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La nuit des temps

Couverture du livre « La nuit des temps » de Rene Barjavel aux éditions Editions Des Saints Peres
Résumé:

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Avis (71)

  • Comme La nuit des temps de René Barjavel est le livre le plus populaire de ma PAL, je pensais passer un bon moment... mais ce fut une lecture A-FFLI-GEANTE !

    Tout d'abord, c'est de la SF qui a pris un sacré coup de vieux : par exemple, les médecins utilisent une machine électronique où ils...
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    Comme La nuit des temps de René Barjavel est le livre le plus populaire de ma PAL, je pensais passer un bon moment... mais ce fut une lecture A-FFLI-GEANTE !

    Tout d'abord, c'est de la SF qui a pris un sacré coup de vieux : par exemple, les médecins utilisent une machine électronique où ils glissent une carte perforée dans la fente pour obtenir un diagnostic (sans commentaire).
    Le seul truc un peu moderne, c'est la traductrice électronique (une IA).

    Ensuite, c'est d'un sexisme insupportable :

    "La climatisation et le confort à l'intérieur d'EPI 1 et 2 étaient américains. Et ils étaient si parfaits qu'on avait pu accepter la présence des femmes." (P46)

    "- Quoi ! Vous ne l'avez pas reconnu ? Vous, une femme ?... C'est de l'or !..." (P56)

    Bien sûr, les pauvres femmes vénales que nous sommes sont incapables de vivre sans confort... et ce ne sont que deux exemples parmi beacoup d'autres.

    Sans parler de tous les clichés racistes ! On se croirait dans Tintin au Congo : Les gentils blancs évolués qui contrôlent leur démographie face au péril bridé qui se reproduit à tire-larigot... sans oublier le peuple noir qui n'est même plus humain puisqu'il vient de Mars !

    Je sais... Et je suis la première à dire qu'il faut tenir compte du contexte de l'époque où fut écrit le livre bla bla bla.. mais là, c'est tout un florilège de misogynie et de racisme qui nous est offert, et hélas sans ironie !

    Et puis, il y a ces passages ou phrases qui m'ont laissées sans voix, par exemple :

    "Brivaux était le fils d'un petit paysan montagnard de Haute-Savoie, le dernier de son village à continuer d'élever des vaches au lieu de traire les Parisiens entassés à dix par mètre carré de neige ou d'herbe pelée. Le père Brivaux avait entouré son morceau de montagne de barbelés et de poteaux <<Défense d'entrer>>, et dans cette prison vivait en liberté." (P21)

    "Ils étaient onze, deux Noirs, deux Jaunes, quatre Blancs, et trois allant du café au lait à l'huile d'olive. Mais leurs onze sangs mêlés dans une coupe n'eussent fait qu'un seul sang rouge " (P38)

    "- Je suis anglais, dit-il, et heureux de l'être. Je pense que je ne serais pas tout à fait un homme si je n'étais pas anglais." (P346)

    Certains trucs m'ont quand même fait marrer car ils pourraient presque être prémonitoires :

    Comme cette description qui rappelle furieusement un certain académicien bien connu :
    "Il avait près de quatre-vingts ans, ce qui ne l'empêchait pas de passer chaque année quelques semaines à proximité de l'un ou l'autre pôle. Son visage couleur brique, casqué de cheveux courts d'un blanc éclatant, ses yeux bleu ciel, son sourire optimiste le rendaient idéalement photogénique à la télévision, qui ne manquait pas une occasion de l'interviewer, de préférence en gros plan." (P37)

    Ou ceci :
    "J'emportais aussi, sans m'en douter, le virus de la rougeole, qui allait faire le tour de la Terre sous le nom de rougeole australienne. Les labos pharmaceutiques ont fabriqués en toute hâte un nouveau vaccin. Ils ont gagné beaucoup d'argent." (P35/36)

    Au final, j'ai trouvé l'histoire assez niaise et je m'y suis ennuyée, même si j'ai bien aimé la fin qui est pas mal du tout, je le reconnais :

    "Et voilà ! Ils sont là ! Ils sont nous ! Ils ont repeuplé le monde, et ils sont aussi cons qu'avant, et prêts à faire de nouveau sauter la baraque. C'est pas beau, ça ? C'est l'homme !" (P343)

    Pour moi, La nuit des temps ne rime pas avec intemporalité contrairement à d'autres livres de SF qui ont été écrits bien avant et qui n'ont, à mon avis, presque pas pris une ride comme Fondation d'Isaac Asimov ou Dune de Frank Herbert.

