Maverick, ex-flic désabusé devenu détective privé et Michel, ancien routard junkie qui a disparu en emmenant avec lui son fils de huit ans. Deux hommes, si différents, peuvent-ils avoir en commun la même passion du voyage ? C'est en tout cas ce que pense Laurène, une riche héritière, lorsqu'elle fait appel au détective globe-trotter pour retrouver son fils.
Du cap d'Antibes à l'Inde, de Bangkok aux bas-fonds de Pattaya, du Sud Laos aux temples de Luang Prabang, d'Hanoï aux territoires d'eau du Mékong : une course-poursuite s'engage, un véritable jeu de piste dont les éléphants sont le fil conducteur. Personne ne sortira indemne de cette aventure.
Ce roman est assez particulier. Il mêle roman policier et road trip.
En général j’aime bien découvrir des pays et des coutumes à travers des romans et c’est vraiment le cas ici.
Le style de l’auteur est fluide et finalement le roman se lit bien. J’ai juste eu envie d’en savoir davantage à chaque fin de chapitre. Je l’ai donc lu assez rapidement comme le protagoniste qui courait après l’enfant qu’il n’arrivait pas à attraper.
Les idées sont intéressantes et même si l’auteur se concentre davantage sur le pays il n’en oublie pas la raison qui amène son personnage principal en Inde.
Pour avoir un peu discuté du roman avec Eric Gallorini j’ai appris qu’il se rendait sur les lieux pour s’imprégner de l’atmosphère, des paysages et des gens. Je pense que peu d’auteurs peuvent faire ce genre de voyage mais j’ai eu l’impression que cela apporte un vrai plus, une différence.
Je n’irai sans doute jamais en Asie donc je ne pourrai pas vérifier les informations mais je fais totalement confiance à l’auteur.
Le petit point un peu négatif que je retiendrai c’est au niveau de l’enquête.
Je ne suis pas sûre qu’en allant dans un pays, ne parlant pas la langue et même avec de l’argent, les gens soient capables de nous aider à retrouver quelqu’un. Cela serait à tenter en France même en parlant la langue mais j’ai tout de même des doutes. La barrière de la langue, le fait que nous soyons étrangers dans un pays, et le fait qu’il y ait toujours beaucoup de monde, peu importe le lieu, font que des barrières apparaissent inévitablement.
Dans ce roman tout paraît un peu trop simple, trop évident. Un coup de fil ou un mail et tout est arrangé ou une solution est trouvée, c’est un peu facile selon moi…
Si j’ai beaucoup apprécié découvrir ce pays, la culture des gens, leur religion j’ai pas contre été un peu déçue que l’auteur parle de l’exploitation des éléphants. Je milite depuis de nombreuses années contre l’exploitation des animaux et cela m’a rendue un peu triste que l’on en parle dans un roman où il est question de voyage, de liberté et de remise en question.
Le plus de ce roman c’est qu’il peut être lu par tout le monde. En effet il n’est pas question de meurtre, de scènes violentes ou gore. C’est un polar soft qui met en avant l’enlèvement d’un enfant et tout ce qui peut être fait pour le retrouver. Aucun personnage n’a d’armes donc même les personnes n’aimant pas la violence peuvent le lire sans problème.
La fin est dans la continuité et la logique de l’histoire. Je pense qu’on ne pouvait pas imaginer une autre fin que celle-là.
En résumé, si vous aimez les voyages, les polars et découvrir un nouvel auteur alors n’hésitez pas ce roman vous plaira sûrement.
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