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La petite fille qui aimait la lumière

Couverture du livre « La petite fille qui aimait la lumière » de Cyril Massarotto aux éditions Pocket
  • Date de parution :
  • Editeur : Pocket
  • EAN : 9782266229876
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Juste avant l'aube, une grande ombre se penche sur le corps inanimé d'une toute petite fille. C'est « l'ogre », un vieillard d'une taille gigantesque, qui vient de prendre le risque fou d'aller sauver cette enfant blessée et jetée sur un trottoir par les sauvages qui hantent cette ville morte.... Voir plus

Juste avant l'aube, une grande ombre se penche sur le corps inanimé d'une toute petite fille. C'est « l'ogre », un vieillard d'une taille gigantesque, qui vient de prendre le risque fou d'aller sauver cette enfant blessée et jetée sur un trottoir par les sauvages qui hantent cette ville morte. L'enfant dans les bras, il retourne dans sa maison aux fenêtres obturées depuis des années, depuis les massacres, depuis que tout signe de vie est prohibé dans cette ville sous peine de voir revenir les assassins.

La petite fille ne parle pas, ou plutôt elle ne prononcera jamais qu'un mot : lumière, elle qui a si peur du noir. Alors, le vieil homme parle, lui. Il lui raconte les petites joies du quotidien, la beauté de la vie d'avant, le danger qui rôde dans cette ville, son espoir qu'un jour on vienne les délivrer. Deux fois par jour, seulement, il impose le silence pour tourner le bouton de sa vieille radio et écouter les grésillements des ondes. Un jour, peut-être, une voix humaine leur annoncera leur délivrance...

Dans cette maison aveugle, cet îlot de tendresse encerclé par la peur, une relation délicate et forte se noue entre la petite muette et le vieillard.

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Avis (10)

  • Quelle merveille, je comprends pourquoi ce partage, pourquoi ma partenaire a voulu que je le lise à tout prix !

    Magnifique !

    L'histoire en huit clos de cette petite orpheline et de ce vieux monsieur, si seul depuis la mort des siens, est pleine de tendresse et d'humour.

    L'homme a...
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    Quelle merveille, je comprends pourquoi ce partage, pourquoi ma partenaire a voulu que je le lise à tout prix !

    Magnifique !

    L'histoire en huit clos de cette petite orpheline et de ce vieux monsieur, si seul depuis la mort des siens, est pleine de tendresse et d'humour.

    L'homme a besoin d'espoir pour survivre, les liens vont donc se tisser, entre "monsieur Papi" et cette petite fille perdue. Ils vont s'apprivoiser et s'attacher l'un à l'autre, chacun avec ses peurs et ses espoirs...

    Quel joli style, comme dans 100 pages blanches, l'auteur sait tirer les cordes sensibles. Cyril Massarotto nous communique aisément de l'espoir face au désespoir de la situation post apocalyptique.

    Ce roman se lit tout seul, on est emporté, on y pleure, on y rit, on y a peur, que de nuances et de couleurs dans les émotions.

