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La philosophie d'Emmanuel Levinas ; métaphysique, esthétique, éthique

Couverture du livre « La philosophie d'Emmanuel Levinas ; métaphysique, esthétique, éthique » de Daniel Salvatore Schiffer aux éditions Puf
  • Date de parution :
  • Editeur : Puf
  • EAN : 9782130561569
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre opère une lecture transversale de l'oeuvre de levinas afin de mettre en évidence la manière dont le penseur a profondément modifié, sur le plan conceptuel, l'approche des trois disciplines majeures de la philosophie : la métaphysique, l'esthétique et l'éthique.
En ce qui concerne la... Voir plus

Ce livre opère une lecture transversale de l'oeuvre de levinas afin de mettre en évidence la manière dont le penseur a profondément modifié, sur le plan conceptuel, l'approche des trois disciplines majeures de la philosophie : la métaphysique, l'esthétique et l'éthique.
En ce qui concerne la métaphysique, le débat fondamental avec heidegger est principalement abordé à travers la déstabilisation que levinas fait subir, à l'intérieur d'être et temps, à l'analytique du " dasein ", dans l'examen des notions de " monde ", d' " essence " et d' " existence ", de " transcendance ", de " triple structure du souci ", de " néant " et d' " angoisse ", de " l'être pour la mort ".
Cette critique de l'ontologie heideggérienne ouvre la pensée de levinas sur un domaine qui a été peu analysé jusqu'à présent : l'esthétique. celle-ci engage en particulier l'examen, sur le plan phénoménologique, du rapport à sartre, merleau-ponty et blanchot. loin de frapper l'art du sceau du rejet, sinon du mépris, ainsi qu'on l'a parfois soutenu, c'est une véritable fonction ontologique que levinas attribue à l'art, dès lors qu'il y perçoit, dans ce qu'il définit comme un " entretemps ", la " structure sensible de l'être ".
Son éthique, quant à elle, s'efforce de dépasser, via notamment les notions de " visage ", d' " infini " et de " dia-chronie ", mais en se référant à bergson également, les catégories traditionnelles dans lesquelles le rapport à autrui a été pensé ou, plutôt, esquivé. ce livre, enfin, entend toucher le point névralgique de l'oeuvre dans la notion de "transcendance". celle-ci a un contenu primitif métaphysique, mais acquiert, comme "transascendance", une dimension éthico-théologique essentielle, et comme " transdescence", une portée esthétique majeure s

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