Lémé, une petite fille kanak, apprend le travail délicat du tressage, un savoir transmis par sa grand-mère. Lémé tresse de ses mains habiles paniers, manteaux de paille, ceintures et colliers. Elle représente la majesté des montagnes, l'élégance des flèches faîtières des cases, la douceur de la vie et suscite l'admiration de tous.
Un lien fort et magique lie Lémé au monde des origines et ses doigts dépassent les limites des formes anciennes que la tradition voudrait lui imposer. Le temps kanak passe ainsi, s'enroulant sur lui-même comme il l'avait toujours fait, indifférent aux espérances humaines, jusqu'au jour où Lémé se voit imposer un mari. Mais elle refuse résolument le poids de la tradition et se refugie dans les forces invisibles du tressage.
D'abord un conte traditionnel, puis une pièce de théâtre, l'histoire de La petite tresseuse kanak a été adaptée et écrite par Yannick Prigent. Elle a été magnifiquement mis en images par Caroline Palayer sur des bois peints dans des couleurs lumineuses. L'histoire montre comment Lémé fait évoluer la tradition pour permettre à toutes les femmes le choix de leur mari.
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