    Merci Violaine. Un roman à lire de toute urgence.
    COUP DE COEUR

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  • Peux t on à ce point s'imaginer sortir d'un livre aussi troublée? Tournant les dernières pages, je me suis surprise à essuyer les larmes sur mes joues, coulant en silence, sans sanglots douloureux. Avec juste ce qu'il y a de pudeur et de reconnaissance envers cet auteur de m'avoir fait partager...
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    Peux t on à ce point s'imaginer sortir d'un livre aussi troublée? Tournant les dernières pages, je me suis surprise à essuyer les larmes sur mes joues, coulant en silence, sans sanglots douloureux. Avec juste ce qu'il y a de pudeur et de reconnaissance envers cet auteur de m'avoir fait partager cette histoire.
    L'humanité a basculé dans l'horreur, un jour ou les autres se sont décidés à éradiquer les humains : comme un signal, au même moment, des personnes ont profanés des cœurs, meurtrissant avec plus de hardiesse et de tourments les corps des petites filles. Les survivant sont traqués, certains trouveront des refuges, d'autres non. L'auteur n'en dira pas plus, sans nommer la ville ou le pays, mettant le doigt sur la possibilité égale d'un tel retournement de situation dans nos sociétés.
    Les enfants se sont regroupés, dans les profondeurs de la ville, dans les égouts. Ils survivent tant bien que mal dans une anarchie telle que les enfants loin de s'unir, s'entredéchirent malgré tout pour survivre. C'est de là que vient Lumière. Elle porte très bien son nom, cherchant chaque petite étincelle pour ne pas être happée par l'obscurité.
    Lui, il survit dans ce monde, en essayant de faire le moins de bruit possible de ne pas se faire repérer. Mais un jour, de sa fenêtre, il voit Lumière, sont corps meurtri, sale, recroquevillée sur elle même. Il brave le danger et part la chercher et la ramener en sécurité. Et c'est avec lui qu'elle restera pendant de longs jours.
    Au début apeurée, s'installe progressivement une ambiance réconfortante, sécurisante qui permette à Lumière de découvrir le monde d'une façon différente que les affres de ce qu'elle vivait "en dessous". La relation qu'ils tissent est touchante, rassurante en même temps pour nous lecteur de voir des étincelles d'humanité dans un monde ravagé d'inhumanité.
    Cette histoire est touchante, merveilleuse par moment, on y rit, on pleure, on angoisse à l'idée de ce qui se passera lorsqu'on tournera la page. Et on espère, on espère que cela ne se produise jamais dans notre réalité, tout en ayant conscience que cela est vécu par d'autres populations dans le monde. Car cette réalité, dépeinte sous les traits d'un vieille et d'une petite fille, elle n'a pas d'identité. On souffre de cette prise de conscience car au quotidien, on aimerait juste se mettre des œillères et se dire que l'être humain n'est pas capable de tout cela. Et pourtant...
    De plus, il n'y a aucune description des horreurs commises, mise à part d'une scène de mise à mort. Cela rend justement l'imagination plus fertile, et on s'empêche de s'imaginer le pire.
    J'ai découvert la plume de Cyril Massarotto avec "Dieu est un pote à moi". J'ai enchaîné ensuite ses romans. J'ai également eu la chance de le rencontrer à la foire du livre de Saint Louis en 2014. Une rencontre charmante, simple et attentive pour la lectrice que j'e suis.
    C'est d'ailleurs ce qui fait pour moi la subtilité de son écriture : il n'y a pas de grandiloquence, de longs monologues d'où l'esprit ressort amoindri par fatigue de compréhension (comme je viens de le faire hein ^^), mais au contraire, les mots se suffisent à eux même. Il va droit au but, sans s'encombrer de grandes phrases ou de longues descriptions. ce qu'il dit est suffisant pour se faire une idée des lieux, et on ne tourne pas autour du sujet pendant 400 pages.

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  • très beau livre pleins de douceurs et de tendresse. un vieillard qui vit barricader chez lui sort enfin de chez lui et tombe sur une fillette qui a besoin d'aide... une aventure entre les deux personnages va commencer.. Lui le papy qu'elle a toujours voulu et elle la petite-fille qu'il a perdu...
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    très beau livre pleins de douceurs et de tendresse. un vieillard qui vit barricader chez lui sort enfin de chez lui et tombe sur une fillette qui a besoin d'aide... une aventure entre les deux personnages va commencer.. Lui le papy qu'elle a toujours voulu et elle la petite-fille qu'il a perdu il y a quelques années. Les deux personnages vont évolués grâce a l'autre. Un livre doux et délicat qu'il est bon de lire afin de se souvenir que quelques part il y a une personne de bien qui sera sur notre route.

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  • Un univers post-apocalyptique, un vieillard terré dans sa maison fait le mort. D’ailleurs, il l’attend, la mort. Il n’y a ni présent ni passé pour celui qui a tout perdu.
    Une petite fille s’accroche à la vie, et surtout à la lumière. Elle ne sait pas comment c’était, avant la guerre. Elle sait...
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    Un univers post-apocalyptique, un vieillard terré dans sa maison fait le mort. D’ailleurs, il l’attend, la mort. Il n’y a ni présent ni passé pour celui qui a tout perdu.
    Une petite fille s’accroche à la vie, et surtout à la lumière. Elle ne sait pas comment c’était, avant la guerre. Elle sait qu’elle est vivante et qu’elle craint le noir.
    Monsieur Papi et Lumière se rencontrent et chacun bouleverse l’existence de l’autre. Monsieur Papi enseigne à Lumière les rudiments de la vie civilisée, Lumière lui enseigne la vitalité et l’espoir.
    Dans un monde sinistre et oppressant, Cyril Massarotto peint une fable émouvante, un conte d’amour et d’espoir dans lequel deux êtres privés de toute liberté prennent le parti de s’aimer et d’être ensemble une famille. Les mots sont justes, les dialogues vrais, et même si le dénouement n’est pas une véritable surprise, on suit avec beaucoup d’empathie l’évolution du lien entre Lumière et Monsieur Papi, et surtout, ces minuscules changements dans leur comportement, dans leur façon de voir les choses, qui se développent graduellement au fur et à mesure qu’il s’habituent l’un à l’autre.
    Sans que cela soit péjoratif, La petite fille qui aimait la lumière est une lecture facile, humaine et touchante. Pour la rencontre avec l’auteur prévue en décembre, je me suis imposé la lecture de ceux de ses romans que je ne connais pas encore (100 pages blanches et je suis l’homme le plus beau du monde), et ce ne sera pas une corvée.

