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Prière, poésie et passion, la Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc est tout cela à la fois. En cette fin de l'année 1912, aux grandes heures des répétitions litaniques qui consacrent en Charles Péguy un grand poète catholique, le recueil de sonnets que prépare le gérant des Cahiers de la quinzaine innove par un extraordinaire défi lancé à la littérature ambiante : sous la fougue de son inspiration, Péguy fait exploser le cadre étriqué du sonnet et tente d'épuiser le dictionnaire de rimes. Mais où mène donc cette soudaine faconde versifiée ? Et quelle en est la source ? Dans ce recueil publié en décembre 1912, et peut-être plus encore dans les centaines de vers inédits écartés de la publication et aujourd'hui exhumés pour la première fois, il n'est pas trop de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc, deux grandes figures de résistance à l'envahisseur, pour contenir l'aveu des affres de la passion qui tourmentait alors Péguy.
L'auteur, Romain Vaissermann, est né en 1974. Ancien élève de l'É.N.S. (1996), agrégé de grammaire (1998), il a soutenu une thèse sur La Digression dans l'oeuvre en prose de Charles Péguy (2005). Il enseigne les lettres classiques au lycée Paul-Cézanne d'Aix-en-Provence, en Classes préparatoires aux grandes écoles. Il a publié de nombreux articles spécialisés sur la vie et l'oeuvre de Péguy, mais aussi sur la postérité littéraire de Jeanne d'Arc.
Il préside depuis 2006 l'association des « Amis de Jeanne d'Arc et de Charles Péguy ».
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