Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La perspective du diable ; figuration de l'espace et philosophie de la Renaissance à Rosemary's Baby

Couverture du livre « La perspective du diable ; figuration de l'espace et philosophie de la Renaissance à Rosemary's Baby » de Patrice Maniglier aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782742789535
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Que peut-on demander à l'art ? décorer nos appartements, comme Picasso s'indignait qu'on veuille le faire avec ses peintures ? Nous évader ? Eprouver un plaisir désintéressé ? Peut-être...
Mais il peut aussi servir, tout simplement, à nous faire penser. L'histoire de la perspective a montré... Voir plus

Que peut-on demander à l'art ? décorer nos appartements, comme Picasso s'indignait qu'on veuille le faire avec ses peintures ? Nous évader ? Eprouver un plaisir désintéressé ? Peut-être...
Mais il peut aussi servir, tout simplement, à nous faire penser. L'histoire de la perspective a montré qu'une invention réalisée par des artistes et des architectes dans leurs ateliers a pu révolutionner jusqu'aux mathématiques et permis aux philosophes de reconsidérer ce que veut dire penser et vivre dans un monde. Le travail sur les apparences n'est pas indifférent à l'effort pour concevoir la réalité.
Mais alors une question toute naturelle se pose : les nouvelles techniques figuratives dont nous disposons, le cinéma, les images digitales et les mondes virtuels, ne nous confrontent-elles pas à leur tour à une transformation du même genre ? Ce livre propose d'expérimenter ces questions philosophiques à partir d'une installation réalisée par un duo d'artistes-architectes, DN (Laetitia Delafontaine et Grégory Niel), qui, en 2007, reconstituait en trois dimensions l'appartement du film de Roman Polanski, Rosemary s Baby, alors même que cet appartement a été filmé de telle sorte qu'il se présente comme un espace incohérent, littéralement inconstructible et pour tout dire diabolique.
Traitant cette oeuvre comme l'occasion d'une expérience conceptuelle sur les nouveaux liens entre vérité et figuration, puisant autant dans l'histoire de l'art, du cinéma et de l'architecture, que dans la philosophie contemporaine (Deleuze, Badiou, Latour...), cet ouvrage entend montrer qu'on peut traiter les oeuvres d'art non pas seulement comme des objets à contempler, mais comme des outils pour penser.

Donner votre avis