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La philosophie dans le boudoir

Couverture du livre « La philosophie dans le boudoir » de D.A.F. Sade et Christine Letailleur aux éditions Solitaires Intempestifs
Résumé:

L'imagination ne nous sert que quand notre esprit est absolument dégagé de préjugés : un seul suffit à la refroidir... Ce qu'il y a de plus sale, de plus infâme et de plus défendu est ce qui irrite le mieux la tête... c'est toujours ce qui nous fait le plus délicieusement décharger.

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L'imagination ne nous sert que quand notre esprit est absolument dégagé de préjugés : un seul suffit à la refroidir... Ce qu'il y a de plus sale, de plus infâme et de plus défendu est ce qui irrite le mieux la tête... c'est toujours ce qui nous fait le plus délicieusement décharger.

Adapter, c'est travailler le texte au corps...
Rencontrer un texte brut, sauvage, foisonnant, touffu, insolent, hors des sentiers battus, dont les mots sont sculptés dans une langue inimitable... Voyager en territoire inconnu, traverser des labyrinthes, se perdre dans les contrées fictives d'un auteur... S'immiscer, se mouvoir dans les méandres et les soubresauts d'une pensée... S'enivrer, s'étourdir dans des flots de mots jusqu'au vertige... de là, naît le désir d'adapter une oeuvre pour la donner à entendre. Je pense à Jahnn, à Sade, à leur démesure, à leur rage d'écriture, à leurs textes-fleuve. Aussi, le passage à la scène nécessite une relecture ainsi qu'un travail de coupe; les lois qui régissent le plateau et la représentation sont autres que celles qui président à la lecture personnelle, seul, le livre en main.
Christine Letailleur

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