Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Lorsque la cloche du pensionnat sonna les laudes à l'aube de cette journée d'automne, l'air vibra d'une résonnance particulière. Ce son cristallin et pur transportant à la fois toutes les effluves et fragrances des parfums d'herbes et de regains fraîchement coupés ou séchés au soleil, des fruits trop mûrs des vergers et des vignes, me fit revivre une réminiscence de maints souvenirs d'autrefois.
Un autrefois si près et si lointain. Souvenir de cette jeunesse heureuse et insouciante qui vous marque à jamais de son empreinte indélébile sur ce long fleuve de la vie. Ce rêve malin qui surgit alors subrepticement, espiègle et joueur, insaisissable, dans un crescendo inopportun ne permettant plus d'abouter sérieusement la réflexion et sa conclusion. Ce rêve vous envahit, vous subjugue, vous submerge, vous noie sous un déluge de nostalgie enfantine. Tout s'émerveille, s'éclaire dans un feu d'artifice et provoque une intense émotion qui vous prend à la gorge, la serre à vous faire mal, libérant des larmes douces-amères incontrôlables. Des larmes qu'on essuie, honteux, d'un revers de main rageur pour chasser une faiblesse dite enfantine, mais surtout, cette prise de conscience qu'adultes nous sommes toujours régis par nos souvenirs et nos rêves d'enfants.
Du haut de cette colline surplombant un paysage bucolique et familier, j'observais ce pensionnat où s'ébattaient les enfants du village dans la cour de récréation. Mon regard allait d'une fenêtre à l'autre cherchant à retrouver la classe dans laquelle j'avais passé tant d'années...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !
Propriétaire d'une maison à Brooklyn héritée de son arrière grand-père, esclave enfui à New York, Eve Melville découvre la maison peinte en noir...