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  • Dans la base française du pôle sud, plusieurs savants procèdent à des sondages en profondeur. Ils font des constatations assez étranges entre 900 et 1000 mètres sous la glace. Ils enregistrent même un signal sonore qui fonctionnerait depuis la bagatelle de 900 000 ans. Ils rentrent à Paris pour...
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    Dans la base française du pôle sud, plusieurs savants procèdent à des sondages en profondeur. Ils font des constatations assez étranges entre 900 et 1000 mètres sous la glace. Ils enregistrent même un signal sonore qui fonctionnerait depuis la bagatelle de 900 000 ans. Ils rentrent à Paris pour faire connaître leur découverte. Bientôt tous les journaux du pays titrent : « La plus grande découverte de tous les temps ! », « Une civilisation congelée » ou « L'UNESCO va faire fondre le pôle sud. » Peu après, une énorme mission internationale se met à creuser un puits dans la glace à l'endroit concerné. À plus de 900 mètres de profondeurs, les mineurs découvrent un premier oiseau pris dans la glace et tout au fond du puits, toutes sortes de ruines et divers animaux pétrifiés. Mais dès qu’arrive un peu de chaleur, tout se met à fondre et à disparaître. Mais comme le signal continue à émettre, ils continuent à creuser toujours plus profond. Ils finissent par atteindre une roche extrêmement compacte, puis une masse de sable et enfin une grosse plaque en or massif. Ils finissent par dégager une sphère de 27 mètres de diamètre soit la hauteur d'un immeuble de dix étages à l’intérieur de laquelle ils feront une découverte stupéfiante…
    « La nuit des temps » est un des meilleurs romans de science-fiction de René Barjavel. En se référant aux histoires légendaires de l’Atlantide, du continent de Mu et autres, il nous entraine à la découverte de Gondawa, une brillante civilisation qui aurait fini par disparaître dans les profondeurs de la terre sans laisser de traces suite à un conflit titanesque avec leurs ennemis. Bien évidemment, cette intrigue fort bien menée, relève de la parabole ou du conte philosophique. L’auteur veut nous faire partager son horreur de la guerre et les risques de fin de notre propre civilisation en cas de conflit nucléaire généralisé. Ce ne serait pas la première fois que l’humanité aurait accumulé tant d’armes qu’elle aurait été en mesure d’éradiquer toute vie sur terre. Mais nos prédécesseurs en folie destructrice auraient placé dans un œuf d’or deux « germes » cryogénisés capables de faire refleurir la vie une fois la tourmente apaisée. Mais ils n’avaient pas anticipé le basculement de l’axe terrestre et la congélation du pôle sud. Publié en 1968, cet ouvrage majeur de la SF, est malheureusement encore d’actualité aujourd’hui. Le lecteur ne peut qu’approuver tout ce que Barjavel avance sur la nécessité du pacifisme, avec un petit bémol quand même sur l’espoir que le salut ne puisse venir que de la jeunesse…

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  • Si je veux être honnête, voici un livre que je ne pensais pas du tout aimer ! Mais alors, pourquoi le lire ? Ben justement pour ressentir ce que je ressens en ce moment à la fin de la lecture !!! Tout d'abord une petite fierté d'être sortie de ma zone de confort et de m'être attaquée à ce...
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    Si je veux être honnête, voici un livre que je ne pensais pas du tout aimer ! Mais alors, pourquoi le lire ? Ben justement pour ressentir ce que je ressens en ce moment à la fin de la lecture !!! Tout d'abord une petite fierté d'être sortie de ma zone de confort et de m'être attaquée à ce monument de la littérature classique fantastique. Ensuite, de la joie car j'ai adooooré cette histoire ... J'ai toujours peur (avec le fantastique) de ne rien comprendre ou de me perdre ! J'ai tout compris et j'ai vachement apprécié ce que me proposait l'auteur ! Enfin, je suis émue car l'histoire d'amour entre Elea et Païkan est magnifique et ne laissera personne de marbre (du moins, je le pense). Ce livre superbement écrit regroupe un peu tous les genres : historique, fantastique, romance, aventure, épopée et j'en passe ! A lire même si comme moi vous redoutez un peu !! Laissez vous embarquer et promis vous ne serez pas déçu

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  • Une observation dans l’antarctique, lors l’examen du profil continental sous la glace enregistre une émission d’ultras sons et des traces d’occupation humaine, confirmés par plusieurs appareils ! Émoi dans la communauté scientifique qui diligente sur place, le nécessaire en hommes et matériel...
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    Une observation dans l’antarctique, lors l’examen du profil continental sous la glace enregistre une émission d’ultras sons et des traces d’occupation humaine, confirmés par plusieurs appareils ! Émoi dans la communauté scientifique qui diligente sur place, le nécessaire en hommes et matériel pour aller voir de plus près sous 1000m de glace correspondant un passé évalué à 900000 ans. Une fantastique découverte prouve la présence d’une civilisation humaine très évoluée dont l’histoire va nous être contée par la fabuleuse imagination de l’auteur. Très bon roman de science fiction qui stigmatise pour l’occasion les travers de notre civilisation présente avec quelques touches d’humour savoureuses.

