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Que reste-t-il au poète quand la terre lui est retirée, quand lui-même est transformé en fantôme, quand on lui désigne une simple négativité comme condition de son existence ?
Il est rare qu'une poésie prenne ainsi forme entre terre et ciel. C'est dire combien la tâche des poètes palestiniens est complexe, presque inédite. Ils ne peuvent écrire qu'avec ce qu'on leur a usurpé. Le monde est pour eux celui qu'ils ont à réinventer en partant du plus enfoui et du plus douloureux en eux, d'une familiarité, hélas obligée, avec la mort.
Mais faut-il rappeler que c'est dans cette précarité, justement, que la poésie acquiert toute sa signification et, pourquoi pas, son utilité ?
Les poètes palestiniens sont peut-être des poètes de l'urgence, mais l'urgence qui est la leur n'est pas celle qui s'arrête à la cause immédiate du poème. C'est une urgence de la poésie.
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