Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
La Peau de chagrin (1831) est le dernier livre que lut Freud avant de choisir le suicide le 23 septembre 1939. « C'était juste le livre qu'il me fallait, déclara-t-il à son médecin Max Schurr. Il parle de rétrécissement et de mort par inanition. » De fait, cette histoire de pacte faustien, de peau qui rétrécit, de vie qui raccourcit à mesure que sont exaucés les souhaits du héros, Raphaël de Valentin, le renvoyait d'une part à son propre père mourant (« Il se rétrécit régulièrement », notait-il en 1896) et d'autre part à l'essai qu'il avait consacré en 1922, à travers le cas de Christoph Haitzmann, à un thème de possession similaire (Une névrose diabolique au XVIIe siècle) et que nous proposons ici, à la suite du texte de Balzac, dans une traduction inédite.
Dans l'un comme dans l'autre, émergent des questions qui traversent la société d'aujourd'hui : la tyrannie du choix, la solitude, le non-désir ou la maîtrise des désirs, l'angoisse de mort et la dépression, le sentiment d'exister, le fantasme de longévité...
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