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D'un côté, la révolution néolithique correspond à l'avènement d'un pouvoir qui s'exerce sur le travail humain, l'imperium, d'où procède l'antagonisme entre maîtres et esclaves, oppresseurs et opprimés. De l'autre, elle constitue l'amorce d'un processus d'émancipation, celui par lequel les êtres humains commencent à s'affranchir de l'empire des forces naturelles avec une détermination absolument nouvelle. Certains en ont déduit que la domination de l'homme sur l'homme était une condition de la transformation du monde. Telle est du moins l'idée que véhiculent les mythes des civilisations impériales de l'Antiquité, selon lesquels les humains auraient été créés pour servir les dieux ; celle dont témoignent aussi bien les thuriféraires du capitalisme. Où donc situer le point de rupture avec cette antique justification de la servitude ?
Interrogeant, à la suite de Foucault, « la vérité sur ses effets de pouvoir et le pouvoir sur ses discours de vérité », Ivan Segré situe celui-ci non pas dans l'émergence de la rationalité occidentale, mais dans le récit biblique de la création du monde et de l'humain. Car prise à la lettre, la Bible hébraïque se présente en effet comme un acte de subversion sans précédent des mythes impériaux. Nourri par une connaissance encyclopédique tant de la tradition philosophique que de l'histoire du judaïsme, cet essai propose une exploration inédite de l'injonction anarchique, ou adamique, à destituer le principe de domination.
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