faire disparaître Largo et tout son conseil d’administration dans un attentat ?
Comme à son habitude, Jean Van Hamme fait évoluer son héros dans ce monde du luxe, de plaisir et d’argent, avec une préférence affichée pour le clinquant et le mauvais goût. Mais là où les dernières aventures pêchaient par leur manque de « pêche », ici, nous avons une véritable partie d’échecs dont on aurait frelaté les règles. Et toujours cet humour très « adulte », particulièrement celui de Silky, un personnage assez rare dans la bande dessinée de grande diffusion, et particulièrement aux éditions Dupuis. De plus, au passage, Van Hamme égratigne les motivations pseudo-politiques (Largo Winch est un capitaliste, Largo Winch est un socialiste) des terroristes ; en réalité, ce ne sont que des criminels vénaux, dissimulés derrière des prétextes idéologiques (ou religieux).
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