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  • Se replonger dans une oeuvre lue il y a plusieurs décennies permet d’évaluer le temps qui passe : les années et l’expérience de la vie et de la lecture ont forgé un lecteur bien différent, et les oeuvres elles-mêmes subissent parfois les assauts de la désuétude. Obsolescence programmée par le...
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    Se replonger dans une oeuvre lue il y a plusieurs décennies permet d’évaluer le temps qui passe : les années et l’expérience de la vie et de la lecture ont forgé un lecteur bien différent, et les oeuvres elles-mêmes subissent parfois les assauts de la désuétude. Obsolescence programmée par le principe même de la vie…

    La Nuit des temps a été un roman culte de mon adolescence, au point qu’il m’en reste en mémoire des passages entiers presque intacts, même si j’avais oublié le coeur de l’histoire : l’expédition en antarctique, la découverte d’une structure mystérieuse sous la banquise et le réveil des restes d’une civilisation enfouie, et surtout l’histoire d’un amour idéal, mais voué à l’échec, entre deux êtres parfaits, prêts à tout pour ne pas se quitter.

    Lorsque le roman est paru en 1968, le roman a été classé Science-fiction, et il ne me semble pas qu’à l’époque les romans jeunesse ou Young adult se distinguaient de l’ensemble des parutions. Or c’est ce qui m’a sauté aux yeux au cours de cette relecture. Le thème général, l’aspect aventure scientifique et surtout la pudeur des scènes érotiques, destinerait de nos jours cet ouvrage aux rayons jeunesse.

    Le scénario se prête bien à un état des lieux géopolitique à peine caricatural !

    Cela veut dire aussi que la lectrice a aussi un peu changé ! Le roman m’a un peu déçue, les méthodes d’exploration scientifique sont un peu désuètes et les personnages sont trop lisses et trop parfaits. Les codes ont également évolués en ce qui concerne le rôle des femmes : ainsi par exemple les bases où résident les expéditions étaient « si parfaites qu’on avait pu accepter la présence des femmes ». Et le politiquement correct n’était pas de mise en 1968 où la stigmatisation caricaturale des types humains ne posait pas de problème !

    Je conseillerais volontiers ce roman à des ados, mais avec des explications sur le contexte et l’époque de la parution du roman.

    381 pages Pocket 1988

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  • Quel livre enchanteur.
    Nous sommes dans les années 60, des scientifiques entendent un son à 900 mètres sous la glace.
    Ils vont partir à la recherche de ce bruit et vont se retrouver plongés 900 000 ans en arrière.
    Ce roman est poétique, rythmé et l'écriture est résolument moderne.
    On y parle...
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    Quel livre enchanteur.
    Nous sommes dans les années 60, des scientifiques entendent un son à 900 mètres sous la glace.
    Ils vont partir à la recherche de ce bruit et vont se retrouver plongés 900 000 ans en arrière.
    Ce roman est poétique, rythmé et l'écriture est résolument moderne.
    On y parle d'amour, de guerres, d'utopie et de trahison.
    Il y a du Roméo et Juliette en toile de fond ; un amour contrarié par la folie des hommes.
    C'est haletant et poignant.
    Un roman singulier, précurseur et qu'il ne faut pas rater.

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  • Quoi ? De Metter adapte « La nuit des temps » ? J’ai du faire une moue circonspecte… La couv, sublime et puissante, avait balayé mes doutes. J’attendais de voir le reste…

    Et dès les premières pages, j’ai vu.. Franchement je n’avais que de vagues souvenirs du roman lu il y a bien longtemps…...
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    Quoi ? De Metter adapte « La nuit des temps » ? J’ai du faire une moue circonspecte… La couv, sublime et puissante, avait balayé mes doutes. J’attendais de voir le reste…

    Et dès les premières pages, j’ai vu.. Franchement je n’avais que de vagues souvenirs du roman lu il y a bien longtemps… Tout m’est revenu assez vite, propulsé par le travail remarquable de De Metter. Quelle puissance d’évocation ! Chaque page est habitée, les aquarelles sont comme d’hab magnifiques, on ressent la tension, la noirceur et le soudain éclatement des couleurs apporte une fantaisie salutaire bien que passagère.

