Un architecte qui fuit Constantinople avec les plans d'une bibliothèque inexpugnable, un étrange cavalier qui arrive à convaincre un tout jeune écrivain (accessoirement nommé Miguel de Cervantes) d'écrire un roman inégalable... on retrouve dans ce recueil une atmosphère et des thématiques familières aux lecteurs de Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du "Cimetière des livres oubliés", tels Semperé, Andreas Corelli ou David Martin. Il se dégage de l'ensemble une unité parfaite et un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère (et de vapeur).
L'Ombre du Vent a été une superbe lecture pour moi, et même si elle date de plusieurs années, je ressens encore cette atmosphère teintée d'étrange, ce goût de poussière enchantée sur Barcelone.
Les tomes suivants, j'en ai lu deux, m'ont plu mais sans arriver à égaler cette découverte qu'avait été L'Ombre du Vent.
Ce recueil de nouvelles posthume, La Ville de vapeur, a fait renaître cet émerveillement !
J'ai retrouvé ce Barcelone mystérieux, cet amour de la littérature, les femmes envoûtantes et la magie propre à Carlos Ruiz Zafón.
Ce fut une très belle lecture et un parfait au revoir à l'auteur. Un "à bientôt" d'ailleurs car La Ville de vapeur m'a donné envie de replonger dans ses romans.
¡ Hasta siempre Senor Zafón !
La ville de vapeur – Carlos Ruiz Zafon (nouvelles)
Livre posthume souhaité par l’auteur.
Dans une séduisante agilité de description contée, la ligne d’horizon temporel s’ouvre à un faiseur de rêve.
Les titres poétiques dessinent des histoires fantastiques en donnant une forme à la réalité.
Une écriture légère et paisible.
Certains passages me font penser à du Paulo Coelho.
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