Julia schlick part à la recherche de son compagnon, clifton cliff, un reporter engagé, disparu dans des circonstances plus que mystérieuses.
De troublants indices semblent laisser croire qu'il a épousé la cause d'une étrange tribu de femmes guerrières, sortes d'amazones africaines de l'air, réfugiées en plein désert dans le fortin de fort-haggar. dans un décor romanesque onirique et chatoyant, stéphane héaume plante une intrigue haletante, riche de surprises et de rebondissements. songe éveillé, la nuit de fort-haggar est un roman sur la passion et la difficulté des retrouvailles - retrouvailles avec l'autre et retrouvailles avec soi -, au coeur d'un désert imprévisible.
Un adagio aux couleurs orientales, hanté par les motifs de la maternité et de l'usurpation d'identité.
L’auteur vient au secours de son héroïne, qui supporte mal Paris : à peine dix pages et la voilà au coeur du Sahara, en plein désert de l’Aïr. Ici débute une quête haletante, celle d’un Amour disparu sans explication, celle d’une réponse à une interrogation douloureuse : l’être aimé peut-il trahir ?
Hanté par de mystérieuses et sanguinaires amazones, ce roman vibre de contrastes : le calme du désert et le tumulte des combats ; la force des femmes et la disparition des hommes.
J’ai aimé la façon dont Stéphane Héaume traduit la foi de son héroïne, ces fragments de journal intime qu’il nous livre, belles pages extraites des pensées d’une femme.
On sent comme SH connaît cette région, l’envoutement des mirages, les couleurs des décors minéraux, qu’il rend si bien. Ici le chemin m’a semblé la plus belle partie de la quête et le dénouement, trop rapide, m’a laissé sur ma faim. Restent ces images d’une Afrique réelle ou rêvée, intriguante, parfois comme surgie du passé et des sables.
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