Et si l'Occident était condamné à mourir ?Ce livre revisite son histoire en retraçant le combat, à partir du 15ème siècle, du doute contre les certitudes (d'abord essentiellement religieuses) et de sa traduction pratique : la « remise en cause », cette attitude intellectuelle qui permit au seul Occident de s'émanciper de ses pesanteurs intestines et de conquérir ainsi le reste du monde.Ensuite, par ses redoutables effets pervers, cette remise en cause incessante vaudra à l'Occident de se déchirer dans des guerres suicidaires, puis de perdre foi en sa propre légitimité. Elle finira ainsi par le tuer comme elle l'avait fait naître. Au contraire des auteurs contemporains qui font remonter le déclin occidental à quelques décennies, à « Mai 68 » en particulier, et tout au plus au siècle des Lumières, ces réflexions lui attribuent donc une genèse beaucoup plus ancienne. Cette thèse est nouvelle en ce qu'elle affirme que l'Occident recelait en son génie particulier sa propre disparition, inéluctable.
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