    Ce roman de 1968 reste un symbole français de la SF. Cette adaptation place l’amour au centre du récit. Un amour qui défie le temps, un autre « coup de foudre » impossible… Mais l’aspect politique et engagé n’est pas occulté. Pacifisme, dénonciation des travers de l’humain, enjeux écologiques… De Metter fait résonner tous ces thèmes avec brio.

    Au final, une association De Metter-Barjavel inattendue mais qui offre un brillant coup de pinceau à ce grand classique !

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    • Romain Ambrosini le 30/01/2022 à 19h26

      C'est peut-être volontaire, mais le post est enregistré sur le roman de Barjavel et non sur l'adaptation de De Metter ?

      Ça permettra peut-être de signaler à des réfractaires aux bulles qu'une belle version existé en BD, mais ça ne rendra pas grace au boulot de Christian De Metter qui reste malheureusement un auteur encore méconnu. ;)

      Je viens de comprendre le problème, @lecteurs.com, la fiche de l'album de De Metter n'existe pas encore ;(.

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  • C'est en fouinant un peu dans mes bibliothèques que j'ai vu que « La nuit des temps » de René Barjavel m'attendait.

    Je préfère le signaler tout de suite, ce livre est une super science-fiction dans l'Antarctique et dire que la publication remonte à 1968 (Prix des Libraires la même...
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    C'est en fouinant un peu dans mes bibliothèques que j'ai vu que « La nuit des temps » de René Barjavel m'attendait.

    Je préfère le signaler tout de suite, ce livre est une super science-fiction dans l'Antarctique et dire que la publication remonte à 1968 (Prix des Libraires la même année)..
    L'histoire commence avec le Dr Simon qui en est le narrateur : « le Dr Simon, les mains dans les poches, le front appuyé au mur de verre de sa chambre, regarde Paris, sur lequel le jour se lève. (…) Il ne peut plus dormir, il ne peut plus pleurer, il ne peut pas oublier, c'est impossible... » « L'aventure commença par une mission des plus banales, la routine, le quotidien, l'ordinaire. Il y avait des années que le travail sur le continent antarctique n'était plus l'affaire des intrépides, mais celle des sages organisateurs. »
    L'auteur nous entraîne dans une découverte sensationnelle, sous la banquise, de ruines remontant à plus de 900.000 ans et ce qui est étrangement bizarre, c'est que l'on a capté des sons venant de plusieurs kilomètres sous cette glace. Des expéditionnaires scientifiques sont envoyés au carré 612, situé à quelques centaines de kilomètres du pôle Sud.
    Ces ruines ne sont pas ordinaires. A force de creuser, de faire un Puits, on découvre une cité où tout est en or, de l'or le plus pur au milieu d'immenses couches de glaces. Pour corser le mystère, deux corps sont trouvés : celui d'un homme et celui d'une femme, enveloppés (conservés) comme dans des cercueils de glace. On finit par penser que l'homme s'appelle Coban (on verra plus tard) et que la femme, d'une beauté éclatante, s'appelle Eléa. Cette cité est celle de Gondawa où l'énergie universelle avait été trouvée par le savant cerveau de Coban.

    Dire que ce récit est une pépite est assez facile car dans Gondawa, tout est en or : les objets, le sol, les murs… des tonnes et des tonnes d'or que vont se disputer les différents pays participant à cette opération. A tel point que l'O.N.U. s'en mêle : « Ce fut comme si on avait donné un coup de pied dans la ruche de l'O.N.U. (…) le délégué du Pakistan parla de « dictature des cerveaux ». On envisage aussi l'envoi de Casques bleus pour prendre possession du point 612, au nom des Nations Unies et de tout ce qui s'y trouvait. Mais finalement on renonce à cet envoi grâce à l'intervention de Hoover qui dirige les opérations : « Nous n'avons pas confiance dans l'O.N.U. Nous n'avons pas confiance dans les Casques bleus. S'ils débarquent à 612, nous laissons tomber la pile atomique dans le Puits, et nous la faisons sauter… »

    Avec ce récit vraiment bouleversant et prenant, René Barjavel a su me captiver car cette histoire est carrément incroyable. J'adore les récits de science-fiction quand ils sont vraiment originaux et celui-ci m'a particulièrement troublée par toute son originalité, son contexte.
    Quant à Eléa, elle représente une nouvelle Eve (elle n'a pas croqué la pomme) et son amour pour Païkan est plus que profond.
    Mais il y aussi l'amour fou du Dr Simon pour Eléa, un amour qui le prend corps et âme, qui le dévore… de toute façon cette histoire est profondément consacrée à l'Amour (avec un grand A) au milieu du domaine scientifique.

    La fin ? A découvrir !

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