Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Tout le monde, au Seuil et dans les milieux littéraires, sait ce qui est arrivé à Lydie Violet. Ayant rencontré Marie Desplechin elle s'est laissé convaincre de faire un livre du malheur qui lui est advenu et de son existence depuis le jour où elle s'est effondrée dans son bureau chez Grasset.
Lydie et Marie ont passé de longs mois ensemble à se parler, à s'interroger, à avancer dans le récit, à reculer, à inventer à tâtons la façon de faire le livre ensemble, le ton et contenu. Leur récit, à la première personne, comme si elles n'étaient qu'un seul auteur (elles expliquent comment elles y sont parvenues, dans l'avant-dernier chapitre) est une réussite exceptionnelle. On est bouleversé, bien sûr, mais souvent on rit aussi, à la drôlerie avec laquelle sont rapportées certaines situations. La rage et parfois la férocité que manifeste la narratrice dans son combat pour exister sans être réduite au rôle de malade inconcevable, secoue le lecteur, le ramène à la relativité de ses propres malheurs et l'indécence de ses gémissements. C'est une leçon de vie que contient ce livre terrible.
Ce témoignage écrit avec humilité, humour et passion de la vie, est un véritable bijou et un ouvrage qui, en filigrane, nous parle de résilience, de courage, de force et d’un combat pour la vie, mais pas n’importe quelle vie : une vie telle qu’on la rêve, une vie libre (ce qui explique le refus de la chimiothérapie de la narratrice jusqu’à ce que ce ne soit plus possible) autant que faire se peut.
Un document très fort sur la maladie, sur la vie avant / après, sur notre humanité, et sur divers sujets que l’on découvre avec plaisir au fil de la lecture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron