Le concept de " santé mentale " s'est affiné au cours des trente dernières années. Autrefois réservé aux pathologies relevant de la psychiatrie, il s'est élargi à la détresse psychologique et à la souffrance psychique. Il englobe désormais une autre dimension : la " santé mentale positive " qui recouvre le bien-être, l'estime de soi, le sentiment de maîtrise de son existence. Ainsi comprise, la santé mentale est l'affaire de tous.
Pour les pouvoirs publics, les enjeux ne sont plus seulement sanitaires ou médicaux mais sociétaux et économiques. La mesure du bien-être se mue en indicateur de la performance collective. Il s'agirait d'identifier les facteurs de risques - familiaux, sociaux, environnementaux... afin de prévenir la dégradation de la qualité de vie. Les pistes avancées concernent aussi bien la petite enfance que le monde du travail ou l'aide en faveur des personnes âgées. Les mutations économiques, les évolutions sociétales et le vieillissement de la population rendent ces questions d'autant plus urgentes.
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