« J'avais mis des digues un peu partout. J'avais même verrouillé chaque parcelle d'inattendu. Et puis, Maud a débarqué. » Après le Léger passage à vide que l'on sait et l'héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l'amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud.
Mais l'amour n'est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ?
Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Rey a donc gardé l'amour.
La quatrième de couverture ne laissant rien présager de ce que j'ai découvert : une suite de (très) petites histoires, sans aucun rapport les unes aux autres, sans suite vraiment logique et par-dessus ça, sans intérêt particulier pour le lecteur. Heureusement que le livre n'est pas très épais et que la lecture se fait rapidement.
le problème des écriavains comme Nicolas Rey, c'est qu'ils font des romans qui se lisent vite, trop vite. Dommage parce que ça pourrait être meilleur si c'était il n'y avait pas la frustartion du "déjà fini?!?!"
Dans ce roman que j'ai totalement adoré tout comme ses personnages, le héros qui n'est autre que l'auteur de "l'amour est déclaré", est sorti de sa crise toxicomane et addictive, et également d'une relation conjugale et d'une séparation ( c'était dans "un léger passage a vide", son roman précédent) Dans "l'amour est déclaré", l'auteur voir débarquer Maud dans sa vie, et avec elle l'amour certes mais sur fond d' angoisses existentielles, et de désenchantements divers. La question qui sous-tend le roman est celle, essentielle de l'érosion du couple dans la routine. J'ai adoré ces personnages décadents, contemporains et leurs errances, leurs faiblesses, et leurs problématiques présentées avec tant d'humour et cette plume si caustique par le talent de Nicolas Rey. Ce roman est bien la digne suite d'un leger passage à vide que je n'ai pas moins apprécié.
depuis son leger passage a vide, dans lequel il racontait sa descente aux enfers sur fond d addictions chimiques, nicolas rey a rebondi. L 'amour qui semblait avoir deserté sa vie , le frappe par surprise en la personne de maud. Accro, l homme nous parle de ses angoisses, de ses faiblesses, et on le suit. Parce qu il est émouvant et surtout tres drole, comme lorsqu il rapporte un rednez vous avec son éditrice " monsieur ne boit plus; mr ne se drogue plus et refuse un valium meme si la terre exploses dans 2mn...." vite la suite !
Nicolas Rey, écrivain qui s'est peu à peu assagi, rencontre la réalisatrice Maud et tombe amoureux alors qu'il n'y croyait plus...
Nicolas Rey nous livre un court roman fait de très courts chapitres d'à peu près une page recto-verso, voire deux pages grand maximum.
Le début commence fort : son éditrice Clara lui demande un livre, là maintenant, tout de suite ! Rappelons que l'auteur a arrêté les drogues et est donc devenu plus sage, n'ayant alors pas forcément grand chose à raconter, donc à écrire... C'est sans compter sa rencontre avec Maud, une réalisatrice et une femme hors du commun, avec qui il passera d'agréables moments... jusqu'à tomber amoureux !
Entre temps, nous avons le droit à quelques conseils de vie, de l'auteur pour son jeune fils Hippolyte et aussi à la vie loufoque de son agent Yves Kleber, personnage récurent dans les livres de Nicolas Rey.
Les passages avec l'éditrice m'ont un peu dérangé dans le sens où on comprends que ce livre a été écrit par obligation et non par envie... Je trouve que ça refroidit un peu le lecteur ...
Malgré le titre accrocheur et mielleux, ne vous attendais pas à une belle histoire d'amour romanesque et nian nian à souhait... bien au contraire ! Sinon vous risquez d'être déçu... ^^
Ce que j'aime avec Nicolas Rey, c'est son ton incisif et grinçant, ainsi que sa façon bien spéciale d'utiliser l'ironie. On y retrouve certes un peu de Frédéric Beigbeder, même s'ils ne sont pas forcément comparables.
J'ai aussi beaucoup aimé le passage de la non déclaration d'amour entre Nicolas et Maud (p. 50-51).
J'avais déjà lu "Un léger passage à vide" de cet auteur et je remarque que même s'il s'est "rangé", Nicolas Rey garde la même continuité éditoriale !
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