Mal reconnue, sous-médicalisée et sous-traitée, la migraine est pourtant une affection dont on parle régulièrement dans les médias, elle touche 7 à 8 millions de nos concitoyens.
Le terme même de migraine est souvent galvaudé : certains l'utilisent pour désigner un mal de tête qui n'est pas de la migraine, d'autres à l'inverse refusant de s'arrêter au diagnostic de migraine et recherchent dans la course aux spécialistes et dans la multiplication des examens complémentaires, une explication extra cérébrale qu'ils ne trouveront jamais.
L'évolution par crises soudaines, le plus souvent imprévisibles, explique en partie les difficultés de prise en charge de cette affection. Résignation, fatalisme, mauvaise connaissance des possibilités thérapeutiques expliquent que la moitié des migraineux s'auto-médiquent et que les deux tiers ne sont pas pleinement satisfaits de leur traitement habituel. L'arrivée des « triptans » a constitué une avancée thérapeutique majeure et à redonner l'espoir d'un soulagement et d'une guérison a bon nombre de migraineux en souffrance.
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