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  • L'histoire se déroule dans une drôle d'ambiance que je n'ai pas du tout aimée. Le tout est un peu fade, sans grande surprise.

    L'histoire se déroule dans une drôle d'ambiance que je n'ai pas du tout aimée. Le tout est un peu fade, sans grande surprise.

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  • Une histoire très belle dans un monde en guerre, les autres tuent et détruisent, les enfants vivent dans les égouts, mais une petite fille va rencontrer un vieux monsieur et apprendre à vivre et à espérer. Je l'ai juste dévorer en une soirée, je ne pouvais pas m'arrêter de le lire (et il est...
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    Une histoire très belle dans un monde en guerre, les autres tuent et détruisent, les enfants vivent dans les égouts, mais une petite fille va rencontrer un vieux monsieur et apprendre à vivre et à espérer. Je l'ai juste dévorer en une soirée, je ne pouvais pas m'arrêter de le lire (et il est assez court). J'ai pleuré comme c'est pas permis à la fin, autant d'émotion que de tristesse que de joie. C'était vraiment une belle histoire, bien écrite en plus, et touchante. Très poétique. Vraiment j'adore cet auteur.

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  • Lu en trois jours ou plutôt en trois nuits. Pas mal de larmes plus tard, j'avoue que j'ai vraiment adoré ce livre.
    Cette petite fille mutique sauvée par ce vieillard accroché à sa petite radio comme un naufragé à son embarcation incertaine.
    Merci à Severine GARCIA car c'est son commentaire ici...
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    Lu en trois jours ou plutôt en trois nuits. Pas mal de larmes plus tard, j'avoue que j'ai vraiment adoré ce livre.
    Cette petite fille mutique sauvée par ce vieillard accroché à sa petite radio comme un naufragé à son embarcation incertaine.
    Merci à Severine GARCIA car c'est son commentaire ici déposé qui m'a incité à oublier ma PAL au profit de ce livre dont je ne connaissais pas du tout l'auteur.
    A n'en pas douter, c'est le premier mais pas le dernier livre de Cyril MASSAROTTO que je lis.
    Je vous le recommande, un beau livre sur l'espoir, la transmission, le don de soi.

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  • Un très beau roman riche d’émotions.
    Tout a commencé « le jour de pluie », quand « les autres » ont envahi les villes et massacré les populations.
    Des enfants vivent encore sous terre, un vieil homme est miraculeusement reclus dans sa maison. Les années passent jusqu’au jour où le vieil homme...
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    Un très beau roman riche d’émotions.
    Tout a commencé « le jour de pluie », quand « les autres » ont envahi les villes et massacré les populations.
    Des enfants vivent encore sous terre, un vieil homme est miraculeusement reclus dans sa maison. Les années passent jusqu’au jour où le vieil homme découvre une petite fille mal en point dans les décombres. Elle ne parle pas, de dit qu’un mot : « Lumière », et c’est ainsi qu’il la surnomme.
    Le récit est parfaitement mené, tout en délicatesse et en sensibilité.
    Patience et amour de Monsieur Papi envers Lumière
    Confiance et amour de Lumière envers Monsieur Papi.
    Ancien musicien, il va lui décrire son art avec passion et surtout, la vie d’avant, qu’elle n’a jamais connue.
    Le style est très visuel, comme la description du vieillissement lors d’une séance de rasage. L’amour et l’émotion montent au fil des pages. On est tenu en haleine jusqu’au bout.
    C’est franchement un superbe roman qui m’a fait autant vibrer, dans un tout autre contexte que « la petite fille de Mr Linh » et je vais de ce pas attaquer « 100 pages blanches », pleine de foi envers Cyril Massarotto.

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