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La Syrie

Couverture du livre « La Syrie » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

La revue Connaissance des Pères de l'Église, fondée en 1982, prend de l'ampleur. Le numéro 100 était consacré à l'Unité, une réalité que les Pères se sont efforcés de réaliser et qui était celle de l'Église indivise, que nous recherchons aujourd'hui, le numéro 150 envisage, cette fois, le... Voir plus

La revue Connaissance des Pères de l'Église, fondée en 1982, prend de l'ampleur. Le numéro 100 était consacré à l'Unité, une réalité que les Pères se sont efforcés de réaliser et qui était celle de l'Église indivise, que nous recherchons aujourd'hui, le numéro 150 envisage, cette fois, le domaine anthropologique et sotériologique avec la divinisation. Or, l'actualité n'en est pas moindre que celle de l'Unité à une époque comme la nôtre, où la question de la divinisation revient, non plus tant sur le plan sotériologique que sur le plan anthropologique face au transhumanisme. Dans ce numéro, nous n'avons pu reprendre l'ensemble des Pères qui ont parlé de la divinisation. Seulement quelques-uns d'entre eux ont été retenus: Irénée de Lyon, Athanase et Cyrille d'Alexandrie, les Cappadociens: Grégoire de Nazianze et Grégoire de Nysse, Isaac le Syrien, sans oublier les Occidentaux, représentés ici à partir de la vision de S. Benoît. C'est, tout d'abord, Irénée de Lyon, dont on connaît l'apport à la réflexion sur la divinisation, que Sylvain Detoc présente à partir des trois images bibliques de la participation. Creusant la question de la participation à partir d'Athanase et de Cyrille d'Alexandrie, Monseigneur Job de Telmessos met en évidence le lien intrinsèque entre la divinisation et la sotériologie, tout en précisant ses conséquences ecclésiologiques et sacramentaires. Philippe Molac reprend, ensuite, la question de la divinisation, de manière originale, en fonction de l'éloge funèbre par Grégoire de Nazianze de son frère Césaire, où il souligne, cette fois, le rapport entre la vertu et la divinisation. Liang Zhang rappelle ensuite combien Grégoire de Nysse a utilisé la notion de participation, sans oublier la dimension sotériologique de la divinisation. Si les Pères grecs ont beaucoup apporté à la réflexion sur la divinisation, les Pères latins, comme Augustin, en ont également fait ressortir l'importance. Pour le montrer, Michel van Parys nous invite à relire la vision de la lumière déifiante qu'a connue S. Benoît, et dont il précise l'écho dans la Règle et la réception dans le monde byzantin. En un article final, Sabino Chiala fait comprendre à quel point Isaac de Ninive propose une synthèse sur la divinisation dans ses trois composantes eschatologique, spirituelle et éthique.

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