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Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit. Son thème est celui d'un moine qui, au VII? siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Il fit une relation de ce voyage. Les conteurs s'emparèrent du schéma narratif. Le récit - historique et géographique - d'un moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre. Au XVI? siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule oeuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde».
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