L'Islam est un objet d'étude très prisé par l'actualité politique internationale.
Les confréries musulmanes quant à elles, prêtent moins d'attention de la part des chercheurs. Pourtant, elles restent très dynamiques dans le monde contemporain et intègrent une bonne portion de cet islam politique, comme dans le cas sénégalais que l'auteur présente dans cet ouvrage. Si l'islam sénégalais est le plus étudié en Afrique au Sud du Sahara, et que la Tijaniyya est la plus grande confrérie africaine, il n'y a pas cependant, à l'heure actuelle, d'ouvrage consacré à une de ses branches locales, de façon extensive.
Voilà pourquoi dans ce travail, M. Diallo tente de saisir les soubassements idéologiques des modes de succession que l'on peut retrouver dans la Tijaniyya sénégalaise, notamment en dépouillant les archives en France et au Sénégal, en recoupant les sources internes de la confrérie, et en dernière instance, en dressant un modèle explicatif du fonctionnement de la famille Sy de Tivaouane. En se focalisant sur ce rameau confrérique qui continue à jouer un rôle politique important, jusques et y compris la transnationalisation religieuse, ce livre se veut donc innovateur.
Comment comprendre l'historicité et la conflictualité qui s'exercent dans la Tijaniyya sénégalaise ? Par quels mécanismes cette confrérie se reproduit-elle, tout en rendant possible la pérennisation du pouvoir dans une même famille. Comment est-on passé d'un modèle de succession de type confrérique à celui ethnique, wolof en particulier. Toutes ces questions reposent essentiellement sur un entrelacs de relations propres à un système confrérique que l'auteur démêle, déconstruit, analyse et explique dans ce livre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
