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Histoire illustrée des Arméniens à leur arrivée à Paris suite au génocide de 1915-1916.
Un studio de photographie à Saint-Germain-des-Prés, dans les années vingt. Un Arménien au nom double, Pierre / Bédros, y rencontre Jeanne, la Nénette chérie, un avatar des Ninon et des Nana. Entre cette pupille de la Nation et ce rescapé d'un désastre innommé se noue une histoire d'amour aux couleurs d'une fable. L'étranger y découvre le sexe et se transforme au fur et à mesure qu'il s'intègre au «monde-lupanar» auquel il est confronté. Entre les jouissances infernales d'ici et la nostalgie de là-bas, entre une Église vide et la pornographie, l'identité se décline en termes de rupture. La survie serait-elle à ce prix ? Comme le suggère le sous-titre du récit, cette Histoire illustrée des Arméniens à Paris est une métaphore, traitée sans complaisance ni conformisme, de la vie de tous ces exilés, racontée un peu à la manière d'un film muet aux épisodes contrastés, où le sérieux de la révolte alterne avec l'humour dévastateur, la parodie avec la poésie. Chahnour invente ici le roman de la diaspora, dans lequel le conflit des langues et des identités devient une source de création.
Voici la part cachée du "Passager clandestin". Paru en 1929 et jamais traduit en français La retraite sans fanfare est le premier et l'unique roman de Chahan Chahnour, par ailleurs très connu sous son nom de plume, Armen Lubin, auteur de plusieurs livres en français, grand poète reconnu par ses pairs, comme le confirme sa présence, notamment, dans la célèbre collection Poésie NRF chez Gallimard.
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