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La vie de l'explorateur perdu

Couverture du livre « La vie de l'explorateur perdu » de Jacques Abeille aux éditions Le Tripode
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Tripode
  • EAN : 9782370552518
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Il y a près d'un demi-siècle, Jacques Abeille inaugurait le « Cycle des contrées » avec Les Jardins statuaires. Après des années d'attente, cette fresque immense de la littérature française s'achèvera à l'automne 2020 avec cet ultime roman, La Vie de l'explorateur perdu.

Au milieu des années... Voir plus

Il y a près d'un demi-siècle, Jacques Abeille inaugurait le « Cycle des contrées » avec Les Jardins statuaires. Après des années d'attente, cette fresque immense de la littérature française s'achèvera à l'automne 2020 avec cet ultime roman, La Vie de l'explorateur perdu.

Au milieu des années 1970, à la manière d'un rêve, Jacques Abeille s'engageait dans l'exploration d'un monde imaginaire en écrivant un roman : Les Jardins statuaires. Depuis, de livre en livre, s'élabore l'univers extraordinaire des Contrées, avec ses règles et ses fantasmagories. Après des années d'attente, La Vie de l'explorateur perdu vient clore enfin cette fresque immense de la littérature française. Il est le roman des origines et celui de la fin. C'est l'heure des dernières étreintes et de l'ultime révolte, de l'ultime énigme et des derniers témoins. Adieu le Haut Plateau, Terrèbre, les Jardins statuaires et les enfants d'Inilo. Nous voilà quittant l'immensité des contrées, courant derrière les fantômes de Barthélemy Lécriveur et de Léo Barthe, faisant nos adieux à Ludovic Lindien, cet être inépuisable qui toute sa vie n'a pu respirer qu'en dehors du lieu étroit où sa vie l'a confiné. Désormais, sur ce monde, la lumière s'éteint.

« Folie, dira-t-on à bon droit de cette étrange amitié dans laquelle chacun incarnait le contre-type de l'autre. Avais-je été soucieux sans cesse de laisser à Ludovic la plus grande place ou était-ce mon exaspérante réserve qu'il s'était efforcé de combler ? Nous espérions peut-être que l'un des deux accèderait à la vie. Cet effort nous paraissait généreux. A-t-il pu croire que dans la fin de ses voyages je trouverais mon épanouissement ? Avec sa disparition il m'a supprimé. Le petit bateau dont la coque bleue s'est ternie sur l'étagère de mon bureau jamais plus ne naviguera. On ne rencontre jamais son ombre. »

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