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La serpe

Couverture du livre « La serpe » de Philippe Jaenada aux éditions Julliard
  • Date de parution :
  • Editeur : Julliard
  • EAN : 9782260029397
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le 24 octobre 1941 au soir, quatre personnes sont présentes au château d'Escoire, tout près de Périgueux. Au réveil, Henri Girard, jeune homme de vingt-sept ans, découvre les corps de son père, de sa tante et de la bonne, sauvagement assassinés à coups de serpe. Pour la police, puisque personne... Voir plus

Le 24 octobre 1941 au soir, quatre personnes sont présentes au château d'Escoire, tout près de Périgueux. Au réveil, Henri Girard, jeune homme de vingt-sept ans, découvre les corps de son père, de sa tante et de la bonne, sauvagement assassinés à coups de serpe. Pour la police, puisque personne n'a pu entrer ni sortir de la demeure, le meurtrier est forcément le survivant, Henri. Connu pour son caractère fantasque, ses moeurs dissolues, ses démêlés avec une famille fortunée dont il est l'héritier direct, son arrogance insupportable et son caractère dispendieux, tout l'accable : non seulement les circonstances, mais aussi le mobile tout trouvé et jusqu'à l'arme du crime - qu'il a empruntée aux voisins. Malgré ses protestations d'innocence, on le jette en prison. Pendant ses dix-neuf mois d'incarcération, le jeune homme fait preuve d'une désinvolture inqualifiable, attitude qui lui vaut la réprobation générale et la promesse de la guillotine. Au terme d'un procès retentissant, maître Maurice Garçon, as du barreau de l'époque, obtient pourtant son acquittement, jugement qui suscite l'indignation de tous. Dès lors, Henri passe quelques années à dilapider la fortune familiale puis s'exile en Amérique latine. En 1950, il rentre en France avec le manuscrit du Salaire de la peur qu'il publie sous le pseudonyme de Georges Arnaud. Le roman connaît un succès considérable grâce à l'adaptation cinématographique qu'en tire Henri-Georges Clouzot, avec dans les rôles principaux Yves Montand et Charles Vanel.
Un fait divers aussi mystérieux et un personnage aussi fascinant que Georges Arnaud ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Comme il l'a déjà fait avec Bruno Sulak et Pauline Dubuisson, il s'est plongé dans les archives, a avalé quatre mille pages de documents, traqué le moindre détail, déniché les indices les plus ténus, mis ses pas dans ceux de ses protagonistes, pour nous livrer ce récit fascinant qui pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans. Et comme à son habitude, Philippe Jaenada ne s'est pas privé de sortir du cadre, de se lancer dans de brillantes et surprenantes improvisations et, surtout, de tracer de ce personnage singulier et extravagant qu'était Georges Arnaud un portrait éblouissant.

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  • Un matin de 1941, au château d’Escoire dans le Périgord, Henri Girard crie au secours : son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe durant la nuit. Aucune effraction n’est constatée, Henri était seul avec les victimes dans la demeure verrouillée, et, très vite, il apparaît...
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    Un matin de 1941, au château d’Escoire dans le Périgord, Henri Girard crie au secours : son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe durant la nuit. Aucune effraction n’est constatée, Henri était seul avec les victimes dans la demeure verrouillée, et, très vite, il apparaît évident que tout l’accuse. Peu de temps auparavant, il a emprunté l’arme du crime. On lui prête une vie de patachon, flambeur toujours fauché, mari volage d’une demi-folle, brebis égarée entretenant des relations houleuses avec les Girard. Des Girard fortunés, dont il est le seul héritier… Placé en détention préventive, il passe en jugement dix-neuf mois plus tard. Et là, coup de théâtre : il est acquitté après une délibération du jury d’à peine dix minutes.

    L’homme reprend sa vie, dilapide son héritage, fuit ses créanciers jusqu’au Venezuela dont il revient en 1950 avec un livre : le fameux Salaire de la peur, dont la publication sous le pseudonyme de Georges Arnaud manque de peu de lui valoir le Goncourt, et lui assure, en tout cas, un succès fracassant, amplifié par l’adaptation du roman au cinéma par Henri-Georges Clouzot. Toujours prodigue et remarquablement généreux, il se met au service de l’indépendance de l’Algérie, s’investit dans la défense de la veuve et de l’orphelin dans plusieurs causes perdues, réalise des reportages sur de grandes affaires. Pendant tout ce temps, rien n’y fait, l’opinion publique ne démord pas de sa culpabilité lors du triple meurtre de 1941. Il faut dire que, lui acquitté, l’affaire est demeurée irrésolue…

    Avec l’extrême souci du détail qui caractérise ses enquêtes et l’irrésistible humour qui, parsemant son récit de digressions très vivantes, fait de lui un personnage du livre à part entière en même temps qu’un conteur hors pair, capable de vous tenir suspendu à ses mots pendant plus de six cents pages, entre étonnements et éclats de rire, Philippe Jaenada a entrepris de rouvrir le volumineux dossier de cette si trouble affaire. Comment ne pas être intrigué par Henri Girard, cet homme qui s’attache, jusqu’à la fin de sa vie, à combattre les erreurs et les injustices commises par la société, quand lui-même, à en croire l’opinion générale, en a précisément, et fort inexplicablement, profité ? Et si, malgré les apparences, il était vraiment innocent ? Et qui donc serait alors le coupable, jamais trouvé, jamais puni ?

    Saga familiale, chronique historique des années d’Occupation, feuilleton judiciaire et hommage appuyé à l’oeuvre oubliée de Georges Arnaud, ce livre, fruit d’un travail d’investigation autant faramineux qu’intelligent, est aussi une véritable œuvre romanesque. Se mettant lui-même en scène au travers d’une histoire criminelle en tout point véridique, l’auteur s’y joue en toute dérision de son lecteur, pour le tenir suspendu entre bonnes et fausses pistes, à mesure de sa savante distillation de témoignages, documents et hypothèses. Une superbe occasion de méditer sur l’erreur judiciaire… Coup de coeur.

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  • "Je te crève et je te vide, je te mets à plat."

    Voyant rouge allumé.
    Tunnel sale.
    Quelle malchance!

    La couverture colorée style Cluedo, le titre et les plans au début de ce livre me mettent dans l’ambiance. Cela fait jeu, énigme, indice, enquête.

    Une enquête, une contre-enqûete, une...
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    "Je te crève et je te vide, je te mets à plat."

    Voyant rouge allumé.
    Tunnel sale.
    Quelle malchance!

    La couverture colorée style Cluedo, le titre et les plans au début de ce livre me mettent dans l’ambiance. Cela fait jeu, énigme, indice, enquête.

    Une enquête, une contre-enqûete, une quête de vérité.
    Minutieuse, détaillée sur une histoire vraie, hideuse et sordide.

    Une analyse précise, acérée, détaillée, méticuleuse, serrée, méthodique, d'une barbarie commise au château d’ Escoire, en Périgord.

    Que de volonté, de patience, d'énergie, de prudence, de ténacité pour le décryptage de ce drame sanglant.

    C’est intéressant, foisonnant, prenant, oppressant, fascinant mais j’avoue m’y être parfois un peu perdue.

    Les anecdotes personnelles au milieu de ces recherches, archives, procès-verbaux, pistes, expertises, faits, soupçons, dossier d'instruction, hypothèses, suppositions, informations, perspectives, doutes, témoignages, réflexions, questions, cheminement...sont attachantes, amusantes, émouvantes et rafraîchissantes.

    L’auteur éprouve un intérêt sincère pour les faits divers, les crimes.
    Il a envie de se mettre à la place des personnes concernées. Victimes ou coupables.
    Cela doit être bien difficile de ne pas interpréter, présumer, et se projeter.

    J’ai découvert cet écrivain avec intérêt en lisant ce roman- enquête sur ce triple crime abominable.

    Résoudre une énigme, écrire un roman policier c'est ce que souhaitait Philippe Jaenada.
    C'est fait.
    Et c’est bien fait.

    Le dossier se referme.
    Le livre aussi.

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  • Bon, il ne faut pas confondre « La serpe » avec laquelle Pauline Dubuisson aurait pu tuer son amant. Et pourtant, Philippe Jaenada, pourfendeur de justice a voulu avec « La petite femelle » montrer à la vindicte populaire, une autre interprétation de son geste fatal.
    Il n’a eu qu’un besoin...
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    Bon, il ne faut pas confondre « La serpe » avec laquelle Pauline Dubuisson aurait pu tuer son amant. Et pourtant, Philippe Jaenada, pourfendeur de justice a voulu avec « La petite femelle » montrer à la vindicte populaire, une autre interprétation de son geste fatal.
    Il n’a eu qu’un besoin irrépressible, pour cet adepte de la vérité, de mener des enquêtes : en-dehors des on-dit, des apparences, bref, il est la mouche du coche. Il n’a de cesse de comprendre, de vérifier les faits, d’élaborer les différentes possibilités conduisant au drame : et dans ce récit : « La serpe », elles sont foisonnantes.

    Mais revenons, dans la nuit du 24 au 25 octobre 1941 ; au château d’Escoire, dans le Périgord, trois personnes trouvent une mort horrible, il s’agit pour Henri Girard : de son père, de sa tante et de la bonne ! Une affaire réelle qui a fait la une à l’époque.

    Peu de jours après, Henri Girard, sera incarcéré ; par la maréchaussée, devant tant de faits troublants qui l’accusent irrémédiablement. Avec Henri Girard, nous avons un jeune homme, intelligent, cultivé mais sujet à un refus de l’autorité. La mort de sa mère, dans l’indifférence d’une partie de sa famille, lui a laissé de profondes séquelles. Et il dira : « Sans elle, je n’ai plus de refuge. ». Son comportement se définit comme un être plus sauvage que jamais, en colère contre tout et tout le monde (et le restera jusqu’à sa mort). Par ailleurs, également connu, sous le nom de Georges Arnaud : il sera l’auteur du livre : Le salaire de la peur.

    Suite logique, un procès aura lieu, pratiquement bouclé dès le début des débats, par la police tant les éléments à charge sont nombreux et irrécusables pour la justice. Il faudra l’intervention d’un ténor du barreau, en l’occurrence, Maître Maurice Garçon, pour obtenir la libération d’Henri Girard…

    Or donc, rentre en scène l’auteur, qui avec ténacité, va compulser un nombre incalculable de documents, de minutes de procès, de plans, d’interrogatoires pour démêler le fil de l’écheveau des certitudes des policiers et de la justice. Et ainsi en démontrer la vacuité et l’injustice de cette parodie d’accusation. Autant dire l’impéritie des enquêteurs et des magistrats !

    Un roman – un document ? – qui met en exergue, les possibles erreurs humaines, et ce dans tous les domaines, quand la passion fait le lit de l’opinion. Avec brio, Philippe Jaenada, retrace le parcours des protagonistes de ce dossier ; avec il faut le dire de multiples digressions, sur sa famille, pour rebondir sur le sujet concerné des crimes ; d’aucuns ne partagent pas ce style et risquent d’en perdre le fil. La résolution d’un crime, doit être réalisé avec un maximum de vérifications, et consubstantiel au droit à la Vérité…afin de garder la tête sur les épaules !

    Une enquête brillante qui instille le besoin de comprendre, de suivre les circonvolutions de la pensée de l’auteur, car celui-ci invite le lecteur à admettre sa position sur l’énigme des crimes du château d’Escoire.

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  • Au matin du 25 octobre 1941 le jour se lève sur un drame terrible qui a frappé les habitants du château d’Escoire : Georges Girard, sa sœur Amélie et Louise la bonne sont retrouvés assassinés. Tués (massacrés) à coup de serpe. Un seul survivant au milieu de ce carnage, Henri Girard, 24 ans. Il...
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    Au matin du 25 octobre 1941 le jour se lève sur un drame terrible qui a frappé les habitants du château d’Escoire : Georges Girard, sa sœur Amélie et Louise la bonne sont retrouvés assassinés. Tués (massacrés) à coup de serpe. Un seul survivant au milieu de ce carnage, Henri Girard, 24 ans. Il s’agit du fils de Georges. Très vite, les soupçons se portent sur lui. Mais à l’issue de dix-neuf mois d’emprisonnement et d’un procès, il est acquitté. Pourtant tout semble l’accuser : les faits sont là, le mobile est probant. Alors coupable ou non ? C’est à essayer de démêler cette énigme que va s’employer Philippe Jaenada en nous entraînant à sa suite dans les pas d’Henri Girard, sur les lieux même des faits, 70 ans plus tard.

    Henri Girard, personnage haut en couleurs et aux multiples facettes, se transformera en Georges Arnaud dans une espèce de seconde vie qu’il entame après sa libération. Sous ce nom, il débute une carrière littéraire et bénéficie d’une belle notoriété (j’avoue ne pas avoir entendu parler de lui jusqu’ici). Il est ainsi l’auteur de plusieurs romans, et notamment de Le salaire de la peur dont est tiré le film de Clouzot (information que j’ignorais totalement).

    Mi-aventurier, mi-bourgeois il oscille selon les époques entre la plus grande richesse (surtout après le meurtre sordide de son père et de sa tante dont il est l’unique héritier) et l’extrême pauvreté. Exilé en Amérique du Sud en 1947 il épousera tour à tour les carrières de chercheur d’or, barman ou chauffeur de camion. Il aura aussi plusieurs conquêtes féminines, se mariera, divorcera, aura des enfants.

    Il sera une nouvelle fois incarcéré en 1960, à l’époque de la guerre d’Algérie, pour ne pas avoir dénoncé les participants à une conférence en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Il sera alors soutenu par les plus grands intellectuels de l’époque.

    C’est cette vie à la fois très riche et nimbée d’un mystère épouvantable que nous conte Philippe Jaenada dans ce livre passionnant et très documenté. Cet homme dont l’auteur nous retrace minutieusement la vie est-il une sorte de Jekyll and Hyde ? Coupable du plus atroce des crimes ou victime de son attitude, un homme concerné par les enjeux de son époque au point de chercher à rejoindre la résistance et à s’engager lors de la guerre l’Algérie ou un manipulateur froid et retors ? Peut-il être passé en quelques années du plus épouvantable des meurtriers à cet homme à la vie certes dissolue, mais qui semble inoffensif.

    C’est en épluchant les archives, en pointant les incohérences et les inexactitudes, en remontant le fil de l’histoire que l’auteur va chercher à démontrer la culpabilité ou non de son personnage. Le jeu est malin car la première partie semble nous amener vers la culpabilité certaine et on commence à se dire que Philippe Jaenada se moque de nous car, enfin, c’est quand même ce dont la plupart des gens (et la police en premier) étaient persuadés à l’époque. Et puis, petit à petit, les pièces du puzzle s’emboîtent et on commence à s’interroger. A voir, comme l’auteur, les contradictions, les lacunes dans les témoignages et dans l’enquête, les partis-pris qui concourent à faire d’Henri un parfait coupable.

    Philippe Jaenada prend un malin plaisir (et nous aussi) à balader son lecteur entre considérations personnelles, anecdotes politiques, historiques ou culturelles avant de revenir à son sujet principal. C’est l’une des caractéristiques de cet auteur avec la multiplication des parenthèses voire de parenthèses dans les parenthèses comme autant de poupées russes emboîtées les unes dans les autres. Une caractéristique qui peut en agacer plus d’un mais qui moi m’amuse beaucoup.

    Les livres de Philippe Jaenada nécessitent une concentration sans faille pour suivre le fil de l’intrigue principale à travers les multiples méandres de sa pensée et de son écriture. C’est exigeant mais passionnant.
    Au final, on ressort de ce récit convaincu que tout n’a pas été fait pour trouver le véritable coupable de ce triple meurtre sordide et qu’on s’est arrêté à une solution de facilité qui n’a heureusement pas conduit Henri à la guillotine. Mais ne peut-on pas aussi se dire que les faits, les preuves, les témoignages et les écrits peuvent être interprétés et manipulés selon ce qu’on a envie de démontrer ? Et qu’en ce sens Philippe Jaenada réalise un exercice démonstratif parfaitement maîtrisé !

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  • Dans un village du Périgord, un matin de fin octobre 1941, Henri Girard se réveille sur une scène de crime : son père, sa tante et leur bonne ont été massacrés à coup de serpe. Il est le seul survivant. Il n'a rien entendu. La maison est fermée de l'intérieur. Il devient le principal suspect....
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    Dans un village du Périgord, un matin de fin octobre 1941, Henri Girard se réveille sur une scène de crime : son père, sa tante et leur bonne ont été massacrés à coup de serpe. Il est le seul survivant. Il n'a rien entendu. La maison est fermée de l'intérieur. Il devient le principal suspect. Aux termes d'un procès retentissant, il est acquitté et l'enquête abandonnée ... Jusqu'à ce qu'un écrivain curieux et rôdeur se décide à enfiler le costume d'enquêteur pour résoudre ce triple meurtre du château d'Escoire. Faites entrer l'accusé, l'enquête peut enfin (re)démarrer! Et en plus d'une enquête passionnante et très bien documentée (parfois un peu trop détaillée), vous allez vous marrer pendant plus de 600 pages avec ce fait divers et Philippe Jaenada. Les apartés farfelus de l'auteur détendent l'atmosphère parfois glauque et poisseuse de ce massacre. On découvre un suspect haut en couleur et un écrivain comique proche de ses lecteurs ! Alors, coupable ou non coupable?

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  • En octobre 1941, au château d'Escoire, Henri Girard appelle au secours : son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coup de serpe. Les portes sont fermées, aucune effraction, il est le seul survivant et l'unique héritier. Il est dépensier et a emprunté l'arme du crime aux voisins...
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    En octobre 1941, au château d'Escoire, Henri Girard appelle au secours : son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coup de serpe. Les portes sont fermées, aucune effraction, il est le seul survivant et l'unique héritier. Il est dépensier et a emprunté l'arme du crime aux voisins quelques jours avant. L'opinion est convaincue de sa culpabilité. Deux ans plus tard, Il est jugé pour crimes. A la surprise générale, le talent de son avocat le sauve de la guillotine.
    Dans son roman, Philippe Jaenada rouvre l'enquête. Il recherche des indices et nous entraîne dans une enquête minutieuse à travers les coupures de journaux de l'époque, les comptes rendus d'enquête et d'audience, les témoignages de contemporains. Avec une fantaisie digressive, il nous dévoile la vie trépidante d'un jeune oisif fortuné que la vie - ou le crime - va jeter en prison puis sur les routes de l'exil et de la pauvreté. Le lecteur est plongé dans une quête de vérité. L'auteur- détective partage ses lectures, ses rencontres, ses impressions, ses fulgurances, ses émotions, ses lassitudes... Foisonnant, drôle, passionnant, couché sur le papier par un passionné des mots, tendre... Cette biographie romancée de l'auteur du "Salaire de la peur" vous permettra de vous évader pendant plusieurs heures de confinement.

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