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La vie brève

Couverture du livre « La vie brève » de Juan Carlos Onetti aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070702688
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Le narrateur, Brausen, un créateur d'affiches publicitaires, pense, pour s'enrichir, écrire un scénario dont la protagoniste, Elena Sala, vivra une aventure semblable à celle de sa femme Gertrudis, qui vient de subir l'ablation d'un sein. Auteur en quête de personnages aussi complexes que... Voir plus

«Le narrateur, Brausen, un créateur d'affiches publicitaires, pense, pour s'enrichir, écrire un scénario dont la protagoniste, Elena Sala, vivra une aventure semblable à celle de sa femme Gertrudis, qui vient de subir l'ablation d'un sein. Auteur en quête de personnages aussi complexes que lui-même et ses amis, il éprouve le besoin d'imaginer un médecin de province, Diaz Grey, laconique et désespéré comme celui qu'il a connu autrefois à Santa Maria, une petite ville située entre un fleuve et une colonie suisse. Dans l'appartement voisin vit la Queca, une prostituée aux moeurs étranges dont il écoute à travers la cloison les rapports avec ses visiteurs. Troublé et intrigué, il la rencontre sous le faux nom d'Arce, devient son amant et sera indirectement mêlé à son assassinat par un de ses clients jaloux, Ernesto. En la faisant intervenir dans son récit, Brausen complique un peu plus l'imbroglio qu'il n'arrive pas à construire vraiment, mais auquel Juan Carlos Onetti, maître d'oeuvre, donne une dimension hallucinante. Car, en même temps que les rapports de Brausen avec Gertrudis et sa soeur Raquel, la Queca, Ernesto, Stein son collègue et sa maîtresse Mami, se développent et rebondissent ceux qui unissent Elena avec Diaz Grey, Lagos son mari et Oscar Owen son ami anglais. La vie est brève,/Un peu d'amour,/Un peu de rêve,/Et puis bonjour, disait une chanson française de la Belle Époque, qu'aime chanter Mami, en sa nostalgie de Paris. Montrer par un roman qui est un chef-d'oeuvre que la vie peut n'être qu'un mauvais roman semble être l'intention profonde de Juan Carlos Onetti.» Claude Couffon.

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