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La plus grande partie des études psychanalytiques sur la question de l'argent oscille entre deux assertions de Freud: « Le névrosé pauvre ne peut que très difficilement se débarrasser de sa névrose [...]. Le bénéfice secondaire qu'il en tire est très considérable. » (« Le début du traitement », 1913) et « Nous nous sommes habitués à ramener l'intérêt qu'inspire l'argent, dans la mesure où il est de nature libidinale et non de natu 978-2-37-206036-3re rationnelle, au plaisir excrémentiel, et à réclamer de l'homme normal qu'il garde ses rapports à l'argent entièrement libres d'influences libidinales et qu'il règle suivant les exigences de la réalité. » (« L'Homme aux loups », 1914). D'une part, l'argent est un des moyens de la cure, un des éléments de son cadre. Il représente alors le prix à payer pour l'accession du sujet à son désir... D'autre part, les rapports de chacun à l'argent trouvent leur source dans la petite enfance quand, au stade anal, les fèces sont le cadeau offert à la mère. Ici, il s'agit de refouler et de sublimer le plaisir anal afin que l'argent retrouve sa nature rationnelle. Dans cette perspective, l'économie et ses mécanismes, comme la question de la monnaie et de sa valeur sont absentes ; mais le psychanalyste ne trouve pas non plus dans l'homo oeconomicus le sujet de désir qu'il rencontre. Au cours de ces journées pluridisciplinaires ont été croisé les approches monétaires et économiques de l'argent avec son usage dans la cure et sa place au sein de l'économie inconsciente.
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